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Enseignement au Maroc : Une étude de la Banque mondiale remue le couteau dans la plaie

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  • Enseignement au Maroc : Une étude de la Banque mondiale remue le couteau dans la plaie

    15.09.2013
    Par Mohammed Jaabouk


    L’enseignement au Maroc est dans un état pitoyable. En dépit des milliards de dollars alloués à ce secteur, les bons résultats ne sont pas au rendez-vous. Après que le roi Mohammed VI ait dressé, dans son discours du 20 août, un tableau sans concession sur la contre-performance du secteur, une étude de la banque mondiale remue le couteau dans la plaie : 76% des élèves ont un niveau faible en matière scientifiques. Il en est de même quant au niveau de lecture des écoliers en primaire

    « Le système éducatif marocain a indubitablement progressé sur le plan de l’élargissement de l’accès à la scolarité, mais des progrès restent à faire au niveau de la qualité ». Tel est le constat d’une étude de la Banque mondiale, publiée le 11 septembre. Elle fait suite au prêt de 100 millions de dollars, accordé à Rabat, le 28 mai dernier, pour justement la réalisation de cet objectif. C'est le deuxième prêt après celui de 2010 du même montant. A l'issue du diagnostic, l’institution financière enjoint au gouvernement marocain de lancer de réformes urgentes à même de rehausser le niveau des élèves.

    Le document de la BM rappelle, en effet, que depuis 1999, le royaume « a mis en place des programmes visant à remédier aux problèmes du secteur. Il a d'abord lancé la Charte nationale d'éducation et de formation 1999-2008, puis le Programme d'urgence 2009-2012 pour la réforme de l'éducation et plus récemment le Plan d'action 2013-2016 pour la réforme de l'éducation », sans pour autant que ces initiatives soient accompagnées de succès.

    76 % des élèves marocains ont un niveau faible en mathématiques
    Une fois le constat énoncé, le document aborde les maux du système éducatif marocain. Chiffres à l’appui, il cite l’enquête des TIMMS (Trends in International Mathematics and Science Study) menée en 2011. Ses conclusions ne sont guère clémentes avec les responsables de l’enseignement de chez-nous : « 76 % des élèves marocains de 4e année n’atteignaient même pas le premier des quatre niveaux de référence en mathématiques et aucun ne parvenait au niveau supérieur ».

    Alors qu’aux Pays-Bas, 59% ont atteint ce seuil, Japon : 70%, la Corée du sud : 74%, le Norvège : 48%. Et même dans la région MENA, nous sommes, malheureusement, en queue du peloton : Oman fait mieux que le royaume avec un score honorable de 30%, le Qatar : 34%, le Bahreïn : 37%, les Emirats : 37% et la Tunisie avec 26%. Petite consolation, et qui pourrait à la rigueur être brandie par les responsables pour justifier l’injustifiable, selon la même enquête sur les TIMMS de 2011, le royaume se place devant le Yémen : ce pays à une moyenne de 16% alors que nous 24%.

    Les TIMMS s'intéressent aux performances scolaires en mathématiques et en sciences des élèves. Elles sont réalisées tous les quatre ans depuis 1995.
    Il n’y a pas que ces deux branches où l’enseignement de chez-nous accuse du retard. Toujours en 2011, les enquêtes PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study ), mesurant les performances en lecture des élèves de l'école primaire, ont conclu à « la faiblesse du niveau d’apprentissage des élèves marocains de 4e et 8e années par rapport à leurs camarades des autres pays (35, ndlr) participants ».

    Déjà en 2007…
    En 2007, la Banque mondiale avait publié un rapport sur l’enseignement dans la région MENA, dans lequel le Maroc occupe les dernières places. En voici quelques saillants échantillons. Au niveau de l’IPG (indice de parité entre les genres) : « Aujourd’hui tous les pays sauf Djibouti, l'Égypte, l’Iraq, le Maroc et le Yémen ont des IPG d’au moins 0,95% pour tous les niveaux d’enseignement ».

