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Syrie : Israël souhaite une victoire des «rebelles»

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    Syrie : Israël souhaite une victoire des «rebelles»
    Par Hassane Zerrouky
    LE SOIR D'ALGERIE

    «Nous avons toujours préféré les méchants qui ne sont pas soutenus par l'Iran aux méchants qui sont soutenus par l'Iran», a déclaré Michael Oren, ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis dans un entretien au Jerusalem Post de mardi, précisant qu'il s'agissait de la position du gouvernement avant le début du soulèvement en Syrie, en mars 2011, et qu'elle n'a pas changé depuis.

    «Le plus grand danger pour Israël, c'est l'arc stratégique qui s'étend de Téhéran à Damas et Beyrouth. Et nous pensons qu'Assad est la pièce centrale de cet arc», a-t-il précisé. Les propos de ce monsieur sont on ne peut plus clairs : Israël veut la victoire des djihadistes et le diplomate en fournit la raison : casser l’axe Téhéran, Damas, Beyrouth.
    Il y a indéniablement une dimension géopolitique que Washington et ses alliés, notamment Paris, cherchent à masquer derrière des considérations humanitaires et droits-de-l’hommiste ! Cet Occident arrogant n’est intéressé que par la chute du régime de Bachar.

    Il faut lire ce qu’a déclaré le président français François Hollande, interrogé dimanche sur le plateau de TF1 par Claire Chazal. «Il faut être sûr, a-t-il expliqué, que ceux qui se chargeront de la transition politique (en Syrie) soient des démocrates» ! Voilà un chef d’Etat, cherchant à tout prix une confrontation avec la Syrie, qui n’est même pas sûr que l’intervention occidentale qu’il souhaite profite aux «démocrates» et pas aux djihadistes !

    C’est tout de même incroyable ! En vérité, tout comme ils l’étaient en Libye, les Français sont informés que les djihadistes du Front al Nosra et leurs alliés d’Ahrar Cham, de l’Etat islamique d’Irak et du Levant et autres groupes comme Liwa al- Islam ou Katibate al-Farouk, voire du Front islamique syrien (FIS) sont armés et encadrés par la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar mais entraînés et encadrés également en Jordanie et sur le territoire turc par les services occidentaux et qu’ils sont majoritaires militairement sur le terrain.

    Et que l’Armée syrienne libre (ASL) n’est pas en position de force. A propos de cette cohabitation entre ces groupes islamistes et l’ASL, Bassma Kodmani, ex-porte-parole du Conseil national syrien (CNS), assurait le 4 octobre 2011 au Figaro que «les Frères musulmans syriens n'ont aucun problème à accepter la diversité de la société» et qu’«il ne faut pas exagérer leur influence. Ils ne sont pas très présents sur le terrain.
    Il y a d'autres partis islamistes modérés, qui ont aussi rejoint le Conseil». Et d’ajouter : «Il est vrai que les défections de militaires se multiplient, et que les soldats partent avec leurs armes» et que «le Conseil national syrien refuse toute intervention militaire.
    Je souhaite que le régime soit asphyxié par d'autres moyens, financiers, diplomatiques. » Deux ans plus tard, le 10 septembre 2013, sur la radio France Inter, elle tient un discours différent, guerrier dans le ton et la forme. «Si l’on veut influencer la situation en Syrie, ce n’est pas par un jeu politique (…)
    c’est par la bataille militaire qu’il faut intervenir, il faut permettre à ces groupes (elle parle des groupes non islamistes) d’intervenir » pour, assure-t-elle, «faire pièce aux islamistes» sur le terrain et modifier le rapport de force ! Dès lors, pourquoi avoir accepté dès le départ une alliance avec les islamistes contre le régime de Bachar ?
    Pourquoi avoir clamé partout que les «barbus» ne représentaient qu’à peine 10% des effectifs combattants ? Selon le rapport de l’institut de défense britannique IHS Jane’s publié lundi par le Daily Telegraph, plus de 50% des insurgés syriens appartiennent à la mouvance islamiste.
    L’insurrection syrienne, note pudiquement IHS Jane’s, est dominée par «des groupes ayant au moins un point de vue islamiste sur le conflit».
    Aujourd’hui, Bassma Kodmani et ses amis se plaignent et croient qu’une intervention militaire occidentale va modifier le rapport de force sur le terrain en faveur des démocrates ! La belle blague !

    Pour conclure, il y a manifestement une convergence de vue entre Israël, les Etats-Unis et la France, les islamistes et cette opposition syrienne dite laïque représentée par Bassma Kodmani : une intervention militaire occidentale en Syrie, alors que l’urgence réside dans une solution politique seule à même d’ouvrir la voie à la paix et la démocratie. L’intervention militaire ? On en voit les résultats désastreux en Irak et en Libye.

  • #2
    Israël souhaite une victoire des «rebelles»
    israel ainsi, que ces amis les forumistes.
    takbiiiir,
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      foutaise, israel veut que cette guerre civile dure très très longtemps comme d'ailleurs les occidentaux

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