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Les Etats-Unis défendent Coca-Cola en Inde

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  • Les Etats-Unis défendent Coca-Cola en Inde

    ENTAMÉ début août dans plusieurs États indiens, le boycott partiel à l'encontre des géants américains Coca-Cola et PepsiCo a pris hier une tournure politique. Dans une lettre lourde de sous-entendus envoyée à son homologue indien, le sous-secrétaire américain au Commerce a exprimé sa « confiance » dans le « fair-play » avec lequel le gouvernement de New Dehli est supposé traiter les deux compagnies. Ceci dans la perspective de futurs investissements en Inde.

    Concurrents à coups de publicités humoristiques, et par l'intermédiaire de stars du cricket et de Bollywood, sur un marché indien de boissons gazeuses estimé à 2 milliards de dollars où ils règnent en maîtres, PepsiCo et Coca-Cola se retrouvent unis face aux accusations du Centre pour la science et l'environnement (CSE). Ce dernier a découvert, il y a un mois, des niveaux de résidus de pesticides excessifs dans leurs boissons.

    À l'origine prétexte pour dénoncer l'infiltration des pesticides dans toute la chaîne alimentaire indienne, la campagne a trouvé un écho politique chez tous ceux qui aimeraient bouter les compagnies étrangères hors de l'Inde. Aujourd'hui, Coca-Cola et PepsiCo sont bannis totalement du Kerala et partiellement de cinq autres États indiens. Ni l'intervention du ministère de la Santé, qui n'a pas trouvé dans l'enquête du CSE de « preuves concluantes », ni le recours auprès des tribunaux, qui risque de traîner en longueur, n'a pour le moment arrangé la situation.

    Les industriels inquiets. D'autant plus que la controverse a donné une nouvelle vigueur aux campagnes qui accusent régulièrement PepsiCo et Coca-Cola d'assécher les régions où sont implantées leurs unités de fabrication. Le ton est donc monté d'un cran du côté américain. Le gouvernement cache à peine la menace de réduire les investissements de son pays en Inde si la situation ne rentre pas dans l'ordre. Les associations d'industriels locaux s'inquiètent quant à elles de voir ternie l'image d'une Inde citée, par un rapport d'AT Kearney, comme la deuxième destination favorite pour les investissements étrangers en 2006, devant les États-Unis. Le président de la Confédération de l'industrie indienne, R. Seshasayee, a ainsi mis en garde les groupes écologistes contre des actions inconsidérées, qui « auront un impact négatif considérable sur les investissements dans le pays et ralentiront la croissance économique ».

    Les États-Unis sont de fait le plus grand investisseur en Inde, avec 7,5 milliards de dollars, depuis la libéralisation du pays, en 1991, selon la chambre de commerce *indo-américaine. En mars dernier, le ministre des Finances, P. Chidambaram, a lancé un vibrant appel aux compagnies américaines pour qu'elles augmentent leurs investissements dans le pays. Encouragées par le président George Bush, les relations économiques entre les deux pays sont d'ailleurs en plein développement et une délégation impressionnante de leaders de l'industrie américaine est attendue en novembre. Coca-Cola avait été expulsé d'Inde en 1977 avant de revenir en 1993. Aujourd'hui, malgré les tentations politiques locales, il est improbable que l'avertissement américain ne soit pas entendu.

    source: le figaro

  • #2
    ça s'appelle la chase au cola
    mais les Etats Unis avec leurs impréssionantes armada économique deverais s'ensortir
    mais comme meme ça serais bien de connaitre les pertes américaines j'usqu'a maintenant.

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