    Quant aux résultats du TIMSS, dans la région MENA : « l’Iran et la Jordanie ont eu les meilleurs résultats en sciences, tandis que le Liban et le Maroc en ont eu les résultats les moins bons. Pour les mathématiques, la Jordanie et le Liban ont eu les meilleurs scores, tandis que le Maroc et l’Arabie saoudite ont eu les résultats les moins bons ».

  • #2
    Le développement d'un pays peut t' il se faire quand la population est illettrée et analphabète et ou la mangeure partie des ressources financières est du travail manuel .

    Commentaire


    • #3
      Je me demande a quoi c'est du cette différence de niveaux en maths, surtout qu'au niveau primaire c'est basique et donc il ne doit pas y avoir trop de différence. Mais il faut voir le type d’échantillonnage qu'ils ont pris pour comprendre ...

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      • #4
        salam
        le suis d accord a 100/100 l enseignement au maroc est vraiment dans un etat pitoyable tout est a refaire a commencer par former les enseignants, il faut tout revoire du debut a la fin

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        • #5
          A qui la faute de la faillite de l''Ecole publique marocaine ?

          L’arabisation, la surcharge des classes et programmes, l’absence de matériel didactique mis en cause


          Déjà en 1989, SM Hassan II avait tiré la sonnette d’alarme suite aux bas résultats du bac. SM Mohamed VI, 24 ans plus tard, le fait encore plus fort pour signifier la faillite de notre Ecole. Bien des organismes internationaux en Education ont fait de même en vain depuis des décennies. Ils ont tous et toujours classé l’Ecole publique marocaine en bas de l’échelle des Ecoles des Nations. Appelons ici de leurs noms, sans ambages et sans ordre certains démons qui habitent notre Ecole.

          1) Arabisation à outrance : Depuis 1956 l’Ecole publique, le makhzen, l’Administration, les Médias, et la Cité imposent la langue arabe dans un pays où la majorité de la population n’est pas arabe. Les langues européennes sont diabolisées, le tamazight méprisé, la langue arabe sacralisée à dessein. Mais les professeurs d’arabe affirment que les jeunes en terminales (lycée) ne maîtrisent pas l’arabe. Ils ont subi des milliers d’heures d’enseignements, de conditionnements et de dressages à l’arabe.

          Les programmes officiels scolaires à contenus culturels et identitaires (littérature, histoire, religion) sont d’obédience Moyen Orientale, sans liens avec notre assise amazighe, et nos racines africaines. En Démocratie ces contenus installent les valeurs universelles de morale d’éthique et de citoyenneté non le refus du non arabo-musulman.

          Les programmes à contenus scientifiques sont similaires de ceux de nos voisins du Nord (Europe). Les buts et les contenus sont d’un niveau élevé, et bien assimilés, ils préparent les élèves au Supérieur. En général à la fin du Lycée les jeunes étudient la science faite et à la Faculté celle qui se fait. Nos manuels scolaires de mathématiques, physiques, de chimie des sciences de la vie et la terre (SVT) et de géographie sont très similaires à ceux d’Europe (Exemples, plans, démarches, photos, courbes, schémas, figures, données, exercices, terminologie).

          Les manuels européens contiennent des centaines de termes d’origine latine. Ils ont été forgés avec patience par les savants pour décrire des faits observés, élaborer des trames de concepts et théories. La traduction du discours, des termes scientifiques et la transposition didactique ont été hâtifs.

          L’arabisation a été certes, confiée à des enseignants vétérans du Primaire et du Secondaire, toutefois ils n’ont pas eu de formation en étymologie et en linguistique en français, ou en arabe classique. Les musulmans ont contribué à l’essor de la science en se dotant à l’époque de termes arabes adéquats. Mais la pensée, la science et la technique, ont connu un essor sans précédent depuis le Moyen Age. La langue arabe ne contient pas assez de termes scientifiques car les arabes ne font plus la science

          La traduction ne trouve pas les termes équivalents précis dans les lexiques arabes disponibles. Elle est soi littérale (termes latins transcrits) ou impuissante à trouver des termes précis univoques. Elle impose aux élèves des termes officiels équivoques extraits d’un autre contexte et d’un autre temps (Mots ésotériques, mots sans sens, mots préfabriqués, néologismes confus, mots polysémiques) Par ailleurs il n’y a pas de consensus sur la terminologie scientifique d’un pays arabe à l’autre. La science et la technique avancent à pas de géant, et la traduction en arabe piétine à pas de vieille tortue.

