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L'opposition syrienne va devoir compter sur ses propres forces

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  • L'opposition syrienne va devoir compter sur ses propres forces

    Le revirement des Etats-Unis, qui ont suspendu leur projet de frappes contre le régime de Bachar Al-Assad dans l'espoir que celui-ci consente à placer son arsenal chimique sous contrôle, a assommé l'opposition syrienne. "Pour notre peuple, c'est un lâchage, constate Burhan Ghalioun, l'un de ses dirigeants. On espérait un véritable engagement, une prise de conscience face à cette guerre menée par Bachar Al-Assad, la Russie et l'Iran. Mais visiblement, l'Occident va continuer à regarder, les bras croisés, le peuple syrien se faire massacrer." Burhan Ghalioun ne mâche pas ses mots. Figure de la Coalition nationale syrienne (CNS), la principale plateforme d'opposition au régime, il fustige la "trahison", la "démission" et "l'absence de tout sens des responsabilités" des Etats-Unis. La proposition, présentée lundi 9 septembre par Moscou et acceptée par Damas, de démanteler l'arsenal chimique syrien est vue par la Coalition comme une "manœuvre politique destinée à faire gagner du temps" à Bachar Al-Assad.
    L'opposition syrienne se retrouve donc dans l'obligation de redéfinir sa stratégie. Alors que les insurgés se préparaient depuis la fin août à s'engouffrer dans la brèche qu'aurait pu ouvrir un bombardement américain, "les efforts visent désormais à obtenir un simple accroissement du soutien financier et militaire sur le terrain", selon la politologue syrienne Bassma Kodmani.

    Le général Salim Idriss, chef de l'Armée syrienne libre (ASL), a réclamé aux pays soutenant la rébellion d'augmenter leurs livraisons d'armes. Jeudi, le Washington Post a révélé que les premières livraisons d'armes légères et de munitions des Etats-Unis ont débuté il y a deux semaines. Le président syrien a toutefois exigé, comme préalable à toute négociation sur son arsenal chimique, la cessation de ces transferts aux "terroristes". "L'opposition va devoir compter sur ses propres forces et certains pays arabes pour l'aider à renforcer sa puissance militaire. Cela va prendre plus de temps", craint Burhan Ghalioun. Le facteur temps est pourtant décisif, soulignent les opposants, face aux groupes extrémistes dont l'influence sur le terrain est croissante.
    LA FRANCE ISOLÉE
    "L'Occident ne pouvait refuser de suivre la voie diplomatique avant de frapper, tempère Ayman Abdel Nour, le rédacteur en chef du webzine d'opposition All4Syria. Bachar Al-Assad le sait très bien. Il va en jouer, avec la protection des Russes, jusqu'à ce que l'Occident lui impose un calendrier serré." Tous prédisent l'échec de ce processus, alors que les raids aériens contre la population ont repris en Syrie. "Il ne faut pas se contenter de retirer l'arme chimique, l'outil du crime, il faut aussi juger devant la Cour pénale internationale l'auteur du crime qui a reconnu clairement posséder cet outil et accepté de s'en défaire", a déclaré le général Idriss.
    "Les négociations sur les armes chimiques sont insuffisantes, estime pour sa part Bassma Kodmani. Il faut les placer sous le chapitre VII de la charte des Nations unies et ouvrir les discussions afin de mettre un terme à la répression du régime." Elle dénonce un accord qui, en l'état, se fait aux dépens de la population syrienne et accroît l'isolement de la France, "dont la position demeure claire". "Le message implicite pour Bachar Al-Assad, c'est qu'il peut se refaire une virginité politique en rendant ses armes chimiques, comme Mouammar Kadhafi l'avait fait en 2004", souligne-t-elle. Elle appelle à "mettre le régime hors d'état de nuire", en l'empêchant d'utiliser la force de façon non discriminée, notamment ses armes lourdes et son aviation.
    La nouvelle donne diplomatique devrait alimenter les discussions durant l'assemblée générale de la CNS qui s'est ouverte, vendredi, à Istanbul, en Turquie. Les participants y débattent notamment de l'élargissement de la Coalition – une intégration de la composante kurde est envisagée –, et de la structuration de la chaîne de commandement au sein de l'ASL. "On doit réviser notre politique étrangère en se concentrant sur les pays qui nous soutiennent le plus. On pense mettre en place une instance de concertation permanente entre l'ASL, la Coalition et les pays du Golfe", soutient Burhan Ghalioun, qui espère "plus de sérieux" de la part du groupe des Amis de la Syrie, qui réunit les principaux alliés occidentaux et arabes de l'opposition.
    L'accent devrait également être mis sur la gestion et l'administration des zones libérées. Une tâche qui incombe au gouvernement dont la CNS veut se doter mais qui n'a toujours pas vu le jour. Un nouveau premier ministre devrait être élu ce week-end, après la démission début juillet de Ghassan Hitto, le premier titulaire de ce poste, qui avait échoué à former son équipe.
    Le Mondefr

  • #2
    Ils me font rire ces va-nu-pieds, ils croient sérieusement que leurs vies valent quelque chose aux yeux des occidentaux.
    Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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    • #3
      en d'autres termes l'occident leur adresse le message suivant: tout ce que ns avons pu faire pour vs, est que vs ne crevez pas par des armes chimiques, le reste, debrouillez vs, faites vs exploser dans les souk par ex.!

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      • #4
        Mais visiblement, l'Occident va continuer à regarder, les bras croisés, le peuple syrien se faire massacrer." Burhan Ghalioun ne mâche pas ses mots.
        .
        Les Harkis du 21 siècles affichent leurs intentions en faisant appel aux occidentaux ..
        Roukhss ..
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          Elysium,
          les ricains ont même massacré une grande partie de leurs indiens pour prendre leurs terres :22:

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          • #6
            Les Harkis du 21 siècles affichent leurs intentions en faisant appel aux occidentaux ..
            attention toba, celá ne plairai surement pas aux bel court, Barthez, hben et co, faut pas les appeler harkis, mais des révolutionaires

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            • #7
              Salut Toba

              Par caprice !!!
              pour noyer dans le plaisir , ceux qui vantent BHL et Israel ?
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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