Syrie / Rebelles
Près de la moitié sont des jihadistes
INFO SOIR
Quelque 10 000 parmi les rebelles sont des jihadistes combattant au sein de groupes liés à Al-Qaîda et 30 000 à 35 000 autres sont des islamistes membres de groupes extrémistes.
Des jihadistes et des islamistes membres de groupes extrémistes forment près de la moitié des forces rebelles qui combattent le régime syrien, selon des extraits d'une étude conduite par l'institut britannique de défense IHS Jane's, publiés ce lundi par le Daily Telegraph.
Cette analyse estime à quelque 100 000 le nombre de rebelles engagés dans le combat contre le régime du président Bachar al-Assad, selon le quotidien britannique. Mais ces combattants se sont divisés en près de 1 000 groupes différents depuis que la guerre civile a éclaté il y a deux ans et demi en Syrie, selon cette étude.
Les experts du IHS Jane's estiment que quelque 10 000 d'entre eux sont des jihadistes combattant au sein de groupes liés à Al-Qaïda et 30 000 à 35 000 autres sont des islamistes membres de groupes extrémistes, différents des jihadistes car uniquement centrés sur le combat en Syrie.
«L'insurrection est maintenant dominée par des groupes qui ont au moins un point de vue islamiste sur le conflit», juge Charles Lister, auteur de cette étude, cité par le journal. «L'idée que ce sont plutôt des groupes laïcs qui dirigent l'opposition n'est juste pas confirmée», ajoute cet expert.
Cette étude est basée sur des entretiens avec des combattants rebelles et des estimations des services de renseignement. Toujours dans le dossier Syrie, et concernant les développements sur le terrain, le Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda justement et qui combat le régime syrien, a revendiqué hier l'attaque de trois villages alaouites près de Homs dans laquelle des dizaines de personnes avaient trouvé la mort cinq jours auparavant.
«Le mur de la peur a été brisé, il s'agit de la première intrusion dans ces villages et un si grand nombre de personnes (...) ont été tuées», s'est glorifié le groupe jihadiste dans un communiqué revendiquant la mort de 30 alaouites à Maksar al-Hissan, Massoudiyeh et Jab al-Jerah.
Ces trois villages de la province de Homs abritent de nombreux membres de la communauté alaouite dont est issu le président syrien Bachar al-Assad. Le communiqué, publié sur des forums jihadistes, précise que des juristes islamiques avaient exhorté les combattants d'Al-Nosra «à tuer les noussaïris, les ennemis de Dieu», utilisant un terme péjoratif pour désigner les alaouites.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG qui s'appuie sur une vaste réseau de militants en Syrie, avait pour sa part dénombré 12 civils tués à Maksar al-Hissan, avant de donner un nouveau bilan de 22 morts hier.
Parmi ces victimes figurent 16 alaouites, dont quatre enfants et quatre personnes de plus de 80 ans, a précisé l'OSDH ajoutant que cinq soldats loyalistes avaient également trouvé la mort dans l'attaque.
Près de la moitié sont des jihadistes
INFO SOIR
Quelque 10 000 parmi les rebelles sont des jihadistes combattant au sein de groupes liés à Al-Qaîda et 30 000 à 35 000 autres sont des islamistes membres de groupes extrémistes.
Des jihadistes et des islamistes membres de groupes extrémistes forment près de la moitié des forces rebelles qui combattent le régime syrien, selon des extraits d'une étude conduite par l'institut britannique de défense IHS Jane's, publiés ce lundi par le Daily Telegraph.
Cette analyse estime à quelque 100 000 le nombre de rebelles engagés dans le combat contre le régime du président Bachar al-Assad, selon le quotidien britannique. Mais ces combattants se sont divisés en près de 1 000 groupes différents depuis que la guerre civile a éclaté il y a deux ans et demi en Syrie, selon cette étude.
Les experts du IHS Jane's estiment que quelque 10 000 d'entre eux sont des jihadistes combattant au sein de groupes liés à Al-Qaïda et 30 000 à 35 000 autres sont des islamistes membres de groupes extrémistes, différents des jihadistes car uniquement centrés sur le combat en Syrie.
«L'insurrection est maintenant dominée par des groupes qui ont au moins un point de vue islamiste sur le conflit», juge Charles Lister, auteur de cette étude, cité par le journal. «L'idée que ce sont plutôt des groupes laïcs qui dirigent l'opposition n'est juste pas confirmée», ajoute cet expert.
Cette étude est basée sur des entretiens avec des combattants rebelles et des estimations des services de renseignement. Toujours dans le dossier Syrie, et concernant les développements sur le terrain, le Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda justement et qui combat le régime syrien, a revendiqué hier l'attaque de trois villages alaouites près de Homs dans laquelle des dizaines de personnes avaient trouvé la mort cinq jours auparavant.
«Le mur de la peur a été brisé, il s'agit de la première intrusion dans ces villages et un si grand nombre de personnes (...) ont été tuées», s'est glorifié le groupe jihadiste dans un communiqué revendiquant la mort de 30 alaouites à Maksar al-Hissan, Massoudiyeh et Jab al-Jerah.
Ces trois villages de la province de Homs abritent de nombreux membres de la communauté alaouite dont est issu le président syrien Bachar al-Assad. Le communiqué, publié sur des forums jihadistes, précise que des juristes islamiques avaient exhorté les combattants d'Al-Nosra «à tuer les noussaïris, les ennemis de Dieu», utilisant un terme péjoratif pour désigner les alaouites.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG qui s'appuie sur une vaste réseau de militants en Syrie, avait pour sa part dénombré 12 civils tués à Maksar al-Hissan, avant de donner un nouveau bilan de 22 morts hier.
Parmi ces victimes figurent 16 alaouites, dont quatre enfants et quatre personnes de plus de 80 ans, a précisé l'OSDH ajoutant que cinq soldats loyalistes avaient également trouvé la mort dans l'attaque.
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