          Résultats :
          L’élève marocain se voit imposer des centaines de termes dont le sens est impénétrable. Ils évoquent dans son esprit des idées éloignées des phénomènes étudiés et des concepts en étude. Le discours scientifique élaboré (écrit ou oral) à partir de ces termes est souvent inextricable L’élève marocain est ainsi induit en erreur par les fausses représentations crées par l’arabisation hâtive. Il est mis devant des obstacles épistémologiques qui entravent la formation de son esprit scientifique.

          Il lui faut beaucoup de temps et d’esprit critique pour se sortir de ce sombre labyrinthe où il est mis Le pire c’est qu’une fois le bac obtenu il doit oublier tous ces termes enracinés dans sa mémoire. Sans transition il passe d’une langue à une autre complètement différente : Il doit faire ses études supérieures et sa formation professionnelle en français, langue non maitrisée, souvent diabolisée

          2 Echec délibéré de l’enseignement du français :
          Les langues vivantes sont les outils universels de la technique, de la science, de la finance, des affaires, PME, commerce, communications entre tous Le Maroc est à des milliers de lieux de l’Arabie-Heureuse et à des brassées de nage de l’Europe. L’Economie du Maroc dépend de l’Europe. Des millions de marocains travaillent et vivent en Europe Pourtant l’enseignement des langues européennes dont le français, l’espagnol, l’anglais, est inefficace. Presque tous les élèves des Terminales ne peuvent ni comprendre, parler, lire ou écrire en français.

          Ils ne peuvent converser en français ou espagnol alors que nos parents (analphabètes) le faisaient bien. Rares sont nos candidats au bac qui lisent sans peine un paragraphe des œuvres au programme Ils ne peuvent profiter de l’INTERNET source inépuisable de documents pédagogique en français, anglais (vidéos, films, schémas, données, courbes, textes, illustrations animées, cours, exercices solutions).

          Communiquer avec les jeunes d’Europe dont leurs cousins pourtant disponibles, leur est impossible. Ils sont incapables de produire un texte simple et intelligible dans la langue de Voltaire et de Molière Ils transcrivent ridiculement l’arabe dialectal en alphabet latin dans leurs messages téléphoniques. Il fut un temps lointain où les élèves marocains réussissaient des dictées ardues au CEP et au Brevet. Aujourd’hui, il est impossible de demander à nos élèves de la classe du bac de jouer une pièce de théâtre de Molière. Ils ne peuvent plus rédiger un récit ou élaborer un essai argumentatif en français (De nos jours ils sont tenus de passer des tests de langue française pour étudier en France, Canada !).

          Résultats :
          La majorité des candidats au bac ont de très mauvaises notes en français à l examen régional. Ils ne comprennent pas le texte, ne déchiffrent pas les questions, ne s’expriment pas sur le sujet proposé. Ils remettent des copies presque vides après deux longues heures de calvaire et honte Avoir ici une très basse note en français cela signifie une basse note dans l’examen régional qui compte pour 25% au bac Une basse note à cet examen ( souvent due au français) restreint fort, tout espoir de réussir le bac, et donc de l’avoir avec mention. Par ailleurs l’enseignement Supérieur et la formation technique professionnelle sont en français, en anglais, rarement en arabe.

