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Un mécanisme systémique

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  • Un mécanisme systémique

    Dans un de mes précédents points de vue, j’avais prétendument évoqué que la logique de tout despote est de « mourir dans son lit ». Cette logique n’a de sens que si elle entretient un dispositif qui pourrait assurer cette fin.

    Un système dans une gouvernance politique se projette en amont et en aval en une combinaison d’éléments fondamentaux abstraits qui se coordonnent pour aboutir à un résultat voulu. Celui de se prémunir contre les emballements du temps.

    Les enjeux politiques en Algérie se bornent à des considérations électoralistes qui consistent à faire patienter le peuple en lui faisant croire qu’on a découvert des solutions nécessaires à ses problèmes. Cette science de la gestion du temps a pour finalité de différer une impossible sortie de crise. Elle traduit surtout les difficultés d’un pouvoir qui poursuit des objectifs contradictoires, alors qu' une sortie de crise c’est surtout la volonté de rompre le fil de la continuité, même au prix de désaveux réels.

    L’Algérie de 2013 est-elle encore maîtresse de sa destinée comme ses décideurs se forcent à nous le faire accepter ? Le nouvel ordre mondial, pas plus que certaines réalités régionales, ne sont favorables à une prolongation d’un ordre contestable. Faut-il s’étonner dés lors de voir les prémices des premiers craquements d’un système fragile et aléatoire.

    Entre l’optimisme officiel, secondé par une opinion mal informée peut-on encore croire aux promesses d’un président qui ambitionne d’opérer un choix démocratique et de rendre la parole au peuple. Par ailleurs la soudaine métamorphose d’une coopération d’un parti d’opposition à la kermesse électorale, a il est vrai, de quoi nous laisser songeurs. N’illustre t- il pas la duplicité d’une opposition servant sans état d’âme un régime tant détesté. Un paradoxe d’un accord consommé qui illustre en filigrane la peur, voir la panique, d’un changement que dicteraient les forces du chaos.

    Désormais une question se pose : devant le temps qui presse, à qui ce mécanisme systémique pourrait passer le flambeau pour piloter ses changements illusoires ? Probablement à un de ses éléments qui, à une certaine époque, aurait pour vocation comme il se définit à prescrire des réformes, ou a une filiation héréditaire?


    Arezki HAMOUDI
    Détenu de la cause berbère des années 70

  • #2
    Entre l’optimisme officiel, secondé par une opinion mal informée peut-on encore croire aux promesses d’un président qui ambitionne d’opérer un choix démocratique et de rendre la parole au peuple
    Je suis étonné de lire ton questionnement!
    Il est question d'une voyoucratie qui a fait alliance à une institution militaire compradore dont la référence est la régence d'Alger et le règne des janissaire!

    Le peuple n'existe tout simplement pas dans leur équation et tu verras que les interventions qui viendront leur donneront raison!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      hben, j'ai remarquer que vos interventions sont éclairées ou du moins rationnelles, il serai souhaitable qu'elles soient plus étalées afin de convaincre peut être beaucoup d'esprits trop obtus.
      Dernière modification par arrezki, 19 septembre 2013, 21h34.

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