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REMANIEMENT GOUVERNEMENTAL : Bouteflika opte pour le « tout clanique » pour son troisième coup d’Etat

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    REMANIEMENT GOUVERNEMENTAL : Bouteflika opte pour le « tout clanique » pour son troisième coup d’Etat

    Algérie Express - Publié le mercredi 11 septembre 2013 18:39
    Écrit par Hamid Guerni



    Le remaniement ministériel opéré ce mercredi confirme la détermination de mettre au pas le DRS, à travers les pouvoirs renforcés d’Ahmed Gaid Salah, le chef d’état-major de l’ANP qui s’est vu hisser au poste de vice-ministre de la défense nationale, en remplacement d’Abdelmalek Guenaizia dont le magistère a été synonyme de charge symbolique.

    Avant de formaliser la promotion de Gaid Salah, Bouteflika avait pris au préalable le soin de lui libérer l’espace en neutralisant les services spéciaux, centre névralgique historique du pouvoir algérien. Le chef de l’Etat a pris soin de rattacher à l’état major les structures du DRS les plus agissantes et les plus percutantes en termes d’influence et de parasitages politiques, en l’occurrence la sécurité de l’armée, le service de police judiciaire et le département de la communication et de la presse.
    Pour la survie du clan, et uniquement pour cela, Bouteflika démembre le DRS ; objectif que des générations de militants démocrates qui travaillaient à la dissolution de la police politique n’ont pu atteindre quand il s’agissait de libérer la vie publique de la gestion occulte.
    Le clan présidentiel a désormais comme point d’appui, coté militaire, l’état-major de l’ANP. Au niveau politique, il privilégie de s’adosser sur les réseaux des clientèles qu’il a tissés au fil des quatorze années de règne, plus que sur les traditionnels soutiens qui se recrutaient au sein notamment du FLN, domestiqué par ailleurs.
    Ainsi quatre walis à la réputation plutôt sulfureuse, Constantine, Oran, Tlemcen et Annaba, sont promus ministres. En même temps, les cinq ministres FLN, en l’occurrence Amar Tou, Abdelaaziz Ziari, Rachid Haraoubia, Rachid Benaissa et Moussa Benhamadi, ont été révoqués. Bouteflika récupère, par ailleurs Tayeb Belaiz, qu’il nomme à l’intérieur, à la place de Dahou Ould Kablia. Il renvoie aussi Mourad Medelci, terne dans un département où l’entretien de la vitrine du pouvoir est essentiel. Il nomme au poste de ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra, un commis de l’Etat débarqué par Bouteflika lui-même quand il le suspectait de sympathies berbéristes. Il se sépare aussi de chérif Rahmani, trop typé DRS.
    La direction du FFS qui a hésité entre DRS et présidence paie son irrésolution et devra attendre encore avant d’intégrer le gouvernement, ce qui assure un sursis à Benyounes - nomade gouvernemental qui a migré à quatre reprises en moins de deux ans de présence dans l’exécutif- chargé cette fois encore de tenir la bougie de l’illusion kabyle.
    La fin de la récréation a été sonnée également pour les ministres -chefs de partis dont la promotion a obéi au besoin du dosage partisan dans le premier gouvernement Sellal. Mohand Oussaid Belaid (communication) et Belkacem Sahli (communauté algérienne à l’étranger) ont fait leurs valises.
    Sauf imprévu majeur, Bouteflika vient de réussir son troisième coup d’Etat après ceux qui ont renversé le GPRA en 1962 et Ben Bella en 1965.

    Hamid Guerni
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Intéressant de constater l'analyse faite par un journal comme Algérie Express.

    Ainsi, le journaliste nous parle du tout clanique, concernant ce gouvernement. Etonnant comme nouvelle posture, puisque ce même journal, qui affectionne l'interprétation tribale de la politique, n'a cessé de clamer depuis des lustres, que justement Bouteflika a toujours été le tout clanique. S'il le devient aujourd'hui avec ce gouvernement, c'est un démenti auto-flagelé pour les positions adoptées par ce journal et son maitre penseur assez déconcertant...

    Ensuite, ce journal nous parle d'un troisième coup d'état. Tout aussi étonnant, puisque ce journal ne cessait de clamer la toute puissance de Bouteflika et de son clan. Or coup d'état, veut dire qu'il y avait avant un état dans l'état, voir même un pouvoir réel, qu'une force inférieur a destitué. C'est le pincipe même d'un coup d'état.

    Ces postures assez recambolesques de ce journal, ne me surprenent guère, tant il nous a habitué à des contorsions dont le secret relève plus du psychanalitique que du politique. Normal, quand on est psy qui fait de la politique. Attention à ne pas se tromper de patient...
    Dernière modification par ott, 13 septembre 2013, 09h06.
    Othmane BENZAGHOU

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