          Injustice sociale flagrante portée par la masse populaire par obéissance séculaire à l’Etat(Makhzen). Ainsi un bachelier marocain nul ou faible en français ne peut pratiquement pas aller bien loin. Les formations courtes (ISTA, BTS), presque toutes les licences et les grandes Ecoles sont en français. Il se trouve en amphi devant des profs qui parlent un français académique, il ne comprend rien Il ne déchiffre pas les cours polycopiés, il répond à l’examen final en charabia. Il échoue, il abandonne…. Les concours de recrutement dans la Fonction Publique exigent le français pour les meilleurs postes. Dans le Privé le plus petit emploi (aide-comptable, centre d’appels) nécessite des base du français. Que reste t-il au jeune arabisé même diplômé (droit, littérature, études islamiques) : presque RIEN ! Il finit dans le chômage éternel, dépend de la famille, au mieux dans les petits métiers de l’informel


          ... A suivre

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          • #6
            3) Langue amazighe ignorée :
            Le Maroc est un pays d’assise surtout amazighe. La langue amazighe est la langue mère d’à peu près tous les marocains. L’arabité a été imposé de force à tous les marocains. A l’Ecole : matraquage arabiste, prosélytisme islamiste, déni de l’amazighité du pays et son Histoire. La résistance amazighe et la volonté du Roi (Aglid) tentent de lutter contre cette injustice délibérée (discours d’Ajdir, la création de l’IRCAM, l’adoption de tifinagh, officialisation de la langue amazighe). Dans la réalité rien n’a changé car des pieuvres, crocodiles et démons arabistes sont partout dirait-on. Le linguicide délibéré de la langue amazighe continue.

            Pour les amazighs l’Ecole du pays n’est pas un lieu d’équité. Ils y sont poussés pendant de longues années à sacrifier leur identité amazighe sur l’autel du défunt panarabisme. Bien qu’elle ait produit des milliers de cadres il n’en reste pas moins que l’Ecole publique marocaine est responsable de la dissimulation de l’Histoire amazighe, du rejet de la culture amazighe et le risque certain de la disparition à jamais de la langue amazighe

            4) La surcharge des classes
            :
            Il est impossible à n’importe quel enseignant, vétéran ou non de bien faire son devoir de pédagogue dans le contexte actuel des classes surchargées. Au Primaire les élèves, encore enfants, doivent apprendre à lire, écrire (arabe, amazigh, français) et à calculer. Voilà des buts difficiles à atteindre en classes surchargées. Au Collège les élèves sont en pleine maturation mentale et Ils sont dans un cotexte nouveau (plusieurs profs au lieu de 2 maîtres). Il leur faut de l’assistance didactique personnalisée impossible aussi dans des classes surchargées.

            Les élèves des Lycées sont des adolescents durs de caractères et pour causes. Ils subissent des transformations en tout (Evolution biologique, physique, psychologique, sociale, morale, éthique). Ils ne se contrôlent pas, ils révoltent contre les parents et la société, se rebellent avec effronterie contre les enseignants.

            Selon les grands pédagogues l’effectif d’une classe gérable ne doit pas dépasser ici 25 élèves Nous avons à affronter nous les enseignants des lycées et en Terminale non 25 élèves mais 50 ados révoltés. Sur une heure d’enseignement au moins 1/3 du temps dans ces conditions est consacré à la gestion. (Indiscipline, chahut, bagarres, invectives, harcèlement, cigarettes, projectiles). Ils font la loi au lycée et en classe.

            L’enseignant est cependant tenu par un échéancier à transmettre des contenus, faire des contrôles Dans ce contexte l’enseignant transmet avec peine les contenus programmés. Les bons élèves les enregistrent et ils les restituent servilement tels quels lors des contrôles tout en fraudant. Les autres élèves suivent mal le rythme, enregistrent mal ou pas du tout leurs cours dans cette classe-souk Dans les années 60-70 nous avions des terminales à effectif normal Nous avions le temps de bien connaître chacun de nos élèves (leurs lacunes, leurs erreurs, leurs obstacles, leurs représentations et problèmes personnels) Nous avions le temps de les assister et ils avaient le temps d’assimiler. De nos jours au vu de ces classes monstres et de l’horaire surchargé, il est difficile voire impossible aux professeurs du Public d’assurer leur rôle de pédagogues (Ils ne font pas de l’Education, ils font de l’Instruction).

