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Mise sous redressement judiciaire par le Tribunal de commerce de Tanger le 21 février dernier, la Comarit ferry disposait d'un délai de quatre mois, prorogé jusqu'au mois de novembre prochain, pour présenter un business plan viable qui la sauverait de la faillite.
Le délai de grâce approche, mais en vain. Rien à signaler. Sans un « miracle » de dernière minute, la liquidation semble donc l'issue la plus plausible.
Pour rappel, les négociations avec l'allemande FRS et le fonds d'investissement italien étaient restées sans suite..
En attendant, ce sont les employés de l'entreprise qui en paient les frais. Environ 300 dossiers d'indemnisation pour retard de paiement d'employés du groupe ont été jugés fin juillet.
Il s'agit d'ex-employés de différents statuts allant des marins aux officiers ou du personnel à terre. Selon un représentant des employés, le montant des indemnisations totales que la justice pourra attribuer aux employés pourrait dépasser les 250 millions de dirhams pour près d'un demi-millier de personnes affectées.
Une estimation qui pourrait être revue à la hausse, vu que certains employés étaient recrutés avec un salaire de base inférieur au Smig et que la revalorisation augmentera ces indemnités.
D'autre part, une partie de ces jugements s'est basée sur le droit commun pour le calcul des indemnités du personnel à bord. Une convention collective signée avec ces marins a été présentée et devrait permettre de tirer encore vers le haut ces indemnisations.
Mais face à l'insolvabilité de la Comarit, ces jugements risquent d'avoir un effet limité. En effet, les seuls biens utiles de la Comarit se limitent aux bateaux, sous saisie conservatoire à Sète et à Algésiras et au siège du groupe à Tanger.
C'est peu face à la pléthore des créanciers et la dette colossale qui dépasserait le milliard de dirhams de la Comarit. L'arrêt de travail et le retard dans les salaires durent pour certains employés depuis 2011.
Challenge le 13 - 09 - 2013
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Le délai de grâce approche, mais en vain. Rien à signaler. Sans un « miracle » de dernière minute, la liquidation semble donc l'issue la plus plausible.
Pour rappel, les négociations avec l'allemande FRS et le fonds d'investissement italien étaient restées sans suite..
En attendant, ce sont les employés de l'entreprise qui en paient les frais. Environ 300 dossiers d'indemnisation pour retard de paiement d'employés du groupe ont été jugés fin juillet.
Il s'agit d'ex-employés de différents statuts allant des marins aux officiers ou du personnel à terre. Selon un représentant des employés, le montant des indemnisations totales que la justice pourra attribuer aux employés pourrait dépasser les 250 millions de dirhams pour près d'un demi-millier de personnes affectées.
Une estimation qui pourrait être revue à la hausse, vu que certains employés étaient recrutés avec un salaire de base inférieur au Smig et que la revalorisation augmentera ces indemnités.
D'autre part, une partie de ces jugements s'est basée sur le droit commun pour le calcul des indemnités du personnel à bord. Une convention collective signée avec ces marins a été présentée et devrait permettre de tirer encore vers le haut ces indemnisations.
Mais face à l'insolvabilité de la Comarit, ces jugements risquent d'avoir un effet limité. En effet, les seuls biens utiles de la Comarit se limitent aux bateaux, sous saisie conservatoire à Sète et à Algésiras et au siège du groupe à Tanger.
C'est peu face à la pléthore des créanciers et la dette colossale qui dépasserait le milliard de dirhams de la Comarit. L'arrêt de travail et le retard dans les salaires durent pour certains employés depuis 2011.
Challenge le 13 - 09 - 2013
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