Il n'aura fallu que"quinze minutes" aux 32 assaillants pour prendre le contrôle du site gazier de Tigantourine, "de la taille du Luxembourg", dans le sud algérien, cible d'une attaque djihadiste le 16janvier. Ce drame, qui a fait 40victimes, dont 39 expatriés de 10 nationalités, refait surface avec la parution, pour la première fois, d'une enquête menée par l'entreprise norvégienne Statoil, cogérante du complexe.
Pilotée par Torgeir Hagen, un ancien dirigeant des services de renseignement norvégien, l'équipe d'investigation mandatée par le groupe conclut, dans un rapport de 78 pages rendu public le 8 septembre, à une attaque "sans précédent" dans l'histoire de l'industrie des hydrocarbures. Le document, qui s'ouvre par la liste des 40 victimes, s'interroge aussi sur "l'étendue de la dépendance à l'égard de la protection militaire algérienne" des exploitants.
le monde
Pilotée par Torgeir Hagen, un ancien dirigeant des services de renseignement norvégien, l'équipe d'investigation mandatée par le groupe conclut, dans un rapport de 78 pages rendu public le 8 septembre, à une attaque "sans précédent" dans l'histoire de l'industrie des hydrocarbures. Le document, qui s'ouvre par la liste des 40 victimes, s'interroge aussi sur "l'étendue de la dépendance à l'égard de la protection militaire algérienne" des exploitants.
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