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Course à la présidence de la Fed : Janet Yellen et les autres

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  • Course à la présidence de la Fed : Janet Yellen et les autres

    Ils étaient deux grands favoris, il n'en reste qu'un... à moins que. Face à l'opposition de plus en plus forte au sein des démocrates, Larry Summers, le candidat du président Barack Obama, a préféré jeter l'éponge dans la course à la présidence de la Réserve fédérale (Fed), laissant un boulevard à sa concurrente, Janet Yellen, 66 ans, vice-présidente du "board" de l'institution.

    S'il n'existe évidemment pas de liste officielle des candidats à la présidence de la banque centrale américaine, d'autres noms sont chuchotés, assez fort pour instiller cette part de doute et de suspense propres à la désignation d'une "tête".

    Donald Kohn

    L'économiste Don Kohn a été nommé vice-président de la Fed au début de la crise financière, en 2008 – poste qu'il quittera deux ans plus tard pour prendre sa retraite. A la table des négociations aux côtés de l'actuel président de la Fed, Ben Bernanke, il a largement participé à l'élaboration des réponses de la banque centrale à l'effondrement des marchés, comme le sauvetage de l'assureur AIG. M. Kohn est actuellement chercheur au sein du centre de réflexion américain Brookings (centre-gauche) et membre du Bank of England's Financial Policy Committee. Créé en 2011, celui-ci a pour objectif d'évaluer les menaces pesant sur le système financier.


    Avant d'accéder au poste de numéro deux de la Fed, il avait passé 38 ans au sein de l'institution, qui l'a embauché dès sa sortie de l'université.



    Durant ces quatre décennies, il s'est montré un fervent adepte des politiques monétaires non conventionnelles, comme l'assouplissement quantitatif. Apolitique, il pourrait satisfaire les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, la candidature du président de la Fed devant être validée par le Congrès.

    Roger Ferguson

    Cet économiste surdiplômé, par ailleurs ancien magistrat et associé au sein du cabinet McKinsey, fait lui aussi partie des anciens vice-présidents de la Fed, qu'il a codirigée de 1999 à 2006. Au cours de son mandat, il a notamment dû gérer les conséquences des attentats du 11-Septembre.



    Prêt à "délivrer autant de liquidités que nécessaire", il a dès le 12 septembre injecté plus de 120 milliards de dollars pour éviter une déroute bancaire.


    Dans un portrait, le journal américain The Atlantic souligne que M. Ferguson s'est prononcé très tôt en faveur des politiques d'assouplissement quantitatif. Sa gestion de la Fed garantirait donc, pour les analystes, une certaine continuité avec celle de M. Bernanke : des taux bas et l'achat, autant que nécessaire, d'obligations et de bons du Trésor. A l'heure où la Fed s'apprête à fermer le robinet des liquidités, reste à savoir si M. Obama va opter pour le statu quo.

    Alan Blinder

    Lui aussi a pendant un temps été vice-président de la Fed, de 1994 à 1996. Avant d'y entrer, M. Blinder fut conseiller de l'ancien président démocrate Bill Clinton, ainsi que du candidat à la présidence John Kerry, durant sa campagne présidentielle de 2004. Il est actuellement professeur d'économie à l'université de Princeton, de laquelle il est diplômé.

    Dans une tribune, publiée le 10 septembre dans le Wall Street Journal, il dresse une liste des leçons que le monde financier n'a pas retenues de la crise (parmi lesquelles les risques liés aux prêts hypothécaires, aux produits dérivés, au trading pour compte propre), malgré cinq ans de crise, et dont le futur patron de la Fed devra tenir compte. Si le texte sonne comme une profession de foi, il a toutefois publiquement affiché son soutien à Janet Yellen, fin juillet.

    Timothy Geithner

    Cet ancien haut fonctionnaire américain peut se targuer d'afficher sur son curriculum vitae deux des plus importants postes économiques au sein du gouvernement : ancien gouverneur de la Réserve fédérale de New York (2003-2009) et ancien secrétaire au Trésor (2008-2013). Ce combo lui permet de réunir deux atouts majeurs : une fine connaissance des rouages de la Fed, ainsi qu'une grande proximité avec Barack Obama, qui l'a nommé au Trésor peu après son élection.


    Au cours de ces mandats, il a participé à l'élaboration de dispositifs pour faire face à la crise : les plans de sauvetage de la banque Bear Stearns et de l'assureur AIG, en collaboration avec son prédécesseur au Trésor, Henry Paulson, mais aussi l'octroi de prêts d'urgence exceptionnels aux grandes banques du pays pour les sauver de la faillite, en collaboration cette fois avec M. Bernanke.


    S'il n'a jamais travaillé à Wall Street et n'est donc a priori pas suspect de collusion, il traîne toutefois derrière lui un dossier nauséabond, celui du scandale du Libor : alors qu'il était président de la Réserve fédérale de New York, il lui est reproché d'avoir tu les problèmes liés à la fixation du taux interbancaire, dont il avait eu vent dès 2008.

    Stanley Fisher



    Economiste isaraélo-américain, il fut, entre 1988 et 1990, vice-président et chef économiste de la Banque mondiale. La première partie de sa carrière est marquée par son passage au Fonds monétaire international, dont il a été le premier directeur général adjoint, entre 1994 à 2001. Dix ans plus tard, il se lance dans la course à la présidence mais sa candidature est écartée en raison de la limite d'âge (fixée à 65 ans, il en a alors 67), au profit de Christine Lagarde.


    Il se tourne ensuite vers le secteur privé en devenant vice-directeur du géant financier Citigroup et président de Citigroup International, de 2002 à 2005. Cette année-là, il est nommé gouverneur de la Banque d'Israël, jusqu'en juin 2013. Ses faits d'armes les plus remarquables datent de cette période, pendant laquelle il fut l'artisan de la résistance économique israélienne face à la crise de 2008. La banque centrale a en effet joué un rôle central en intervenant massivement sur le marché des changes pour éviter une trop forte appréciation du shekel, qui aurait mis un coup de frein aux exportations.

    lemonde.fr


  • #2
    Juste pour comprendre: Ben bernanke ou plus précisément ben shalom bernanke qui est juif va quitter ses fonctions en tant que président de la FED, les candidats qui vont probablement lui succéder sont donald kohn (juif), roger ferguson, alan blinder (juif), timothy geithner, stanley fisher (juif), janet yallen (juive). Donc 66% qu'un juif l'emporte, fort probablement c'est janet yallen qui va l'avoir d'après ce qu'on peut voir sur des médias US.

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