Au cours de la rencontre qui a eu lieu, jeudi 19 septembre, entre le ministre des Finances, Elyes Fakhfakh et une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), les deux parties ont évoqué l’évolution des indicateurs des finances publiques, jusqu’à fin septembre courant, et les prévisions pour l’année 2014, ainsi que du degré d’avancement des réformes structurelles annoncées début 2014 (réformes du système de compensation, de la fiscalité et des banques publiques, ainsi que du Code d’incitation à l’investissement), et ce, à la lumière de la crise politique à laquelle la Tunisie est confrontée.
M.Fakhfakh a évoqué, à cette occasion, les pressions qui s’exercent sur le budget 2013, dont la hausse du volume de la compensation et des salaires, en raison de l’augmentation du nombre de recrutements dans la Fonction publique, au moment où les recettes fiscales sont en baisse, du fait de la régression de l’activité économique. Il a, également, souligné le ralentissement du rythme de réalisation du budget en matière d’investissements publics, qui reste en deçà des prévisions fixées dans le budget de l’Etat de 2013, malgré une évolution par rapport à 2012.
S’agissant des réformes structurelles, le ministre a annoncé la tenue de la consultation nationale sur la fiscalité, en novembre prochain, pour l’élaboration d’un projet global de réforme fiscale, la finalisation de l’opération d’audit des banques publiques, en décembre 2013, et du programme stratégique de réforme du secteur bancaire, en février 2014.
Il a, également, indiqué qu’à l’instar des banques publiques, les entreprises publiques (STEG, STIR et ETAP) seront soumises à des opérations d’audit global, afin de mettre en place un plan stratégique de réforme. « L’évolution de la situation économique dans le pays reste tributaire de la solution de l’actuelle crise politique », a-t- il avancé.
M.Fakhfakh avait annoncé, dans une conférence de presse, tenue le 14 septembre, que la première tranche du crédit accordé par le FMI à la Tunisie, à titre de précaution, et signé en juin 2013, sera débloquée en 2014, et que le gouvernement négocie actuellement avec l’Union Européenne (UE) l’octroi d’un crédit de 300 à 500 millions d’euros.
Il avait précisé, aussi, que le déficit budgétaire sera maintenu à environ 6,5% contre 7,5% en 2013 (5500 millions de dinars selon la dernière actualisation), alors que le taux d’endettement pourrait atteindre 49%.
- l'économiste maghrébin
M.Fakhfakh a évoqué, à cette occasion, les pressions qui s’exercent sur le budget 2013, dont la hausse du volume de la compensation et des salaires, en raison de l’augmentation du nombre de recrutements dans la Fonction publique, au moment où les recettes fiscales sont en baisse, du fait de la régression de l’activité économique. Il a, également, souligné le ralentissement du rythme de réalisation du budget en matière d’investissements publics, qui reste en deçà des prévisions fixées dans le budget de l’Etat de 2013, malgré une évolution par rapport à 2012.
S’agissant des réformes structurelles, le ministre a annoncé la tenue de la consultation nationale sur la fiscalité, en novembre prochain, pour l’élaboration d’un projet global de réforme fiscale, la finalisation de l’opération d’audit des banques publiques, en décembre 2013, et du programme stratégique de réforme du secteur bancaire, en février 2014.
Il a, également, indiqué qu’à l’instar des banques publiques, les entreprises publiques (STEG, STIR et ETAP) seront soumises à des opérations d’audit global, afin de mettre en place un plan stratégique de réforme. « L’évolution de la situation économique dans le pays reste tributaire de la solution de l’actuelle crise politique », a-t- il avancé.
M.Fakhfakh avait annoncé, dans une conférence de presse, tenue le 14 septembre, que la première tranche du crédit accordé par le FMI à la Tunisie, à titre de précaution, et signé en juin 2013, sera débloquée en 2014, et que le gouvernement négocie actuellement avec l’Union Européenne (UE) l’octroi d’un crédit de 300 à 500 millions d’euros.
Il avait précisé, aussi, que le déficit budgétaire sera maintenu à environ 6,5% contre 7,5% en 2013 (5500 millions de dinars selon la dernière actualisation), alors que le taux d’endettement pourrait atteindre 49%.
- l'économiste maghrébin
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