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Phosphates : Le Maroc investira 15 milliards de dollars

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  • Phosphates : Le Maroc investira 15 milliards de dollars

    En effet, une enveloppe de 15 milliards de dollars sera dédiée à l’implantation de nouvelles unités de production,extraction et valorisation des phosphates.

    Les réserves marocaines de phosphate sont les plus importantes au monde.

    Le Maroc est actuellement, le 3ème producteur mondial après les USA et la Chine, or ces deux derniers, dont les rythmes de production, sont surélevés, verront, les prochaines 50 années, leurs réserves chuter, ce qui promet au Maroc d’être le plus gros réservoir de phosphates au monde.

    Actuellement, le secteur, tourne avec un chiffre d'affaires dépassant les 56 milliards de dirhams soit 6,7 milliards de dollars.

    Il contribue à 6% du PIB du pays et emploie plusieurs dizaines de milliers de personnes.

    La production annuelle est de 30 millions de tonnes.

    Les investissements futurs du Groupe OCP ont pour objectif de faire croitre la production à 50 millions de tonnes d'ici2017.


    La production d'engrais fertilisants passera de 3,5 millions de tonnes actuellement à 10 millions de tonnes.

    Le Maroc dans le futur, sera un déterminant clé de la sécurité alimentaire mondiale

    lemag

  • #2
    Ça serait pas plus simple d'investir 5 milliards et de diminuer notre dette extérieure de 10 milliards ......... A moins bien entendu que cet investissement ne soit lui aussi financé avec un prêt .... Auquel cas , c'est un véritable suicide sachant que le cours des phosphates s'est écroulé ces dernières années .

    J'espère qu'ils ont utilisés une bonne calculatrice .


    Le Maroc dans le futur, sera un déterminant clé de la sécurité alimentaire mondiale
    La grande blague , lorsqu'on sait le Maroc exporte du phosphate brute vers la France pour importer ensuite ............ Des engrais :22:
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      citation :


      La grande blague , lorsqu'on sait le Maroc exporte du phosphate brute vers la France pour importer ensuite ............ Des engrais


      c'est dans le passé
      aujourd'hui , l'OCP produit 3,5 millions de T d'engrais et projette de produire 10 millions ,donc ce n'est pas irréalisable, si tu suis les infos , cette année l'OCP a organisé des caravanes de vulgarisation à traves tout le pays en proposant aux agriculteurs les types d'engrais à utiliser dans leur région en fonction de la qualité du sol et ce, suite à la carte d'analyse des sols effectué par l'OCP sur tout le territoire
      Dernière modification par haddou, 14 septembre 2013, 13h24.

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      • #4
        les journalistes marocains ont vraiment un gros problème avec les chiffres .Leurs arrives t'il de se relire ou jamais?.

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        • #5
          Lemag

          Soyez sérieux un peu, ne consultez Lemag pour rien, ne vous fiez pas à ce machin

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          • #6
            un article de Medias 24

            Les premières assises nationales de la recherche & développement autour des phosphates se sont ouvertes jeudi 12 septembre à Skhirat en présence du Chef du gouvernement, du PDG de l'OCP et de plusieurs ministres.

            Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur a ouvert le bal en insistant sur le rôle primordial de la recherche scientifique dans le développement économique du Royaume, au vu des impératifs conjoncturels liés à la mondialisation et à la concurrence internationale.
            Il rappelle que ces assises s'inscrivent dans une stratégie globale de collaboration entre chercheurs et industriels de tous secteurs, et qu'il est dans l'intérêt national de renforcer ce partenariat.
            Le Chef du gouvernement insiste quant à lui sur le retard du Maroc en matière de recherche scientifique et salue la tenue de l'évènement. “Les universités doivent profiter de l'expérience des grandes institutions économiques pour se rapprocher de la réalité économique et répondre aux besoins nationaux”, ajoute-t-il.
            Mostafa Terrab poursuit en présentant les grands axes de la nouvelle stratégie du groupe OCP qui souhaite, à terme, accroître sa compétitivité pour asseoir son rôle international. “Il s'agit d'un début, mais également d'un aboutissement puisqu'un travail préparatoire a déjà été effectué par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, celui de l'énergie et des Mines ou encore du ministère du Commerce et de l'Industrie”.
            Il explique également que l'OCP a une tradition de recherche en collaboration avec l'université marocaine : “Nous allons signer très rapidement un accord de coopération stratégique en terme d'innovation avec le MaScIR ou encore avec l'IRESEM. Ces opérations s'accompagneront d'un soutien financier et constituent l'aboutissement d'une vision : celle de créer un écosystème d'innovation”.
            Un projet de recherche d'envergure nationale
            Pour cela, OCP mise sur le renforcement de pôles de recherche à travers le Royaume : “L'université Polytechnique Mohammed VI qui ouvrira ses portes en 2014 sera une université de recherche à l'architecture ouverte”, précise M. Terrab. “Il ne s'agit pas de créer une forteresse isolée mais de multiplier les partenariats nationaux et internationaux. L'école des mines se situe à Benguerir, à moins de 10 km d'un front minier ouvert et dédié à la recherche. L'école de commerce elle, sera à Casablanca, celle de la gouvernance économique à Rabat et la formation industrielle sera prodiguée à El Jadida en partenariat à chaque fois avec les universités de ces régions”.
            Il ajoute que les sites chimiques de Safi et de Laâyoune seront entièrement dédiés à la formation et à la recherche. “Cet écosystème d'innovation sera d'abord nourri par le fonds de recherché alloué (90 millions de DH), mais également par les politiques publiques d'accompagnement et par les partenariats avec les centres de recherche nationaux”.
            Sécurité alimentaire mondiale
            Rappelant que le Maroc détient 50% des réserves mondiales de phosphates , M. Terrab insiste sur leur rôle fondamental dans les préoccupations touchant à la sécurité alimentaire.
            Cette denrée non renouvelable est en effet utilisée pour fabriquer des engrais (eux-même à la base de 40% de la production alimentaire mondiale).
            “L'expansion démographique pourrait provoquer un décroissement des terres arables par habitant. La demande en céréales sera d'autant plus grande qu'il faudra renforcer la productivité agricole dont 80% proviennent des engrais”.
            Pour le PDG de l'OCP, qui insiste sur la grande responsabilité du Maroc et de l'Office, “il s'agit d'augmenter les capacités de production pour obtenir des capacités installées au Maroc à la hauteur de ses réserves”.
            En effet, si le Maroc détient actuellement 30% de parts de marché de l'export international, il possède au moins la moitié des réserves mondiales de phosphates. Une mise à niveau s'impose donc pour combler ce déficit, et se fera à travers la réduction des coûts. “Il ne s'agit pas d'une question de marge, mais simplement de compétitivité des coûts”, précise M. Terrab. A cela, il faut ajouter l'impératif d'une flexibilité de production et de commercialisation pour optimiser la vente sur ces marchés.
            Mais si le Maroc ambitionne d'augmenter sa productivité phosphatière, il vise également la croissance pour la fabrication d'engrais. “L'engrais est un marché totalement différent de la roche phosphatière : il est oligopolistique et demande une grande agilité industrielle qui passe par l'innovation et la recherche & développement. Il y a dix ans, le Maroc détenait 10% de parts de marché. Nous visons d 40% du marché mondial dans quelques années,” précise M. Terrab.
            Pour créer cet écosystème, l'OCP souhaite que l'innovation ne soit plus le monopole d'une quelconque institution. “C'est la clé de notre compétitivité : l'ADN de l'OCP est en train de migrer vers une autre identité dans laquelle les engrais constituent une niche importante. Sans oublier les sous-produits des phosphates que nous développons”. L'Office est en effet sur le point de conclure plusieurs partenariats de production d'uranium.
            L'investissement de plus de 130 milliards de DHdans l'augmentation des capacités devrait permettre au Maroc de former un champion africain de sa sécurité industrielle

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            • #7
              Ça serait pas plus simple d'investir 5 milliards et de diminuer notre dette extérieure de 10 milliards

              Lol, je préfère que le Maroc s'endette pour mettre à bout ce projet que de rester coincé à payer de dettes.

