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Vladimir Poutine met en garde contre une intervention militaire américaine en Syrie, dans une lettre ouverte publiée dans le New York Times. La président russe écrit qu'il y a "peu de champions de la démocratie" engagés dans la guerre civile syrienne, "mais qu'il y a plus qu'il n'en faut de combattants d'Al-Qaïda et autres extrémistes de tous poils en lutte contre le gouvernement (syrien)".
Attaque chimique : Poutine estime que les rebelles sont responsables
Dans cette tribune, il réaffirme que l'attaque chimique survenue le 21 août dans la banlieue de Damas est sans doute l'oeuvre de forces de l'opposition cherchant à provoquer une intervention étrangère et non pas du gouvernement de Bacha al-Assad.
Poutine, soutien indéfectible à Bachar al-Assad
Poutine met en garde contre toute intervention militaire sans le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies : "Nous devons cesser de parler la langue de la force" écrit-il.
"Une attaque éventuelle de la Syrie par les Etats-Unis, malgré la ferme opposition de nombreux pays et de dirigeants politiques et religieux de premier plan, comme le pape, fera des victimes innocentes et provoquera une escalade, risquant d'étendre le conflit loin au-delà des frontières de la Syrie", écrit le maître du Kremlin, qui accorde un soutien indéfectible à Assad depuis le début du soulèvement en mars 2011.
Un bras de fer avec les Etats-Unis
"Est-ce dans l'intérêt de l'Amérique, sur le long terme ? J'en doute. Des millions de personnes, dans le monde, voient de plus en plus dans l'Amérique non pas un modèle de démocratie, mais un pays qui se repose uniquement sur la force brutale, formant des coalitions sous le slogan : 'Soit vous êtes avec nous, soit contre nous'" écrit encore Vladimir Poutine.
La Russie livre des armes au régime syrien. Avec l'appui de la Chine, elle a opposé à trois reprises son veto à des résolutions de l'Onu qui condamnaient Bachar al-Assad pour son rôle dans un conflit qui, selon les Nations unies, a fait plus de 100.000 morts en deux ans et demi.
M6info
Attaque chimique : Poutine estime que les rebelles sont responsables
Dans cette tribune, il réaffirme que l'attaque chimique survenue le 21 août dans la banlieue de Damas est sans doute l'oeuvre de forces de l'opposition cherchant à provoquer une intervention étrangère et non pas du gouvernement de Bacha al-Assad.
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"Une attaque éventuelle de la Syrie par les Etats-Unis, malgré la ferme opposition de nombreux pays et de dirigeants politiques et religieux de premier plan, comme le pape, fera des victimes innocentes et provoquera une escalade, risquant d'étendre le conflit loin au-delà des frontières de la Syrie", écrit le maître du Kremlin, qui accorde un soutien indéfectible à Assad depuis le début du soulèvement en mars 2011.
Un bras de fer avec les Etats-Unis
"Est-ce dans l'intérêt de l'Amérique, sur le long terme ? J'en doute. Des millions de personnes, dans le monde, voient de plus en plus dans l'Amérique non pas un modèle de démocratie, mais un pays qui se repose uniquement sur la force brutale, formant des coalitions sous le slogan : 'Soit vous êtes avec nous, soit contre nous'" écrit encore Vladimir Poutine.
La Russie livre des armes au régime syrien. Avec l'appui de la Chine, elle a opposé à trois reprises son veto à des résolutions de l'Onu qui condamnaient Bachar al-Assad pour son rôle dans un conflit qui, selon les Nations unies, a fait plus de 100.000 morts en deux ans et demi.
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