            Par ailleurs ils sont habitués à des changements de discours pédagogique officiel à chaque arrivée d’un nouveau patron au MEN. Chaque ministre arrive avec ses conceptions ou celles de son parti politique Dans le contexte de groupe-classe-monstre aucune réforme n’est réalisable et aucune démarche n’est applicable. Tout a été essayé et tout bute contre l’obstacle de classes pléthoriques. Ainsi, dans les années 80-90 la pédagogie par objectif PPO était à la mode.

            L’enseignant est tenu d’indiquer les objectifs de son cours comment les réaliser et comment évaluer le degré de réalisation. Tout ceci est rationnel surtout pour l’enseignement des disciplines scientifiques et des langues vivantes. Mais, arrivé devant une classe de 50 élèves de surcroît difficiles, l’enseignant oublie vite sa belle liste d’objectifs… Il n’en a plus qu’un seul, obsessionnel, maintenir l’ordre, transmettre le plus de connaissances.

            Par la suite depuis les années 1990-2010 c’est la charte nationale avec l’arrivée de la pédagogie par compétences (PPC). C’est un changement de paradigme pédagogique Là avec la plus belle des volontés mêmes les enseignants vétérans et chevronnés ne peuvent appliquer la PPC dans des classes surchargées. L’enseignant se doit d’aider chacun de ses élèves à construire de nouvelles compétences ou à développer celles déjà existantes Les connaissances certes importantes servent de support. Les compétences générales ou spécifiques demandent beaucoup de temps et de patience pour s’installer ; Elles sont difficiles à évaluer. La PPC est applicable dans les ex-classes de travaux pratiques avec des groupes restreints Là, les élèves ont le matériel didactique nécessaire, ils peuvent dialoguer entre eux et avec l’enseignant qui est disponible.

            Dans les classes surchargées l’enseignant est obsédé par les problèmes de discipline. S’il arrive à transmettre un contenu cohérent malgré le brouhaha ambiant il se considère heureux et il a la bénédiction de l’inspection d’autant plus qu’il travaille sans aucun matériel didactique. Il a des manuels, un tableau noir, la craie, sa voix, c’est tout. Avec des classes à effectif normal les enseignants marocains sont capables d’applique la PPO et la PPC ou toute autre démarche surtout si en plus ils ont du matériel didactique.

            5 )Mascarade de l’enseignement scientifique :

            Les élèves de nos lycées publics font de l’écologie sans sortir de leurs bidonvilles-prisons Ils n’ont jamais vu l’arganier, l’amandier, le cèdre ni les sols en terrasses ni les sangliers (citoyens protégés du Souss !). Nos élèves font la géologie sans voir des montagnes, des plis ou failles. Ils étudient les roches sans voir le granite, le basalte, le grès, quartzite, quartz, calcite. Ils font de la biologie et de la physiologie sans expérimenter, ils subissent des heures de cytologie sans microscope ! Les élèves des classes scientifiques de nos lycées font de l’optique sans toucher ou voir une loupe, un microscope, prisme, spectroscope, jeu de miroirs, écran. Ils étudient l’électricité durant des heures sans manipuler un appareil de mesure ou au moins voir leur prof mesurer (ampèremètre, voltmètre, oscilloscope, ohmmètre)

            Ils n’ont pas vu fonctionner une diode, un transistor une résistance, un condensateur une bobine et les enregistrements sur l’oscilloscope. Ils étudient le magnétisme sans manipuler une simple boussole ou voir fonctionner un tesla-mètre. Ils font la mécanique sans manipulations même simples (tables, poulies, chronomètre, ressort) Les élèves de nos classes scientifiques font de la chimie pendant des années sans toucher à un tube à essai, sans voir un seul acide, une base, un alcool, sans jamais voir ou faire de simples essais de dosage.

