Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hyperthermie ;La fièvre, un mécanisme naturel qui peut être dangereux

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hyperthermie ;La fièvre, un mécanisme naturel qui peut être dangereux

    La température normale du corps humain est de 37,5 °C, au-delà de 38 °C, nous sommes fiévreux. La fièvre est un symptôme, le signe que l’on réagit à une maladie, une infection le plus souvent. Elle n’est donc pas une maladie, d’ailleurs c’est un mécanisme naturel du corps pour se défendre. Quand faut-il réellement s’inquiéter alors ? Lorsque l’on remarque une fièvre supérieure à 38 ° chez un enfant de moins de trois mois ainsi qu’une fièvre supérieure à 39 ° chez un nourrisson âgé de 3 à 6 mois. Ces cas nécessitent, en effet, une consultation d’urgence. Après cet âge, une consultation est nécessaire quand le comportement de l’enfant est modifié, lorsqu’il présente d’autres symptômes, ou si la fièvre est prolongée, pour en déterminer l’origine et mettre en route éventuellement un traitement spécifique de la maladie en cause. Chez l’adulte, on consultera si la température (+ de 38,3 °C) persiste plus de trois jours et si elle est associée à d’autres symptômes comme des maux de tête, une diarrhée, des troubles du comportement ou de l’humeur, des convulsions, etc.
    Pour savoir si on a de la fièvre, il n’existe qu’une seule méthode : le thermomètre.
    L’«épreuve» tant redoutée des petits et des grands, parce que prise par voie rectale... Bien que cette méthode soit la plus fiable, il existe des thermomètres permettant de prendre la température par voie buccale ou par voie axillaire (sous l’aisselle). Cependant, la chaleur dans le corps humain n’est pas la même à ces endroits. Ainsi, dans la bouche, on considère que l’on a de la fièvre si le mercure dépasse les 36,5 °C, 36 °C sous l’aisselle et 38 °C par voie rectale. Pour faire baisser la fièvre, les méthodes non médicamenteuses sont nombreuses. Ainsi, il a longtemps été conseillé de donner à l’enfant un bain à une température inférieure de 2 °C à la température rectale, de déshabiller les enfants fiévreux, d’appliquer des enveloppements frais.
    Or ces méthodes n’ont pas réellement fait leurs preuves. Donner un bain frais, déshabiller un enfant grelottant, appliquer des vessies de glace et autres moyens de réfrigération sont donc des procédés inefficaces et forts désagréables à reléguer aux oubliettes. Attention cependant à ne pas trop couvrir l’enfant pour qu’«il n’attrape pas froid», car cela peut être dangereux. En effet, l’association d’une fièvre élevée et de conditions extérieures (habillage excessif, chambre surchauffée) peut conduire au syndrome fièvre-hyperthermie qui se caractérise par une fièvre supérieure à 41 °C et une défaillance des fonctions vitales. Ce syndrome peut, dans certains rares cas, causer la mort ou des séquelles neurologiques sévères et irréversibles.
    Ainsi, on recommande généralement aux petits patients de bien boire et de manière fréquente (le jus d’orange et les autres jus de fruits riches en vitamine aident le système immunitaire à combattre l’infection, le raisin hydrate et apaise), de découvrir l’enfant, sans le dévêtir complètement et de ne pas surchauffer la chambre, mais la maintenir à la température habituellement recommandée, c’est-à-dire 19 °C.
    Ces recommandations sont valables pour les adultes également, mais ceux-ci préfèrent parfois utiliser des remèdes de grands-mères en sus et parfois à la place des médicaments prescrits par leur médecin. Nous citerons, par exemple, la méthode du bain d’eau tiède ou encore l’application de serviettes mouillées de vinaigre et quelques rondelles de citron sur le front pour ce qui est de la méthode de rafraîchissement. D’autres combattront le feu par le feu en mangeant des plats épicés ou en ingurgitant des tisanes à base de gingembre. En effet, cela fait transpirer et accélère la circulation. À noter que l’efficacité de ces méthodes n’a jamais été reconnue et varie en fonction des individus. Quoi qu’il en soit, référez-vous à votre médecin traitant, lui seul est habilité à vous soigner, l’auto-médicamentation étant un comportement à risque.

