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Une pré-tripartite - une réunion entre les représentants des organisations patronales, le ministre du Développement industriel et le secrétariat général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) - a eu lieu jeudi à Alger.
Le menu officiel porte sur les mécanismes et solutions pour relancer la croissance industrielle et l’amélioration du climat des affaires. Réellement, c’est un prélude pour la tripartite annoncée pour le début du mois d’octobre qui s’articulera essentiellement, selon les interventions des parties concernées, ces derniers jours, sur l’amélioration du climat des affaires en vue d’une relance réelle de l’industrie et de l’entreprise, comme noyau de l’économie nationale et réduire la dépendance vis-à-vis des recettes des hydrocarbures.
Le ministre Benyounes n’a pas mâché ses mots en décrivant le « déclin» que connait actuellement le secteur industriel qui a vécu des jours meilleurs durant les années 1970. Conscient que « nous n’avons pas d’autres alternatives que de développer le secteur industriel pour développer notre économie, il y a nécessité d’une véritable reprise de l’industrie », a soutenu le ministre fraîchement installé, devant ses partenaires du patronat et de l’UGTA. Le même ministre explique qu’il y a « consensus autour de la nécessité d’accorder la priorité à l’entreprise algérienne » et « une volonté réelle du gouvernement de donner une nouvelle impulsion à l’industrie nationale et à promouvoir la production nationale », ajoute M. Benyounès, en abordant la nécessité de voir les entreprises publiques rompre avec l’assistanat de l’Etat et de compter sur leur compétitivité. M. Benyounes a mis également l’accent sur la volonté du gouvernement d’assainir l’environnement économique de l’entreprise, améliorer le climat des affaires et enfin alléger les procédures administratives pour encourager la liberté d’entreprendre. Une réponse favorable en quelque sorte aux revendications brandies à maintes reprises par les organisations patronales qui constitueront le vis-à-vis du gouvernement lors de la prochaine tripartite.
Des préoccupations rappelées d’ailleurs par les représentants des opérateurs nationaux présents à cette réunion. Le soutien à la production nationale reste, selon le président de l’Union nationale des investisseurs (UNI), Abdelouahab Rahim, la meilleure approche pour relancer le secteur industriel. La relance du tissu industriel ne peut également donner ses fruits sans l’allègement des procédures administratives relatives à l’acte d’investir, plaide encore le président de l’UNI. Taxer davantage les importations est la solution proposée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) qui a suggéré de « fiscaliser » les importations et élargir les listes négatives soumises aux partenaires commerciaux de l’Algérie pour tenter de limiter les importations. La dépénalisation de l’acte de gestion reste la revendication principale exprimée par le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), Ali Slimani.
Quant au secteur du bâtiment, l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), par la voix de son président
Mouloud Kheloufi, a demandé, entre autres, l’association des sociétés dans les dispositifs
de mise à niveau des entreprises. M. Sidi Saïd, patron de l’Ugta, qui insisté lors de ses différentes sorties médiatiques sur la nécessité de réactualiser le crédit à la consommation nationale en vue de booster le produit local, a, lors de la réunion de jeudi, ouvertement soutenu les doléances des ses partenaires du secteur économique. « Si nous réussissons ce défi, nous sortirons de la logique d’être seulement des consommateurs », conscient que « le défi est de réinjecter nos ressources financières dans le secteur de l’industrie qui va relancer tous les autres pôles de l’économie », a-t-il tenu à le souligner.
par Rafik Smaili
21/09/13 le reporters
Le menu officiel porte sur les mécanismes et solutions pour relancer la croissance industrielle et l’amélioration du climat des affaires. Réellement, c’est un prélude pour la tripartite annoncée pour le début du mois d’octobre qui s’articulera essentiellement, selon les interventions des parties concernées, ces derniers jours, sur l’amélioration du climat des affaires en vue d’une relance réelle de l’industrie et de l’entreprise, comme noyau de l’économie nationale et réduire la dépendance vis-à-vis des recettes des hydrocarbures.
Le ministre Benyounes n’a pas mâché ses mots en décrivant le « déclin» que connait actuellement le secteur industriel qui a vécu des jours meilleurs durant les années 1970. Conscient que « nous n’avons pas d’autres alternatives que de développer le secteur industriel pour développer notre économie, il y a nécessité d’une véritable reprise de l’industrie », a soutenu le ministre fraîchement installé, devant ses partenaires du patronat et de l’UGTA. Le même ministre explique qu’il y a « consensus autour de la nécessité d’accorder la priorité à l’entreprise algérienne » et « une volonté réelle du gouvernement de donner une nouvelle impulsion à l’industrie nationale et à promouvoir la production nationale », ajoute M. Benyounès, en abordant la nécessité de voir les entreprises publiques rompre avec l’assistanat de l’Etat et de compter sur leur compétitivité. M. Benyounes a mis également l’accent sur la volonté du gouvernement d’assainir l’environnement économique de l’entreprise, améliorer le climat des affaires et enfin alléger les procédures administratives pour encourager la liberté d’entreprendre. Une réponse favorable en quelque sorte aux revendications brandies à maintes reprises par les organisations patronales qui constitueront le vis-à-vis du gouvernement lors de la prochaine tripartite.
Des préoccupations rappelées d’ailleurs par les représentants des opérateurs nationaux présents à cette réunion. Le soutien à la production nationale reste, selon le président de l’Union nationale des investisseurs (UNI), Abdelouahab Rahim, la meilleure approche pour relancer le secteur industriel. La relance du tissu industriel ne peut également donner ses fruits sans l’allègement des procédures administratives relatives à l’acte d’investir, plaide encore le président de l’UNI. Taxer davantage les importations est la solution proposée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) qui a suggéré de « fiscaliser » les importations et élargir les listes négatives soumises aux partenaires commerciaux de l’Algérie pour tenter de limiter les importations. La dépénalisation de l’acte de gestion reste la revendication principale exprimée par le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), Ali Slimani.
Quant au secteur du bâtiment, l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), par la voix de son président
Mouloud Kheloufi, a demandé, entre autres, l’association des sociétés dans les dispositifs
de mise à niveau des entreprises. M. Sidi Saïd, patron de l’Ugta, qui insisté lors de ses différentes sorties médiatiques sur la nécessité de réactualiser le crédit à la consommation nationale en vue de booster le produit local, a, lors de la réunion de jeudi, ouvertement soutenu les doléances des ses partenaires du secteur économique. « Si nous réussissons ce défi, nous sortirons de la logique d’être seulement des consommateurs », conscient que « le défi est de réinjecter nos ressources financières dans le secteur de l’industrie qui va relancer tous les autres pôles de l’économie », a-t-il tenu à le souligner.
par Rafik Smaili
21/09/13 le reporters