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Hausse des prix de carburants, il y aura. Vers la suppression de la Caisse de Compensation, on y va. La mise en marche du système d'indexation des prix de carburants ne touchera, dans sa première phase, que le supercarburant, le gasoil et le fuel industriel.
Le gaz butane, le gasoil consommé par la pêche côtière (même si ce n'est pas pour autant que les prix de poisson baisseraient) et les fuels destinés à la production de l'électricité ne seront pas soumis à l'indexation.
Mais il n'y a pas de quoi jubiler.
Car, s'il y a une première phase, il y en aura bien sûr, au moins, une deuxième, qui apporterait sûrement son lot de hausses des prix d'autres produits pétroliers.
Le prix du gaz butane, à titre d'exemple, échapperait-il plus longtemps aux tentacules du spectre de la hausse ? Voire! Mais gardons-nous de toute spéculation.
Avant-hier mercredi, le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, dans sa rencontre avec la presse à Casablanca, a voulu atténuer les craintes des Marocains.
Quant aux menaces qui pèsent sur leur pouvoir d'achat, il n'a fait que confirmer leurs appréhensions.
Ce ne sont peut-être pas trois dirhams qui s'ajouteraient au tarif du litre de carburant à la pompe, mais seulement un dh. Rien que ça !
La préservation du pouvoir d'achat des Marocains est assurée, puisque M. Boulif nous annonce que ces mesures visent la poursuite du soutien du pouvoir d'achat des citoyens.
De même, avance-t-il, qu'elles s'inscrivent dans une réforme progressive du système de compensation, lequel « ne profite pas jusqu'à présent aux populations cible».
Euphémisme édulcoré pour nous faire avaler la suppression de la Caisse de Compensation, laquelle suppression ne serait pas si terrible que l'on voudrait nous le faire croire.
Car, selon le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, la disparition de la Caisse de Compensation, pour « une famille de niveau moyen, pourrait avoir comme conséquence tout juste un surplus de dépense aux alentours de deux mille dirhams par an »! Ce qui équivaut à quelque 170 dh par mois.
Un calcul à la va-vite, serait-on tenté de rétorquer à M. Boulif.
Rien que pour la bonbonne de gaz butane, le gouvernement casque pas moins de 72 dh.
Quand on sait que chaque famille au Maroc, de pauvre ou de moyenne classe, consomme au moins deux bonbonnes par mois, cela équivaut à presque 150 dh. On frôle déjà le calcul du ministre, avant même que l'on ne touche aux autres produits essentiels compensés.
A moins que le ministre ait expressément présenté une facture au rabais à dessein de réduire les aides directes aux familles nécessiteuses. Puisqu'il affirme que c'est le seul point d'achoppement alors qu'il y a consensus concernant le projet de réforme de la Caisse.
L'opinion-Maroc 13 - 09 - 2013
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Le gaz butane, le gasoil consommé par la pêche côtière (même si ce n'est pas pour autant que les prix de poisson baisseraient) et les fuels destinés à la production de l'électricité ne seront pas soumis à l'indexation.
Mais il n'y a pas de quoi jubiler.
Car, s'il y a une première phase, il y en aura bien sûr, au moins, une deuxième, qui apporterait sûrement son lot de hausses des prix d'autres produits pétroliers.
Le prix du gaz butane, à titre d'exemple, échapperait-il plus longtemps aux tentacules du spectre de la hausse ? Voire! Mais gardons-nous de toute spéculation.
Avant-hier mercredi, le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, dans sa rencontre avec la presse à Casablanca, a voulu atténuer les craintes des Marocains.
Quant aux menaces qui pèsent sur leur pouvoir d'achat, il n'a fait que confirmer leurs appréhensions.
Ce ne sont peut-être pas trois dirhams qui s'ajouteraient au tarif du litre de carburant à la pompe, mais seulement un dh. Rien que ça !
La préservation du pouvoir d'achat des Marocains est assurée, puisque M. Boulif nous annonce que ces mesures visent la poursuite du soutien du pouvoir d'achat des citoyens.
De même, avance-t-il, qu'elles s'inscrivent dans une réforme progressive du système de compensation, lequel « ne profite pas jusqu'à présent aux populations cible».
Euphémisme édulcoré pour nous faire avaler la suppression de la Caisse de Compensation, laquelle suppression ne serait pas si terrible que l'on voudrait nous le faire croire.
Car, selon le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, la disparition de la Caisse de Compensation, pour « une famille de niveau moyen, pourrait avoir comme conséquence tout juste un surplus de dépense aux alentours de deux mille dirhams par an »! Ce qui équivaut à quelque 170 dh par mois.
Un calcul à la va-vite, serait-on tenté de rétorquer à M. Boulif.
Rien que pour la bonbonne de gaz butane, le gouvernement casque pas moins de 72 dh.
Quand on sait que chaque famille au Maroc, de pauvre ou de moyenne classe, consomme au moins deux bonbonnes par mois, cela équivaut à presque 150 dh. On frôle déjà le calcul du ministre, avant même que l'on ne touche aux autres produits essentiels compensés.
A moins que le ministre ait expressément présenté une facture au rabais à dessein de réduire les aides directes aux familles nécessiteuses. Puisqu'il affirme que c'est le seul point d'achoppement alors qu'il y a consensus concernant le projet de réforme de la Caisse.
L'opinion-Maroc 13 - 09 - 2013
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