    Explications : Dr Saâd Bendayoud
    «La fièvre est une réaction de l'organisme qu'il ne faut pas prendre à la légère»

    Qu'est-ce que la fièvre ?
    La fièvre n’est pas une maladie en soi, mais une manifestation signalant une réaction de l’organisme, le plus souvent face à une infection. La fièvre est donc une réaction de l'organisme qu'il ne faut pas prendre à la légère. Elle est évoquée lorsqu'elle est supérieure à 38 °C. Elle s’accompagne souvent d’autres signes dus à la maladie qui la provoque.
    Quelles en sont les causes ?
    La plupart du temps, la fièvre est provoquée par une infection virale, bactérienne ou parasitaire. Des micro-organismes peuvent produire des substances chimiques toxiques pour le corps. Au contact de ces micro-organismes et de leurs poisons, les globules blancs commencent à produire des substances dites pyrogènes. Ce sont en fait ces substances qui déclenchent la fièvre. Cependant, la fièvre peut également avoir d’autres causes comme un coup de chaleur ou une insolation ; des troubles du système immunitaire ; une réaction à certains médicaments ou à un vaccin ; les suites d’un traumatisme ou d’une brûlure grave...

    Comment faire baisser la fièvre ?
    Entre 38° et 39° C, la fièvre est en général bien supportée, mais cela n'empêche pas de la faire baisser. D'abord, il faut boire beaucoup de façon à compenser les pertes. Plutôt de l'eau tiède, car elle est assimilée plus vite par l'organisme que l'eau froide. Ensuite, se découvrir à la condition qu'on ne frissonne pas, de façon à éliminer la chaleur si celle-ci est insupportable. Enfin, éviter les frissons, car ceux-ci sont dus à des contractions musculaires très rapides qui provoquent une chaleur supplémentaire, donc une élévation de la fièvre. Il est également conseillé de surveiller l’évolution de la température et de mouiller le front et
    les cheveux et de prendre du paracétamol.

    Quand la consultation d’un médecin devient-elle obligatoire ?
    Toute fièvre chez un enfant de moins de deux mois impose de faire appel, immédiatement et systématiquement, au médecin, car pendant trois mois, il est protégé par l'immunité qui lui vient de sa mère.
    La survenue de la fièvre, à cet âge, fait alors suspecter une infection grave ou due à un germe contre lequel la maman n'était pas immunisée, donc un germe qui n'est pas courant. Aussi, il est urgent de consulter un médecin si la fièvre persiste après 24 heures, quand elle est supérieure à 40 °C, et lorsqu'elle est associée à de la diarrhée et à des vomissements… Par ailleurs, il faut savoir que les complications viennent le plus souvent de la maladie ayant causé la fièvre. Néanmoins, chez les enfants qui y sont prédisposés, une poussée brutale de fièvre peut déclencher des convulsions.
    L’épazote, le remède de grand-mère

    L’épazote (Lamkhinza) est une plante médicinale importante originaire d'Amérique centrale et du Sud. Elle a été naturalisée à d'autres endroits, comme au Maroc. Elle est principalement utilisée comme vermifuge, traditionnellement parmi les populations. On l'emploie aussi comme assaisonnement pour la nourriture et comme remède antifièvre. Sa consommation par voie orale serait à éviter pour les enfants en bas âge et les femmes enceintes. Le puissant parfum camphré de l'épazote en fait son principal caractère, il ne laisse pas indifférent : nourriture des dieux pour les uns, sueur de putois pour les autres ! Toutes les parties vertes de la plante sont utilisées, des feuilles aux fruits immatures. De forme proche du chénopode blanc (Chenopodium album, légume sauvage réputé), l'odeur de l'épazote suffit à les distinguer.

    Publié le : 17 Septembre 2013 - Priscilla Maingre, LE MATIN ma

  • #2
    petite astuce testée pour combattre les frissons : se réchauffer le visage au sèche cheveux.

    la vieille méthode connue d'appliquer des compresses d'eau sur le front d'un sujet se base sur la présence à ce niveau de capteurs qui régulent la température du corps. Un corps qui frissonne engage un processus de montée en chaleur déclenché par son système de défense, très désagréable que des couvertures améliorent.
    Le sèche cheveux procède comme un leurre. En réchauffant le visage il augmente la température des capteurs qui l'enregistrent comme état résultant du milieu ambiant et du corps et baisse la chaudière.

    Commentaire

    Chargement...
    X