            Au temps des NTIC les vidéos bien faites sont disponibles sur internet il suffit d’un PC et son écran. Il fut un temps dans les années 60-70 je m’en souviens encore où nous les enseignants étions obligés de faire des TP en groupes restreints Et pendant la séance dite de cours nous étions tenus de faire des démonstrations pratiques devant nos élèves ou avec leur aide. Si par malchance l’inspecteur arrive et que vous ne faites pas de véritables TP ou une illustration de cours alors, là, vous risquez un très mauvais quart d’heure et surtout un rapport d’inspection qui vous laissera amer pour le restant de la vie. Mais en fait avec le recul on s’aperçoit que les TP, les TD les illustrations de cours d’antan forment l’esprit des élèves Avec l’aide du professeur ils observent et mesurent des phénomènes naturels, émettent des hypothèses, élaborent des graphes à partir des résultats et t établissent des relations mathématiques si possible, proposent des interprétations dans le cadre des théories en vigueur.

            6) Conclusion :
            Ce sont ces démons (arabisation, échec de l’enseignement des langues, lingucide amazigh, classes surchargées, manque de matériel didactique) qui poussent les familles mêmes aux ressources bien limitées (dont les enseignants du Public) à envoyer leurs enfants aux écoles privées. Là, leurs enfants sont dans un environnement agréable, et dans des classes à effectif normal. Ils ne subissent pas le dressage arabisant des profs barbus de corps et des voilées d’esprit. Ils finissent par maîtriser le français, ce qui leur permet de réussir leurs examens, leurs études supérieures et leur vie professionnelle. Ils ont du matériel didactique et informatique disponible. Ils font des excursions (Ecologie, géologie, géographie, Histoire, Musées, expositions d’arts). Ils manipulent les instruments d’observations et de mesure en Physique, SVT. Ils font les sciences expérimentales non au tableau noir avec craie mais dans des laboratoires avec instruments. Ils développent leurs compétences d’expressions, de raisonnements et leurs acquis sont solides. La plupart des familles supportent cet effort financier durant les études primaires.

            Mais depuis quelques années elles vont plus loin jusqu’à la fin du collège. Bien des familles préfèrent pour leurs enfants les lycées privés. Là, ils évitent l’absentéisme des professeurs et l’absence de leurs enfants est immédiatement signalée. Leurs enfants ne sont pas souvent dans la rue donc moins exposés à la drogue et la délinquance.

            Azergui Mohamed
            Pr universitaire retraité
            20 Septembre 2013
            Dernière modification par jawzia, 21 septembre 2013, 16h47.

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            • #7
              salam

              jawzia toujours a remue le couteau dans la plaie

              quand il sagit de TOUT CE QUI TOUCHE LE MAROC

              Commentaire


              • #8
                Les élèves de nos lycées publics font de l’écologie sans sortir de leurs bidonvilles-prisons Ils n’ont jamais vu l’arganier, l’amandier, le cèdre ni les sols en terrasses ni les sangliers (citoyens protégés du Souss !). Nos élèves font la géologie sans voir des montagnes, des plis ou failles. Ils étudient les roches sans voir le granite, le basalte, le grès, quartzite, quartz, calcite. Ils font de la biologie et de la physiologie sans expérimenter, ils subissent des heures de cytologie sans microscope ! Les élèves des classes scientifiques de nos lycées font de l’optique sans toucher ou voir une loupe, un microscope, prisme, spectroscope, jeu de miroirs, écran. Ils étudient l’électricité durant des heures sans manipuler un appareil de mesure ou au moins voir leur prof mesurer (ampèremètre, voltmètre, oscilloscope, ohmmètre)

                Ils n’ont pas vu fonctionner une diode, un transistor une résistance, un condensateur une bobine et les enregistrements sur l’oscilloscope. Ils étudient le magnétisme sans manipuler une simple boussole ou voir fonctionner un tesla-mètre. Ils font la mécanique sans manipulations même simples (tables, poulies, chronomètre, ressort) Les élèves de nos classes scientifiques font de la chimie pendant des années sans toucher à un tube à essai, sans voir un seul acide, une base, un alcool, sans jamais voir ou faire de simples essais de dosage.
                On faisait tout ça, au moins a un degré acceptable. La faille doit être dans les écoles et lycées du milieux rural et des petites villes probablement, c'est ça le problème des journalistes marocains ils font dans le blabla et ils s'auto flagellent sans donner aucuns chiffres ni études pour qu'on puisse les prendre au sérieux. C'est un professeur universitaire en plus! Sans chiffres sérieux ni analyse chiffrée ...
                Dernière modification par soufiane-oujda, 21 septembre 2013, 18h14.

