Une étude de l'Université de Lancaster (GB) démontre que les cas de violences conjugales explosent pendant les matches de l'équipe d'Angleterre lors des phases finales de Coupe de monde de football.
L'étude a été publiée dans la revue «Journal of Research in Crime and Delinquency». Les chercheurs ont noté une augmentation de 39% des cas les jours des matchs où l'équipe nationale anglaise était en lice, par rapport aux autres jours de compétition des Coupes du monde 2002, 2006 et 2010. Et quand les confrontations se sont soldées par une victoire ou un match nul, le taux grimpe encore de 26%.
En terme absolus, une moyenne de 79 cas étaient rapportés à la police du comté de Lancaster les jours des matchs de l'équipe d'Angleterre, contre 58 les jours où elle était au repos. Pour expliquer ces chiffres, les auteurs invoquent la consommation d'alcool et la charge émotionnelle induite par le football. Un policier, cité dans l'étude, explique que: «Les Coupes du monde sont une bonne occasion pour faire la fête. Mais parfois, les joyeusetés tournent rapidement au conflit.»
Mais les chercheurs se gardent bien de mettre la faute uniquement sur ces tournois. Ils argumentent simplement que: «Ces événements concentrent les facteurs de risque dans un laps de temps très court et dans un contexte qui renforce les concepts de masculinité, la rivalité et l'agressivité.»
(ats/dmz)
L'étude a été publiée dans la revue «Journal of Research in Crime and Delinquency». Les chercheurs ont noté une augmentation de 39% des cas les jours des matchs où l'équipe nationale anglaise était en lice, par rapport aux autres jours de compétition des Coupes du monde 2002, 2006 et 2010. Et quand les confrontations se sont soldées par une victoire ou un match nul, le taux grimpe encore de 26%.
En terme absolus, une moyenne de 79 cas étaient rapportés à la police du comté de Lancaster les jours des matchs de l'équipe d'Angleterre, contre 58 les jours où elle était au repos. Pour expliquer ces chiffres, les auteurs invoquent la consommation d'alcool et la charge émotionnelle induite par le football. Un policier, cité dans l'étude, explique que: «Les Coupes du monde sont une bonne occasion pour faire la fête. Mais parfois, les joyeusetés tournent rapidement au conflit.»
Mais les chercheurs se gardent bien de mettre la faute uniquement sur ces tournois. Ils argumentent simplement que: «Ces événements concentrent les facteurs de risque dans un laps de temps très court et dans un contexte qui renforce les concepts de masculinité, la rivalité et l'agressivité.»
(ats/dmz)
Commentaire