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Amar Saïdani :Le FLN fera ce que Bouteflika voudra

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  • Amar Saïdani :Le FLN fera ce que Bouteflika voudra

    Amar Saïdani à la conférence régionale Ouest des cadres du parti

    “Le FLN fera ce que Bouteflika voudra”

    “Le Premier ministre remplit les fonctions qui sont les siennes. Pour nous, il dirige un gouvernement technocrate. Ce que nous demandons à ce gouvernement, c’est l’action, et c’est ce qu’il fait”, a déclaré M. Saïdani.
    Le tout nouveau secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, a effectué sa première sortie jeudi à Oran, à l’occasion de la conférence régionale ouest des cadres du parti, regroupés au Centre des conventions d’Oran (CCO) jeudi matin. Ils étaient quelque 2 000 personnes à avoir pris place dans l’auditorium du CCO pour y écouter un secrétaire général qui fera son entrée à 11h du matin sans aucun applaudissement pour l’accueillir.
    Une froideur peu habituelle et qui se vérifiera durant tout le discours de Saïdani, ne parvenant à arracher des réactions un peu plus marquées qu’à l’évocation du “président du Front de libération nationale et président de la République”. Au final, il aura fallu attendre les 20 dernières minutes de l’allocution du SG du FLN pour apprécier la feuille de route du parti et la ligne directrice qui sera imposée dans les mois à venir avec, pour seul objectif, l’échéance présidentielle. Et c’est sans aucune ambiguïté que Amar Saïdani lancera à maintes reprises à son auditoire : “Le FLN est le parti du président de la République, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, qui est le président de notre parti, le FLN.”
    L’omission du titre honorifique de “président d’honneur” n’est pas anodine pour Amar Saïdani puisque celui-ci affirmera aussitôt que le chef de l’État est bel et bien le président du FLN avec toutes les prérogatives qui s’y attachent. Et d’ajouter plus loin : “Notre parti est la première force politique du pays, c’est un fait, une réalité et pour les prochaines élections, il n’y a aucune place pour une personnalité, la porte est fermée, le FLN est le parti du Président”, lâchera-t-il, soulevant des youyous dans la salle.
    L’orateur ira même jusqu’à comparer la situation du FLN à celle d’autres partis dans le monde qui sont au pouvoir et qui ont lutté pour l’indépendance de leur pays. Et de citer l’Afrique du Sud et l’Inde comme pour répondre à ceux qui veulent “mettre le parti dans le musée de l’Histoire”. Revendiquant cette place privilégiée de force politique historique, l’intervenant poursuivra sur le rôle qui sera assigné au FLN, ses cadres et ses militants, la feuille de route, la modernisation du fonctionnement du parti ainsi que la nécessaire “réunification des rangs pour dépasser les tensions des derniers mois”. Assurant qu’au sein du FLN, les débats démocratiques auront leur place.
    Au terme de son allocution qui sera suivie d’une bousculade sans précédent, Amar Saïdani répondra à quelques questions des journalistes dans l’un des halls du Méridien pour souligner encore plus que le FLN est bien le parti du Président qui sera son candidat naturel.
    Quant à la coalition qui est en voie de construction et qui servira, “comme il se doit”, de soutien au chef de l’État, le SG du FLN affirme que “le dialogue est engagé avec tous les partis, petits ou grands, qui seront en accord avec nos idées, pour soutenir les projets du programme du président de la République”, expliquant plus loin que ces échanges devront se poursuivre jusqu’aux instances locales, comme les APW, pour éviter le blocage des projets destinés aux citoyens. Interrogé sur ses relations avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, suite à leurs propos contradictoires sur le prochain Conseil des ministres devant être présidé par le chef de l’État, le SG dira que “le Premier ministre remplit les fonctions qui sont les siennes. Pour nous, il dirige un gouvernement technocrate, et ce que nous demandons à ce gouvernement, c’est l’action, et c’est ce qu’il fait. Nous avons des relations normales… Nous n’avons aucun problème avec le Premier ministre”, ajoutera-t-il.
    Quant à savoir si le projet de réforme constitutionnelle pourrait consacrer un septennat à la place du quinquennat, il dira : “Nous n’avons pas eu connaissance du contenu du projet, la commission va le remettre au chef de l’État et notre position sera celle du Président.”

    Par : D. LOUKIL Samedi, 21 Septembre 2013 LIBERTE
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    “Notre parti est la première force politique du pays, c’est un fait, une réalité et pour les prochaines élections, il n’y a aucune place pour une personnalité, la porte est fermée, le FLN est le parti du Président
    On ne pouvait pas descendre aussi bas, ce n'est plus du lèche-botte mais de la pornographie (désolé).

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    • #3
      Réunion des cadres du FLN de Dréan (EL TARF)Les militants revendiquent la dissolution du bureau de la Mouhafad

      Les jours du mouhafedh du FLN seraient comptés compte tenu des soubresauts et autres frictions de fond et inconciliables qui lézardent le parti. En effet, la salle de réunions de la kasma FLN de la commune de Dréan a abrité, hier matin, une réunion, au cours de laquelle des centaines de simples militants, des sympathisants et des cadres du parti, entre actuels députés et anciens sénateurs, ont, unanimement, revendiqué la dissolution pure et simple du bureau de la mouhafadah et l’installation d’une commission provisoire pour gérer les affaires courantes du parti.
      Cette montée au créneau des anciens militants et des ténors du parti au niveau de la wilaya est venue suite à la perte continuelle de terrain du FLN face aux autres formations politiques et sa déliquescence dans une région réputée être son fief incontestable. Aussi, dans une déclaration finale ayant sanctionné la réunion et dont nous détenons une copie, les encartés du FLN interpellent le nouveau SG du parti afin de procéder, entre autres et sans délai, à la dissolution du bureau qui a perdu toutes les échéances politiques précédentes et approuvent le président de la République pour le dernier remaniement ministériel ainsi que leur totale adhésion pour un quatrième mandat du président du parti M. Bouteflika.
      Dans le même sens, les militants qui se sont exprimés ont tous dénoncé la main-mise de la chkara (sacs noirs bourrés de billets de banque) sur les destinées du parti et la perte des valeurs d’une formation qui a été le porte-flambeau du développement local de la wilaya. Quoi qu’il en soit, le FLN essaye, vaille que vaille, de renaître de ses cendres dans une conjoncture politique délicate alors que les élections présidentielles approchent.


      Daoud Allam 22/09/13 le soir dalgerie
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Le FLN est le parti du président de la République, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, qui est le président de notre parti, le FLN
        Président honorifique .. ya Si Saidani el dindou !!

        A ce niveau d'idiotie .. les partisans regrettent déjà Belkhadem

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