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C'est aujourd'hui que la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes devrait lever le voile sur la contamination.
Après la France, la Suède et la Suisse mardi, c'était hier au tour du Land allemand du Bade-Wurtemberg d'annoncer que des traces du riz américain transgénique de type LL 601 avaient été découvertes par les autorités locales dans du riz importé des États-Unis. Mardi, les deux principaux distributeurs suisses Migros et Coop avaient décidé de retirer de la vente leurs produits à base de riz américain, le premier ayant détecté des traces de LL 601 dans une cargaison de 1 500 tonnes de riz d'outre-Atlantique.
La présence de LL 601 dans la production américaine reste à ce jour inexpliquée. En effet, la firme Bayer qui est propriétaire de cette variété n'a jamais demandé son homologation. C'est l'entreprise qui a averti le département américain de l'Agriculture, au milieu de l'été, que du LL 610 était présent dans les récoltes de la campagne 2006. Cette variété avait été initialement mise au point pour résister à l'herbicide Liberty produit par Bayer. Contrairement aux États-Unis, où plusieurs variétés transgéniques sont cultivées, le riz génétiquement modifié est totalement interdit en Europe. La Commission européenne attend toujours des éclaircissements sur cette contamination des autorités américaines.
Stupeur et colère
«Nous avons reçu une lettre tout récemment des États-Unis qui ne nous a pas beaucoup éclairés», indiquait hier le porte-parole du commissaire à la Santé, Markus Kyprianou. La Commission a demandé une évaluation de risque du LL 601 à l'Autorité de sécurité alimentaire européenne (EFSA), le ministère américain de l'Agriculture ayant assuré que le LL 601 ne présente pas de menace pour la santé humaine ou végétale.
Côté français, Guy Coudert, le président du Syndicat de la rizerie française, a fait part de sa stupeur puis de sa colère quand il a appris la contamination, le 21 août dernier. «Les entreprises américaines font preuve d'une incroyable légèreté», s'insurge-t-il. Cette affaire a contraint les industriels à bloquer immédiatement toutes leurs livraisons de riz américain (du riz étuvé non collant). Ils ont rappelé chez les revendeurs entre 2 000 et 3 000 tonnes de riz. «Tous les riz que nous commercialisons sont contrôlés et garantis non OGM», affirme Guy Coudert. Les importations de riz américain représentent près de 10% de la consommation française. Les industriels vont désormais se tourner vers les productions espagnoles et italiennes.
Les enseignes de grande distribution Carrefour, Système U, Casino et Monoprix ont assuré hier qu'elles n'avaient pas dans leurs stocks de traces de l'OGM LL 601, interdit dans l'UE. La Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) devrait donner des informations aujourd'hui sur la contamination. Tout ce que l'on sait actuellement vient de Bruxelles et date de mardi : sur vingt échantillons suspects, sept auraient été confirmés positifs...
Par Le figaro
Après la France, la Suède et la Suisse mardi, c'était hier au tour du Land allemand du Bade-Wurtemberg d'annoncer que des traces du riz américain transgénique de type LL 601 avaient été découvertes par les autorités locales dans du riz importé des États-Unis. Mardi, les deux principaux distributeurs suisses Migros et Coop avaient décidé de retirer de la vente leurs produits à base de riz américain, le premier ayant détecté des traces de LL 601 dans une cargaison de 1 500 tonnes de riz d'outre-Atlantique.
La présence de LL 601 dans la production américaine reste à ce jour inexpliquée. En effet, la firme Bayer qui est propriétaire de cette variété n'a jamais demandé son homologation. C'est l'entreprise qui a averti le département américain de l'Agriculture, au milieu de l'été, que du LL 610 était présent dans les récoltes de la campagne 2006. Cette variété avait été initialement mise au point pour résister à l'herbicide Liberty produit par Bayer. Contrairement aux États-Unis, où plusieurs variétés transgéniques sont cultivées, le riz génétiquement modifié est totalement interdit en Europe. La Commission européenne attend toujours des éclaircissements sur cette contamination des autorités américaines.
Stupeur et colère
«Nous avons reçu une lettre tout récemment des États-Unis qui ne nous a pas beaucoup éclairés», indiquait hier le porte-parole du commissaire à la Santé, Markus Kyprianou. La Commission a demandé une évaluation de risque du LL 601 à l'Autorité de sécurité alimentaire européenne (EFSA), le ministère américain de l'Agriculture ayant assuré que le LL 601 ne présente pas de menace pour la santé humaine ou végétale.
Côté français, Guy Coudert, le président du Syndicat de la rizerie française, a fait part de sa stupeur puis de sa colère quand il a appris la contamination, le 21 août dernier. «Les entreprises américaines font preuve d'une incroyable légèreté», s'insurge-t-il. Cette affaire a contraint les industriels à bloquer immédiatement toutes leurs livraisons de riz américain (du riz étuvé non collant). Ils ont rappelé chez les revendeurs entre 2 000 et 3 000 tonnes de riz. «Tous les riz que nous commercialisons sont contrôlés et garantis non OGM», affirme Guy Coudert. Les importations de riz américain représentent près de 10% de la consommation française. Les industriels vont désormais se tourner vers les productions espagnoles et italiennes.
Les enseignes de grande distribution Carrefour, Système U, Casino et Monoprix ont assuré hier qu'elles n'avaient pas dans leurs stocks de traces de l'OGM LL 601, interdit dans l'UE. La Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) devrait donner des informations aujourd'hui sur la contamination. Tout ce que l'on sait actuellement vient de Bruxelles et date de mardi : sur vingt échantillons suspects, sept auraient été confirmés positifs...
Par Le figaro
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