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L’armée, Bouteflika et la présidentielle : La grande inconnue

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  • L’armée, Bouteflika et la présidentielle : La grande inconnue

    L’armée, Bouteflika et la présidentielle : La grande inconnue

    El Watan le 23.09.13 | 10h00 Réagissez



    Les derniers changements opérés à la tête des structures du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), dirigé par le général Toufik, n’enlèvent en rien des pouvoirs décisionnels de ce dernier. Le patron du DRS et le clan présidentiel ont trouvé des compromis pour que chacun respecte et se refuse à interférer sur les prérogatives de l’autre. Cependant, personne ne peut dire quel est l’enjeu de ces compromis et à quel prix ils ont été retenus.



    Peut-on dire que les derniers changements dans les rangs de l’armée soient le résultat d’une guerre sans nom entre les dirigeants de la grande muette et le clan présidentiel, éclaboussé ces dernières années par une cascade de scandales liés à la corruption ? Si pour certains la réponse est affirmative, pour beaucoup d’autres, il ne s’agit là que d’un mouvement de hauts gradés des services de renseignements opéré par le tout-puissant général Toufik. Les partisans d’une telle thèse déclarent : «Les postes touchés par les changements sont, certes, très importants, comme c’est le cas pour la Direction de la documentation de la sécurité extérieure (DDSE) qu’occupait le général Rachid Laallali, plus connu sous le nom de Attafi, ou encore celui de la Direction de la sécurité intérieure (DSI) que dirigeait le général-major Bachir Tartag, dit Athmane.

    Néanmoins, le choix des officiers supérieurs appelés à assurer la relève n’est pas fortuit. Ils n’ont pas été imposés, mais choisis parmi les plus fidèles au patron du DRS. Cela veut dire que ce dernier dispose de toutes ses capacités de manœuvre. En clair, quand il s’agit de l’armée, le dernier mot lui revient….» Pour nos sources, «comme en 2004, à la veille du deuxième mandat de Bouteflika, le clan présidentiel et le patron du DRS ont trouvé des compromis. Une ligne rouge qu’aucun des deux ne franchit. En attendant avril 2014, chacun respecte (et s’interdit d’interférer dans) les prérogatives de l’autre. Néanmoins, la grande question qui reste posée est celle liée à ce quatrième mandat» qui pour beaucoup serait de trop.

    «Il y a une forte tendance, au sein de l’armée, qui aspire au changement à travers des élections légitimes. Un quatrième mandat ou une prolongation du troisième seraient un gâchis pour le pays. L’Algérie de 2014 n’est plus celle de 2004 ou de 2009. Entre-temps, il y a eu les révolutions arabes, mais aussi une évolution dans le portrait du nouveau chef de l’Etat. Nous ne pouvons plus nous permettre de commettre des erreurs qui risquent de compromettre la stabilité du pays», révèle un ancien haut gradé de l’armée.

    Le clan présidentiel est sorti très affaibli des affaires de corruption ayant touché certains de ses hommes les plus influents, notamment l’affaire Sonatrach ou encore celle de l’autoroute Est-Ouest. Le même scénario vécu en 2004, lorsque le même clan a été au centre des scandales de BRC impliquant directement Chakib Khelil, à l’époque ministre de l’Energie, cité aussi dans une transaction douteuse d’achat des tours auprès du promoteur Chaabani, à Hydra, devenues le siège du ministère de l’Energie. L’on se rappelle qu’une aile de l’armée, incarnée par l’ancien chef d’état-major, le défunt Mohamed Lamari, s’était exprimée publiquement pour refuser toute implication de l’institution dans le choix du candidat à l’élection au poste suprême de chef de l’Etat.

    Quelques semaines seulement après les résultats du scrutin, donnant Bouteflika vainqueur avec un taux participation très bas, le défunt Lamari et de nombreux autres gradés de l’ANP ont fait valoir leur départ à la retraite. D’autres se sont vus muter à des postes, où ils étaient placés en situation de voie de garage en attendant des jours meilleurs. Cela a été le cas du général Bachir Tartag, mais aussi Djebbar M’henna, qui ont attendu longtemps avant de revenir en force, il y a plus de deux ans, à des postes stratégiques, en dépit du fait que, longtemps, Bouteflika a opposé son veto à leur promotion. Leur départ à la retraite ne peut être interprété comme un affaiblissement du patron du DRS ; il fait tout simplement partie des compromis que les deux hommes, Bouteflika et le général-major Toufik, ont trouvés. La grande question qui reste néanmoins posée est de connaître les motivations de ces compromis, leur enjeu et surtout le prix à payer pour leur réalisation.

