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Le discount alimentaire s'essouffle en France

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  • Le discount alimentaire s'essouffle en France

    APRÈS une période de croissance qui semblait sans limite, le hard discount marque le pas en France. Pour la première fois de son histoire, sa part de marché a reculé : en juin, toutes enseignes confondues (Lidl, Leader Price, Ed, Aldi...), elle s'est établie à 13,2 %, alors qu'elle était de 13,3 % un an plus tôt, selon le cabinet d'études TNS Worldpanel. Ce recul est minime mais il confirme un changement de tendance amorcé en fin d'année dernière. « En 2005, le chiffre d'affaires du hard discount est resté globalement stable en tenant compte des ouvertures, ce qui signifie que le chiffre d'affaires par magasin a baissé. Au premier semestre, on constate une baisse globale de 2 % », déclare-t-on chez son concurrent ACNielsen.

    « Le hard discount était sous-représenté en France. Partant de rien, il a connu une forte croissance ces six dernières années, analyse Bernard Demeure, consultant chez Mercer Management. Mais il n'a pas vocation à monter jusqu'au ciel. D'abord parce qu'il ne s'adresse pas à tout le monde. Ensuite parce que ces enseignes se font de plus en plus concurrence entre elles. Enfin, parce que les distributeurs classiques ont une politique de prix agressive et leur prennent des parts de marché.» Auchan, par exemple, a développé des espaces Self Discount au coeur même de ses hypermarchés. Comme tous ses concurrents, l'enseigne multiplie aussi les promotions et les appels du pied aux détenteurs de sa carte de fidélité.

    La croissance effrénée du hard discount ces dernières années était très liée à l'inauguration de nouveaux magasins. Moins d'ouvertures, c'est mécaniquement une croissance moins importante.

    Plus de marques« L'ennui naquit un jour de l'uniformité, dit le proverbe, rappelle aussi Olivier Geradon de Vera, vice-président de l'institut d'études IRI. Trop de non-marques nuit à la fréquentation. Il a y un problème de délimitation de l'assortiment. Le hard discount devient triste.» Résultat, les consommateurs lui font plus d'infidélité qu'avant (avec 19,5 visites par an, soit une de moins en un an) et les nouveaux clients seraient de plus en plus difficiles à attirer.

    S'agit-il d'une simple crise passagère ou le hard discount a-t-il déjà atteint son maximum en France ? Interrogé hier sur le sujet, Jérôme Bédier, le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) qui réunit les grandes surfaces, s'est contenté de rappeler que le hard discount avait su s'imposer à un moment d'inquiétude sur les prix en France, avec « une offre très claire et très lisible ». Selon les experts de TNS Worldpanel, les hard discounters ont les moyens de réagir. Ils pourraient par exemple décider de vendre plus de produits de marque qu'aujourd'hui pour attirer de nouveaux clients.

    source: le figaro

  • #2
    lidl vend maintenant du nescafé

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    • #3
      Autour de chez moi sur un rayon de 2 km il y a 2 hard discount et 1 troisième en construction.
      LE premier établi ED ,a justement commencé à vendre plus de produits de marque, certainement pour fidéliser ses clients.

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