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Entre Liège et la Palestine: les gaufres de la polémique
Des gaufres aux fruits ont provoqué quelques minutes de surchauffe au conseil communal de Liège ce lundi soir. Il faut dire qu'elles ont été offertes à un goûter à des enfants palestiniens, au vif mécontentement du libéral Raphaël Miklaski, qui affiche fréquemment ses sympathies pro-israéliennes. Ce qui a entraîné un incident avec le bourgmestre Willy Demeyer. Ils ne se sont pas traités de moule-à-gaufre et de pithécanthrope, mais presque.
Au départ, le point 23 de l'ordre du jour a paru franchement anodin: "ratification d'une décision d'achat de gaufres aux fruits, dans le cadre d'une rencontre entre jeunes liégeois et palestiniens, à la fin juin". Mais un conseiller réformateur, connu pour son hypersensibilité au conflit du moyen-orient, a voulu en savoir plus: quels jeunes? quelle rencontre? organisée par qui? où? quand? pourquoi? Et d'y voir un déséquilibre, au détriment du camp israélien, dans la politique internationale de la ville.
En l'absence de l'échevin de la jeunesse, le bourgmestre a dû avouer son ignorance. Il s'est fait communiquer le texte complet de la délibération. En fait, il s'agit d'un goûter, organisé au terme d'une année scolaire d'échanges entre des classes de primaire d'Agimont et de Basse-Wez, et les enfants d'un établissement des nations unies d'un camp de réfugiés gazaouis. Ils ont été reçus par diverses autorités, notamment au parlement européen, avant de venir saluer leurs correspondants liégeois.
Malgré ces explications, l'interpellateur a persisté et a continué à dénigrer l'initiative. Le bourgmestre a alors décidé de retirer le point de l'ordre du jour, et a annoncé qu'il supporterait personnellement la dépense de ... 171 euros. Un élu du parti du travail a alors offert de cotiser, afin d'honorer la facture. Après quelques remous, les bancs du mouvement réformateur sont restés sans voix.
M. Gretry RTBF
Au départ, le point 23 de l'ordre du jour a paru franchement anodin: "ratification d'une décision d'achat de gaufres aux fruits, dans le cadre d'une rencontre entre jeunes liégeois et palestiniens, à la fin juin". Mais un conseiller réformateur, connu pour son hypersensibilité au conflit du moyen-orient, a voulu en savoir plus: quels jeunes? quelle rencontre? organisée par qui? où? quand? pourquoi? Et d'y voir un déséquilibre, au détriment du camp israélien, dans la politique internationale de la ville.
En l'absence de l'échevin de la jeunesse, le bourgmestre a dû avouer son ignorance. Il s'est fait communiquer le texte complet de la délibération. En fait, il s'agit d'un goûter, organisé au terme d'une année scolaire d'échanges entre des classes de primaire d'Agimont et de Basse-Wez, et les enfants d'un établissement des nations unies d'un camp de réfugiés gazaouis. Ils ont été reçus par diverses autorités, notamment au parlement européen, avant de venir saluer leurs correspondants liégeois.
Malgré ces explications, l'interpellateur a persisté et a continué à dénigrer l'initiative. Le bourgmestre a alors décidé de retirer le point de l'ordre du jour, et a annoncé qu'il supporterait personnellement la dépense de ... 171 euros. Un élu du parti du travail a alors offert de cotiser, afin d'honorer la facture. Après quelques remous, les bancs du mouvement réformateur sont restés sans voix.
M. Gretry RTBF