              Je t'invite à voir le classement des pays endettés.

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              • #8
                Lol, je préfère que le Maroc s'endette pour mettre à bout ce projet que de rester coincé à payer de dettes.
                On appellent ça 'la fuite en avant' ..... Et ça se termine généralement par la faillite .

                Je t'invite à voir le classement des pays endettés.
                Bien sur bien sur qu'il y'a des pays plus endettés , seulement dans le cas du Maroc :

                La banque européenne ne débloquera pas une aide d'urgence .....
                La FED ne fera pas marcher la planche a billet ......
                Et on imposera pas une taxe exceptionnelle sur Toyota pour boucher les trous ....

                Il faut donc continuer a raisonner dans un cadre approprié , c'est a dire celui d'un pays du tiers monde , qui veut faire un investissement qui correspond a un sixième de son PIB . Alors même que sa dette extérieure est égale au tiers de son pib .

                Attention attention .
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  15 milliards de dette supplémentaire ! Waooo !

                  Et à quel taux d'interet et avec quelles garanties SVP ?!

                  Parce qu'avec les difficultés financières actuelles, je suis sûr que le Maroc ne pourra même pas payer les services de la dette ! Alors de là, à payer la dette ?!?

                  Comme gage, le ROI pourra donner quelques régions touristiques rentables au FMI. Car, on ne sais jamais ?!

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                  • #10
                    15 milliards de dette supplémentaire ! Waooo !

                    Et à quel taux d'interet et avec quelles garanties SVP ?!
                    Ben les plus grandes réserves de phosphates au monde pardi .....

                    Mais ce n'est pas ça le problème selon moi , c'est plutôt le fait d'investir dans un secteur ou la marge beneficiaire se réduit d'année en année , pour le moment la méthode de financement n'a pas été divulguée et en toute honnêteté elle importe peu, Et puis , Une entreprise comme l'OCP , quand elle est bien geree devrait pouvoir investir sur fond propre , tout du moins une partie ....
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                    • #11
                      l'endettement n'est pas un problème si seulement si , l'argent emprunté ira dans les investissements qui génèrent de la richesse , donc qui peuvent payer les dettes ,c'est comme une entreprise qui s'ende pour investir suivant un bisness plan , mais ceci doit être mené par des managers à la hauteur ,dans le cas de l'OCP je crois que le problème ne se pose pas avec le gestionnaire actuel , pourvu qu'on le laisse travailler

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                      • #12
                        haddou

                        ca ne depend pas que de terrab et de a
                        la volonte du maroc, faut voir di cote de l'arabie saoudite et son mega projet d'extraction de phosphates, de l irak, algerie

                        le marche va etre bouleversee sous peu et le maroc est obligee de s'preparer certes mais il faut mesurer les risques

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                        • #13
                          K537

                          tu as tout à fait raison , il faudrait aller à la transformation des phosphates où l'OCP capitalise de l'expérience et développer la recherche comme le préconise son patron

                          Commentaire


                          • #14
                            Cell

                            Les banques ne peuvent que t emprunter si tu as un projet viable et generateur fde richesse comme celui. La BCE ou FMI ne se reguiront pas pour un investissement comme le TGV ...

                            Le Maroc a besoin de créer des richesse pour le futur car il n'en a pas. Serrer la ceinture n'est pas bon pour une economie qui n'a pas de base solide.

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                            • #15
                              Voir a partir de 4:30 pour le programme d'investissement...




                              Dernière modification par Hibiscus, 14 septembre 2013, 21h40.

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