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    DRS : jeu dangeureux du clan Bouteflika

    El Watan - 16/09/2013

    Le DRS démantelé, Bouteflika gagne sa bataille contre le DRS, les services hors jeu, le général Mehenna Djebbar limogé, le général de corps d'armée Mohamed Mediène dit Toufik sur la touche... Un polar bien algérien.
    Que n'a-t-on pas lu ces derniers jours dans un flot de commentaires emphatiques, catastrophés pour certains, jubilatoires pour d'autres. Les chefs du DRS ont dû rire un bon coup en lisant toute la littérature pour une fois librement «subversive» contre leur service. La presse nationale écrite, les journaux électroniques et les réseaux sociaux ont littéralement explosé après l'annonce, par des voies masquées mais facilement identifiables, de cette prétendue mise au placard du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), l'ex-Sécurité militaire, par le président de la République. Un gros poisson pêché dans les «marais» des hauteurs d'Alger et qui a été servi comme un trophée de guerre, un coup de maître d'un Président pourtant souffrant. Une «pêche miraculeuse» qui a fait le tour d'Algérie en un clic. Connaissant l'effet d'annonce de cette vraie fausse nouvelle en Algérie où le DRS et son chef ont pris une dimension presque mythologique, le tsunami de réactions est garanti. Le (ou les) metteur(s) en scène de ce scénario à la James Bond ont réussi un joli coup de com'. Les Algériens, qui viennent juste de découvrir leur Président encore convalescent à la télévision, la voix quasi inaudible et le geste lent, sont subitement secoués par la violence et le fracas de ces décisions qui concernent le DRS.

    Une sombre opération de com'

    Le message subliminal de cette opération de marketing politique de très haut vol consistait à présenter Abdelaziz Bouteflika comme le vrai «rab edzayer», c'est-à-dire plus haut que le fameux général Toufik. Ce qui n'est pas faux d'un strict point de vue constitutionnel. Aussi fort soit-il, le chef des «services» est sous l'autorité du président de la République, voire du chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah. Mais à quelques mois de l'élection présidentielle plutôt indécise, le dessein du clan présidentiel est de marquer des points pour au mieux garantir un éventuel 4e mandat, au pire s'assurer que le successeur soit issu de ses rangs pour se prémunir contre de possibles mauvaises surprises. Sauf que les concepteurs de ce coup de poker menteur ont un peu franchi la ligne rouge. L'exploitation médiatique qui a été faite, sans doute à dessein, de cette réorganisation du DRS a sensiblement écorné son image. En filigrane des commentaires, ce service a été dépeint comme le méchant face à un Président redresseur de torts. A tort...
    Question à un dinar : est-il raisonnable de jeter en pâture ses propres services secrets sur l'autel des appétits politiciens ? Abstraction faite des méfaits du DRS qui a totalement régenté la société algérienne depuis deux décennies et retardé la démocratisation du pays, il est tout de même irresponsable de le livrer comme un vulgaire appareil dont l'Algérie pourrait se passer.

    Bouteflika en redresseur de torts... à tort

    C'est tout de même des services secrets du pays qu'il s'agit. Et donc de la sécurité nationale. Cela dit, en examinant les mesures prises par le président de la République d'élaguer le DRS de certaines missions qui lui étaient dévolues jusque-là, on s'aperçoit qu'il s'agit plus d'une tempête dans un verre d'eau...
    Ainsi, s'agissant de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) dissoute par le président de la République, il faut rappeler que c'est Bouteflika himself qui l'a créée par décret présidentiel, en 2010, au sein du DRS. Le fait qu'elle soit dissoute ne signifie pas forcément que le DRS sera tenu loin des enquêtes sur la corruption, comme suggéré. Il faut savoir en effet que les agents du DRS ont la qualité d'officiers de police judiciaire ; ils sont donc liés de fait à la justice. «Comment alors ce département enquêtait avant la création de cette direction, il y a trois années», s'interroge une source bien informée. Il appartient désormais aux «services compétents» de la Gendarmerie nationale et ceux de la police nationale de s'acquitter de cette tâche pour laquelle ils sont suffisamment outillés. S'agissant de la direction centrale de la sécurité de l'armée (DCSA), placée dorénavant sous l'autorité du chef d'état-major par le Président, c'est un simple retour au bercail. Notre source explique que cette direction, dirigée par le général-major Mehenna Djebbar, relevait historiquement du secrétariat général du MDN jusqu'en 1990, année de la création du DRS.

    Le DRS, du bourreau à la victime...

