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Le tourisme en Algérie

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  • Le tourisme en Algérie

    Kabylie : le tourisme culturel fait son chemin à Vgayet (Béjaïa) :

    La Tribune
    La richesse des sites et monuments historiques de la ville de Béjaïa et de sa région prédestine nécessairement celles-ci à être un pôle d’attraction privilégié dans le tourisme culturel, même si ce dernier n’est pas encore répandu en Algérie, excepté dans le tassili des Ajjer et l’Ahaggar.

    L’existence de vieux villages kabyles restés encore intacts, renfermant une immense somme de renseignements visibles sur le mode de vie ancien des autochtones, constitue aussi un facteur supplémentaire aiguisant la curiosité des touristes nationaux et étrangers. Ce créneau touristique très porteur est aujourd’hui à l’état de discussion dans le milieu des opérateurs mais aussi au niveau de l’administration et de quelques associations.

    La diversité du patrimoine historique est une réalité admise par bon nombre de visiteurs, notamment en période estivale. Le gigantesque aqueduc romain de Toudja, un des ouvrages grandioses dans tout l’empire romain, reliant ce lieu d’où jaillit la fameuse source d’eau et l’antique Saldae sur une distance de 17 km, est une curiosité qui peut aisément frapper l’esprit humain, même si le monument demeure aujourd’hui à l’état d’abandon. Seulement, une association, composée de personnes natives de cette région et soucieuse de la préservation des vestiges de cet ouvrage pharaonique, s’est attelée à sa réhabilitation à travers des tentatives de sensibilisation sur sa situation.

    Elle entrevoit également d’organiser des visites guidées dans cet endroit pour faire découvrir toute la richesse artistique de cet ouvrage colossal et une tranche de l’histoire antique de Béjaïa. A lui seul, ce lieu d’art et d’histoire pourrait devenir l’attraction attitrée des visiteurs en quête de connaissances sur les richesses historiques de la région dans une atmosphère de détente empreinte de convivialité.

    La wilaya de Béjaïa est parsemée de monuments historiques fabuleux, mais qui ne sont malheureusement pas entretenus de telle sorte qu’ils fassent l’objet d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics et des citoyens de manière générale. A Ighil Ali, commune limitrophe avec la wilaya de Bordj Bou Arréridj, de précieux vestiges datant de l’époque hammadite, XIème et XIIème siècles, sont laissés tels quels depuis des lustres, attendant d’être réhabilités grâce aux démarches des gens de bonne volonté et du mouvement associatif.

    Un journaliste de Béjaïa s’est mis récemment à la rédaction d’un ouvrage sur l’histoire durant cette période médiévale en se basant sur des recherches intensives. La découverte de la richesse historique du fort situé dans la commune d’Ighil Ali peut accroître l’intérêt de nombreux visiteurs affluant chaque année dans la wilaya de Béjaïa.

    Témoins d’un brassage civilisationnel exceptionnel, tous les monuments renfermant tant de péripéties historiques méritent une reconsidération de la part des pouvoirs publics dans la perspective du développement d’un tourisme culturel qui, par ricochet, pourrait susciter un attrait réel auprès de milliers de visiteurs.

    Ils sont, en effet, nombreux à demander, à chaque fois que l’ennui les prenait à la gorge, à découvrir les richesses historiques de la ville de Béjaïa et de sa région. Un bouquiniste amateur s’est d’ailleurs surpris à se transformer en guide attitré de plusieurs touristes français, suisses, belges et d’autres nationalités encore, en leur faisant découvrir, rien que dans la ville de Béjaïa d’insoupçonnables merveilles : la Casbah où Ibn Khaldoun enseignait la jurisprudence à ses disciples, le fort Barral construit par les Espagnols au XIème siècle, le fort Gouraya et ses légendes...

    Il confiera que tous les Européens auxquels il a servi de guide ont promis de revenir l’été d’après avec leurs familles ou leurs amis. Ils ont, bien sûr, déploré, et c’était inévitable, l’état d’abandon dans lequel se trouvent de nombreux monuments. En dehors de la ville, il y a aussi des régions suscitant un intérêt manifeste au plan culturel. Une association en a fait la preuve au mois de juin dernier.

    Elle a fait visiter à une quarantaine de personnes de wilayas différentes (du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest), le village séculaire de Djebla, haut perché sur les montagnes à l’extrême limite de la wilaya de Béjaïa. Des gérants d’agences de voyages étaient de la partie. Le village est aujourd’hui inhabité, mais il est encore tel qu’il a été construit il y a au moins deux siècles.

    Djebla est en fait un musée à ciel ouvert montrant toutes les facettes de l’organisation familiale, sociale et économique des autochtones. Jamais les visiteurs n’ont eu auparavant à voir de leurs propres yeux un village kabyle aussi authentique que lors de ce voyage fabuleux. L’immense intérêt que ce dernier a suscité auprès des visiteurs a incité l’association à créer un circuit touristique véritablement intarissable. Une agence de voyages algéroise, M’doukal-Tours, a d’ores et déjà adopté cette formule, comptant travailler en étroite collaboration avec l’association en question.

    Ce genre de tourisme culturel a fait florès au Hoggar et au Tassili. Dans les montagnes de Kabylie, il pourrait connaître un épanouissement certain dans le cas où d’autres initiatives seraient prises continuellement. L’intérêt que suscite la wilaya de Béjaïa pour ce genre de tourisme est tel que des citoyens béjaouis ont pris les devants en confectionnant des guides touristiques truffés de renseignements précieux dans plusieurs domaines : historique, géographique, climatique, économique, commercial, culturel...

    Béjaïa et sa région, un guide touristique en cours de parution et conçu par Nacer Arbane, constitue une des premières initiatives du genre, et il pourra servir immanquablement le touriste national ou étranger, d’autant que ce dernier a montré toute sa propension à s’émouvoir devant un aussi beau spectacle de découvertes de toutes sortes rencontrées au cours de ses visites furtives. Le tourisme culturel, n’en étant aujourd’hui qu’à ses frémissements, a un grand avenir devant lui et il suffit juste que les meilleures volontés se multiplient.

    K. S.

    La Tribune - 14/9/2006

  • #2
    le tourisme en Algérie

    Bonjour,


    On ne peut pas parler de tourisme en Algérie, alors que mois quand je prends le bateau il n'y a praatiquement pas d'étrangers et quand par bohneur il y en a, ce sont souvent des mariages mixtes. Donc oublions le tourisme. Il faut être sorts de l'algérie pour savoir ce qu'est le tourisme. Quand au Maroc ou en Tunisie il en arrive par millions et je ne parle que du Maghreb.

    Pourquoi celà ? nous nous gargarisons quand nous parlons des plages de TIPAZA, CLUB DES PINS AZUR PLAGE etc ...

    Quel accueil offrons nous aux touristes ? rien si ce n'est que de l'agressivité et une image tiers mondiste. Savez vous que sur les plages à 25 mètres du bord vous ne pouvez pas laisser vos enfants nager car il y a des inconscients qui pratiquent du jet-skis et personne ne dis rien.

    A azur plage par exemple, l'eau est sale et les baigneurs sont souvent débraillés sans aucune esthétique. Il y aurait beaucoup à dire, mais ......

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    • #3
      je ne sais pas si beau rivage a tichy figure dans le circuit touristique ah!ah!ah!

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