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Le secteur de l’énergie, parent pauvre des OMD au Maroc ? On est tenté de la dire au vu de l’évolution des principaux indicateurs de la situation énergétique nationale.
En effet, selon les données officielles communiquées par le Haut-commissariat au plan (HCP) sur la réalisation des OMD dans le royaume à l’horizon 2015, la dépendance énergétique du Maroc reste considérable. 95,5% des besoins énergétiques nationaux ont été importés de l’extérieur, rien qu’en 2011.
Cette forte exposition au marché extérieur s’explique par la montée continue de la consommation énergétique au niveau interne. Celle-ci est passée de 9,65 millions de TEP (tonne d'équivalent pétrole) en 2000, à 17,2 MTEP en 2012. Conséquence, la facture énergétique a également suivi le même rythme haussier ces dernières années.
Tenez-vous bien, rien qu’entre 2011 et 2012, l’augmentation a été de 17,9%, soit une enveloppe de 106,5 MMDH ! Un montant considérable qui n’en finit pas de creuser le déficit de la Caisse de compensation.
Dans le budget 2012, ce déficit a atteint le montant record de 65 MMDH, soit 8% du PIB et bien au dessus des 52 MMDH de 2011. En plus du coût financier, la forte augmentation de la consommation énergétique continue de porter de sérieux préjudices environnementaux dans le royaume.
On n’a pas tendance à s’en rendre compte, car le sujet n’est que peu évoqué, mais il faudra désormais savoir que le secteur de l’énergie contribue à la moitié des émissions de gaz à effet de serre (56% en 1994 et 53% en 2004, selon les derniers indicateurs communiqués par le HCP. D’ailleurs l’institution publique attire l’attention sur les «effets imprévisibles des changements climatiques et l’importance des coûts d’adaptation et d’atténuation de leurs effets».
Rattrapage
Toutefois, le Maroc a encore des chances de renverser la tendance, mais certainement pas à l’horizon 2015. Ceci concerne surtout la dépendance énergétique à l’horizon 2020, à travers les objectifs de la stratégie énergétique nationale.
La puissance énergétique installée à fin 2012 a atteint 6700 MW. Dans les 7 prochaines années, il s’agira non seulement de la renforcer, mais surtout de miser sur les énergies renouvelables afin de porter leurs parts à 42%, tout en atteignant une efficacité énergétique de 12%.
À ce propos, les professionnels du secteur se félicitent déjà des avancées notoires réalisées dans les grands projets solaire et éolien. Sur les 2.000 mégawatts prévus à l’horizon 2020, les chantiers en cours actuellement couvrent environ 1.900 mégawatts.
Leseco-maroc 17 09 2013
.
En effet, selon les données officielles communiquées par le Haut-commissariat au plan (HCP) sur la réalisation des OMD dans le royaume à l’horizon 2015, la dépendance énergétique du Maroc reste considérable. 95,5% des besoins énergétiques nationaux ont été importés de l’extérieur, rien qu’en 2011.
Cette forte exposition au marché extérieur s’explique par la montée continue de la consommation énergétique au niveau interne. Celle-ci est passée de 9,65 millions de TEP (tonne d'équivalent pétrole) en 2000, à 17,2 MTEP en 2012. Conséquence, la facture énergétique a également suivi le même rythme haussier ces dernières années.
Tenez-vous bien, rien qu’entre 2011 et 2012, l’augmentation a été de 17,9%, soit une enveloppe de 106,5 MMDH ! Un montant considérable qui n’en finit pas de creuser le déficit de la Caisse de compensation.
Dans le budget 2012, ce déficit a atteint le montant record de 65 MMDH, soit 8% du PIB et bien au dessus des 52 MMDH de 2011. En plus du coût financier, la forte augmentation de la consommation énergétique continue de porter de sérieux préjudices environnementaux dans le royaume.
On n’a pas tendance à s’en rendre compte, car le sujet n’est que peu évoqué, mais il faudra désormais savoir que le secteur de l’énergie contribue à la moitié des émissions de gaz à effet de serre (56% en 1994 et 53% en 2004, selon les derniers indicateurs communiqués par le HCP. D’ailleurs l’institution publique attire l’attention sur les «effets imprévisibles des changements climatiques et l’importance des coûts d’adaptation et d’atténuation de leurs effets».
Rattrapage
Toutefois, le Maroc a encore des chances de renverser la tendance, mais certainement pas à l’horizon 2015. Ceci concerne surtout la dépendance énergétique à l’horizon 2020, à travers les objectifs de la stratégie énergétique nationale.
La puissance énergétique installée à fin 2012 a atteint 6700 MW. Dans les 7 prochaines années, il s’agira non seulement de la renforcer, mais surtout de miser sur les énergies renouvelables afin de porter leurs parts à 42%, tout en atteignant une efficacité énergétique de 12%.
À ce propos, les professionnels du secteur se félicitent déjà des avancées notoires réalisées dans les grands projets solaire et éolien. Sur les 2.000 mégawatts prévus à l’horizon 2020, les chantiers en cours actuellement couvrent environ 1.900 mégawatts.
Leseco-maroc 17 09 2013
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