    Son rattachement au DRS était dicté, d'après nos sources, par la «dérive sécuritaire» des années 1990. Le colonel Mediène dit Toufik fut son dernier responsable, avant qu'elle ne soit transférée, à la faveur de la réunification des services secrets, sous le sigle unique de DRS. Nos sources précisent ainsi que la mission de la DCSA ne cadre plus avec le contexte sécuritaire actuel, qui n'a rien à voir avec la menace des années 1990.
    Il serait donc plus juste de parler d'une réorganisation du DRS pour se recentrer sur son «métier» de base, qui est celui de la collecte du renseignement stratégique et de la sécurité nationale, dont la DSI dirigée par Bachir Tertag est la colonne vertébrale. Quant au général-major Mehenna Djebbar, patron de la DCSA «jusqu'à il y a six mois», limogé selon certains journaux, il hérite du poste de chef du bureau d'organisation. Une responsabilité qui le place juste en dessous du chef du DRS puisqu'il devra coiffer «toutes les structures opérationnelles», précise une source bien informée. Pour le général Djebbar, c'est donc in fine un retour à la «maison mère», le DRS, après s'être libéré de la sécurité de l'armée confiée au général-major Lakhdar Tirèche, qui vient d'être installé dans ses nouvelles fonctions.

    Le trio Toufik-Tertag-Djebbar se reconstitue

    Enfin, la dissolution du fameux et fumeux centre de communication et de diffusion (CCD) du DRS - dirigé durant un mois par le colonel Okba qui avait remplacé à ce poste le colonel Fawzi - est juste une bonne nouvelle pour les journaux et les journalistes. Nos sources expliquent cette décision par «l'inutilité» d'un tel service à l'heure d'internet et des réseau sociaux, en plus du fait qu'il a «terni l'image» du DRS, réduit à distribuer la manne publicitaire à des médias clientélisés, qui plus est n'ont aucune audience.
    Où est donc ce «démantèlement» du DRS et où sont ces limogeages en série de ses chefs, soufflés par le clan présidentiel et relayés par les médias périphériques pour d'insondables calculs politiques ? S'il est connu qu'en politique, tous les coups sont permis, il ne faut pas perdre de vue que la sécurité nationale prime sur le destin de n'importe quel personnage, fut-il le président de la République. L'Algérie est un pays si fragile qu'il peut déraper au moindre coup fourré de ce genre. C'est un jeu dangereux.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Exact pour les journaux c'est important quand un journal sera censuré ça sera plus de la faute du DRS mais ce lui de Louh ou Belaiz!

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    • #3
      Un président qui jusqu’alors a coexisté avec le DRS, alors qu’il est mis à terre par la maladie ne peut ni psychologiquement ni moralement être à l’origine de la campagne menée contre les puissants services. L’approche des élections et l’éviction probable du clan des BOUTEFLIKA a obligé ces derniers à sortir du bois et jouer leur va- tout et leur joker. L’hypothèse d’un appel au secours de Paris évoquée par Hassan BOUABDELLI est possible. Le plan concocté avec l’aide des soignants du Président est simple. Prendre en main le parti le mieux organisé pour les élections, SAIDANI à la tête du FLN et handicaper pour les mois à venir le DRS pour que ses candidats soient défavorisés. MEDIENE aussi brillant qu’il soit est très prudent et « loyaliste » pour la forme et pour l’opinion. Il sera obligé de respecter les ordres qui viennent d’El Mouradia. Le temps de remettre de l’ordre dans ses pions et de prévoir une parade et BOUTEFLIKA se succède à lui-même ou son frère aura mis en selle son favori.
      La maladie n’épargnant personne, TOUFIK qui a 74 ans doit lui aussi avoir des soucis. Ce que n’ignore pas le clan adverse et l'encourage.
      Dernière modification par KHORE, 16 septembre 2013, 15h34.

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      • #4
        Exact pour les journaux c'est important quand un journal sera censuré ça sera plus de la faute du DRS mais ce lui de Louh ou Belaiz!
        avec tous les scandales de corruption, les pb de santé des Algériens et la mal vie des jeunes, un Président sur une chaise roulante et la bagarre au sommet accroit le désarroi des citoyens et fragile la société. Il suffira de peu pour les mal intentionnés pour provoquer une guerre civile.

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        • #5
          presse francophone poubelle!

          Le DRS démantelé, Bouteflika gagne sa bataille contre le DRS
          Cette même presse qui il n'y a pas si longtemps nous ressassais que le président ne commandait rien, qu'il était la marionnette du DRS et de l'armée, et aujourd'hui, gravement malade et grandement affaiblit, il aurait mis au pas le puissant DRS? De qui se moquent ces journaleux ta3 zoudj douro?

          La spécialité de la presse Algérienne c'est d'inventer, de racoler des bobards de toutes sortes, et surtout débiter des stupidités à longueur de journée sans honte, aucune!
          “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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          • #6
            khore : bouteflika joue ses dernière cartouches il a blindé Gaid salah de pouvoir mais il s'est tiré une balle dans le pied car Gaid étant issue des aures de batna sera surement tenté par un candidat de sa "tribu" genre benflis tu crois que Gaid ne voudra pas placer son président comme lamari a voulu le faire en 2004!
            Toufik ne dois pas tomber dans le piège en s'en prenant à gaid pour favoriser son candidat l'urgence est de débarrasser le harki qui se soigne au val de grâce hôpital militaire francais

            De plus le clan de bouteflika ne tient qu'à un seul homme bouteflika en cas de rechute tout son entourage va s'écrouler! ça sera comme avec Khadafi
            Dernière modification par SamyBey, 16 septembre 2013, 16h39.