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                • #9
                  A qui la faute de la faillite de l''Ecole publique marocaine ?
                  La faute est aux moyens. Quand on démocratise, il faut beaucoup de moyens pour préserver la qualité. Même l'Algérie, pourtant plus riche, peine à relever ce défi.

                  Commentaire


                  • #10
                    école maternelle , école primaire , collège , lycées , université , plus les institues de Formations ....

                    sa fait beaucoup d'argent pourquoi ne pas justement trouvé une alternative en regroupant en grand pôle d'éducation ?

                    Le Primaire (maternelle et primaire) et le secondaire (collège et lycées) + la Fac et la Formation Professionnelle ...

                    rendre la scolarisation obligatoire de 5 ans a 15 ans ; 5 ans pour le primaire et 5 ans pour le secondaire généralisé ce type d'éducation pour que au moins la base puissent être éduqué a nos enfants ?

                    revoir les programme scolaire pour qu'il soit adapté a la réalité marocaine + la préparation au monde du travaille et la spécialisation se fera a la FAC et au seins des institues de formations professionnelle ....

                    essayé de faire des partenariat Publique Privé de façon a allégé le poids sur les finances de l’État....

                    Commentaire


                    • #11
                      le budget de l'éducation c'est pas un trou sans fond comme l'est le secteur de la santé normalement donc sont problème est avant tout politique et une question de courage

                      Commentaire


                      • #12
                        Au maroc l’état se trouve totalement sans idées a propos de l'éducation a mon avis, même les discours de M6 le prouvent quand il parle des ofppt et quand il demande aussi aux anciens ambassadeur US de lui aider a reformer l'enseignement au maroc. De même les diplômés chômeurs qui est devenu un vrai phénomène au maroc, les masters en allemagne et au USA ils créent de la richesse et au maroc c'est un fardeau sur l’état. C'est un problème fondamental et M6 et sa clique semblent a court d'idées ...

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                        • #13
                          Qu'il me nomme ministre de l’Éducation national , de l'enseignement supérieurs , de la Formation professionnelle , et de la Formation des cadre .

                          et il verrai le M6 si je ne lui fait pas le ménage aux seins de ses usines a ânes et chômeurs .

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                          • #14
                            M6 manque de courage a affronté les Syndicats et les Parties ainsi que les notables .

                            il faudrait une réforme agraire ont sait tous que tant que nos terre sont aussi morcelé que le Maroc n’atteindra JAMAIS sont auto suffisance alimentaire et encore moins exporté .

                            ont sait tous que tant que les grimates existe le secteur du transport restera un secteur mafieux et mal Équipé désorganisé et ne couvrira pas tous le territoire national avec tous ce que sa à comme conséquence sur les accidents routiers .

                            la réforme de l'éducation tant que c'est les prof qui mène la danse le gouvernement ne pourra jamais imposé quoi que ce soit a ce secteur

                            sur le Sahara tant que le Maroc n'impose pas un règlement globale des contentieux territoriaux avec nos voisin du nord et de l'est ainsi que avec le Front polisario avec éventuellement un effort territoriale a faire

                            et même sur le développement économique tout court tant que ces problème de territoire et de frontière persiste le Maroc ne pourra JAMAIS se développé correctement et dire le contraire c'est ne pas connaitre la réalité sur ce sujet .

                            et bien d'autre

                            j'ai un vrai programme mais bon je suis qu'un sujet citoyen comme un autre pas fils d'un fassi ou d'un berrada ...hihihih

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                            • #15
                              ajadjiith

                              Je ne serai pas contre que tu essaye ton programme, car même si tu foire tu ne peux faire pire que ce qu'ils ont fait déjà ... et ça se voit qu'ils sont a court d'idées sur ce niveau la pour le moment.

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