TUNISIE : la presse s’interroge sur la médiation de Bouteflika
Algérie Express - Publié le vendredi 13 septembre 2013 08:49
Écrit par Malek Yacini
La césure est nette. La presse, héritière de l’ancien régime, suit avec un certain intérêt les audiences accordées par Bouteflika à Rached Ghannouchi et l’ancien premier ministre Beji Caid Essebci.
A l’inverse, chez les milieux de la jeunesse progressiste, l’irruption du pouvoir algérien irrite et on ne manque pas de souligner que Bouteflika qui a vu d’un mauvais œil la chute de Benali cherche à réhabiliter un cacique de l’ancien régime et un responsable appartenant à la confrérie des frères musulmans pour concocter un cocktail politique islamo conservateur qui prévaut en Algérie .
Un responsable de l’UGTT, puissant syndicat qui joue les bons offices entre les radicaux de l’opposition et Ennahdha, visiblement indisposé par le choix des invités du chef de l’Etat algérien, explique que si l’Algérie a fait le choix de l’islamo conservatisme, il faut qu’elle comprenne que « de même que l’UGTT n’est pas l’UGTA (syndicat officiel algérien ndlr), la Tunisie a une autre histoire et d’autres ambitions »
Bouteflika a relancé des contacts qui avaient déjà eu lieu entre les deux responsables tunisiens le 13 aout à Paris.
Malek Yacini
Algérie Express - Publié le vendredi 13 septembre 2013 08:49
Écrit par Malek Yacini
La césure est nette. La presse, héritière de l’ancien régime, suit avec un certain intérêt les audiences accordées par Bouteflika à Rached Ghannouchi et l’ancien premier ministre Beji Caid Essebci.
A l’inverse, chez les milieux de la jeunesse progressiste, l’irruption du pouvoir algérien irrite et on ne manque pas de souligner que Bouteflika qui a vu d’un mauvais œil la chute de Benali cherche à réhabiliter un cacique de l’ancien régime et un responsable appartenant à la confrérie des frères musulmans pour concocter un cocktail politique islamo conservateur qui prévaut en Algérie .
Un responsable de l’UGTT, puissant syndicat qui joue les bons offices entre les radicaux de l’opposition et Ennahdha, visiblement indisposé par le choix des invités du chef de l’Etat algérien, explique que si l’Algérie a fait le choix de l’islamo conservatisme, il faut qu’elle comprenne que « de même que l’UGTT n’est pas l’UGTA (syndicat officiel algérien ndlr), la Tunisie a une autre histoire et d’autres ambitions »
Bouteflika a relancé des contacts qui avaient déjà eu lieu entre les deux responsables tunisiens le 13 aout à Paris.
Malek Yacini
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