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            • #7
              Envoyé par wakila
              La spécialité de la presse Algérienne c'est d'inventer, de racoler des bobards de toutes sortes, et surtout débiter des stupidités à longueur de journée sans honte, aucune!
              Je n'ai rien à ajouter.
              Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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              • #8
                Salam,

                Gaid Salah n'a pas cessé de visiter Bouteflika, en France comme en Algérie.. A chaque apparition du vieux, il y a Gaid Salah.. Ils ont du trouver un deal.. Le pouvoir politique pour bouteflika, le pouvoir militaire pour le Gaid.
                Le coup de force a apparemment fonctionné.. Le vieux toufik ne peut apparemment rien contre le nouveau tout puissant chef d'Etat Major..

                Envoyé par SamyBey
                khore : bouteflika joue ses dernière cartouches il a blindé Gaid salah de pouvoir mais il s'est tiré une balle dans le pied car Gaid étant issue des aures de batna sera surement tenté par un candidat de sa "tribu" genre benflis tu crois que Gaid ne voudra pas placer son président comme lamari a voulu le faire en 2004!
                Je pense la même chose.. mais à court terme, le nouveau super-général aura du pain sur la planche. Je pense qu'il honorera son deal.. et laissera le clan bouteflika tranquille. Au moins tant que le vieux est encore en vie.

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                • #9
                  mohamed-redha : tu te mets le doigh dans l'oeil Gaid va profiter pour placer son homme tu crois qu'il va se géner les chaouis ont eu le pouvoir pdt plus de 30 ans tu crois qu'il cherche pas à le reprendre par la force!
                  L'appétit vient en mangeant
                  Je te signale que C'est Toufik qui a protégé le clan de tlemcen face aux chaoui c'est Toufik qui a arbitré le duel Benflis Lamari face à Bouteflika zerhouni
                  C'est aussi grace à Toufik que Ali tounsi s'est fé liquidé au profit de bouteflika ( Ali tounsi est chaoui)
                  t'oublies aussi y'a d'autres qui vont se réveillé y'a déja le clan sud avec benbitour et jilali sans parles des islamistes...

                  l'affaire va être compliqué Bouteflika s'est coupé de Toufik qui le protége des autres clans

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                  • #10
                    Censuré
                    Dernière modification par abdelbaki, 06 janvier 2015, 02h04.

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                    • #11
                      L'Algérie est très riche et suscite beaucoup de convoitise. C'est très inquiétant de savoir l'Algérie gouvernée par un homme affaibli physiquement et apparemment sans successeur désigné.
                      Je ne crois pas cette fois qu'il y aura un homme de désigné à la succession.
                      Ayant analysé la situation et tenant compte des rumeurs de tout horison, je crois que la solution, pour ne pas dire l'aboutissement de la crise, ce sera inévitablement ... un coup d"état militaire et le système sera fidèle à tout ce qui est advenu de l'Algérie depuis l'indépendance... hélas.

                      Tout ça pour dire que mon pauvre pays est incapable d'accéder honnêtement à un gouvernement élu démocratiquement.
                      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                      • #12
                        un coup d"état militaire
                        Il ne peut avoir lieu en ces temps ou cela est devenu impossible...
                        Raison gardée, il ne faut jamais spéculer lorsque nous sommes contraints à n'émettre que des suppositions.

                        Il y a des tenants et aboutissants qui nous échappent, notamment des questions d'ordre de sécurité nationale, et ce n'est pas un hasard si depuis quelques temps, les tentatives de déstabilisation s'accentuent de plus en plus, toutes avortées et fort heureusement.

                        contrairement à toi, je suis optimiste pour l'avenir de notre pays!
                        “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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                        • #13
                          boutef est terminer il ya si long temps
                          il faut voir son raport médical cest la preuve total
                          dz(0000/1111)dz

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                          • #14
                            Ils ont tué en nous tout espoir de voir un changement, je maudirai matin soir Boutef/toufik/Gaid salah et tout ceux qui tournent autour d'eux, qu'Allah les maudisse à tout jamais .

                            Ou sont les gens honnête de ce pays ( politiciens, élites, Oulamas, écrivains, journalistes, universitaires, anciens militaires propres, ancien moujamhid et historique et militant de la cause national ( Ait Ahmed, Mechati, Benaouda, Taleb Ibrahimi, Bouragaa, Youcef El Khatib....etc ), pourquoi ne se réunissent ils pas tous sous un seul front de dénonciation de la situation actuelle pour exiger un changement au du moins des élections et la fin de statu quo qu'a fini à installer le système Bouteflika. Ce régime est fort grâce a la division des algériens et de son élite, c'est pas possible que personne ne bouge alors que la situation est grave .

                            Un front unis de tout ce monde peut changer le rapport des forces...c'est vraiment désespérant comme situation .

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                            • #15
                              Un front unis de tout ce monde peut changer le rapport des forces...c'est vraiment désespérant comme situation .
                              Entièrement d'accord.
                              Malheureusement le peuple malmené depuis trop longtemps a peur de se manifester et les algériens désireux d'un système honnêtes se méfient trop et resten désunis ....
                              Des habitudes et des attitudes qui se sont développées durant 50 ans de hogra .... sont difficiles à surmonter.
                              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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