    Aujourd’hui, les observateurs les plus avertis et les plus au fait de la situation politique algérienne sont incapables d’apporter des réponses à ces questions et encore moins à faire des projections sur l’élection présidentielle prévue, théoriquement, pour avril 2014. Certains parlent de prolongation de mandat, d’autres de mandat à vie, et enfin les plus optimistes avancent plutôt le départ du clan. Mais aucune de ces thèses ne peut être jugée sérieuse. A six mois du scrutin présidentiel, personne ne peut dire de quoi sera fait l’après-14 avril 2014. Sera-t-il un vrai printemps ou un long hiver ?

    Salima Tlemçani
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Cette journaliste, experte dans une certaines information nous donne "sa version" des événements... Voici une autre version :

    LE DEMEMBREMENT DU DRS CONTINUE : les généraux Tartag et Lallali relevés

    Algérie Express - Détails Publié le samedi 21 septembre 2013 14:52
    Écrit par Hamid Guerni

    La solitude doit peser chaque jour un peu plus sur le patron du DRS, le général de corps d’armée Mohamed Mediene dit Tewfik.

    Le chef de l’Etat continue de relever un à un ses hommes de main. Après le renvoi du général major Mhenna Djebbar de la direction centrale de la sécurité de l’armée, c’est au tour des généraux majors, Rachid Lallali dit Attafi et de Bachir Tartag dit Ahtmane, d’être relevés ce samedi, apprend-on de bonne source.

    Rachid Lallali était chef de la direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) et Bachir Tartag était à la tête de la direction du contre-espionnage (DCE). Ce dernier avait remplacé, il y a de cela une année, à la tête de la DCE le général Abdelkader Kharfi dit Ahmed. Tartag serait remplacé par le général Bendaoud, proche de Bouteflika et qui, selon l’avis d’un ancien officier des services, serait « peu qualifié pour assumer les tâches exigées par la fonction ».

    Hamid Guerni
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Tout ce débat et toutes ces théories foireuses c'est une perte de temps...si l'on voulait effectuer un vrai changement au niveau du DRS, on aurait remplacé le patron...tout ces nouveaux venus n'auront de pouvoir que ce que le patron voudra leur accorder (c'est tellement évident).

      Commentaire


      • #4
        Un analyse d'Ahmed Chouchane, qui va un peu loin. Divagations d'un exilé, souhaits ou lecture des événements?



        Serions-nous à la veille
        d’un nouveau 1er Novembre ?

        Par Ahmed Chouchane.
        Il m’a déjà été donné d’indiquer que le Directeur des Renseignements – DRS – le général Mohamed Médiène, a perdu la guerre qu’il a lancée contre le président Bouteflika, par suite de l’appui franco-israélien que ce dernier a reçu, moyennant un deal, prévoyant la restitution de leurs biens immobiliers aux pieds-noirs et aux juifs ainsi que leur indemnisation pour les préjudices subis à l’Indépendance de l’Algérie. Ce deal a été conclu sous l’égide de Saïd Bouteflika, durant le séjour hospitalier de son président de frère à l’Hôtel des Invalides. De même que j’ai aussi indiqué que Toufik a dépêché son premier adjoint, le général Rachid Laâlali dit « Attafi », en France et aux Etats-Unis pour lui trouver une sortie, lui et ses fidèles, après qu’il ait été totalement et officiellement dépouillé de ses moyens juridiques, sans avoir d’autre recours que celui de se soumettre ou d’entrer en rebellion.
        En fin de compte, les négociations menées sous l’égide de la tutelle française et par le truchement des israéliens et des américains, ont abouti aux dispositions suivantes :
        - 1°) — dissolution définitive et officielle du DRS ;
        - 2°) — mise à la retraite du général Mohamed Médiène, assortie d’une garantie de statut pour lui et sa famille, de réfugiés aux Etats-Unis ou en Afrique du Sud, afin de préserver leur sécurité ;
        - 3°) – rattachement de la Direction de la Sécurité Extérieure, dirigée par le général Rachid Laâlali, à la Présidence de la République ;
        - 4°) – rattachement de la Direction de la Sécurité Intérieure, dirigée par le général Bachir Sahraoui, dit « Tartag », au Ministère de l’Intérieur. Ce qui signifie que le général Hamel ne sera pas Directeur des Renseignements comme le lui a promis Saïd Bouteflika mais probablement Directeur des deux services que sont la Police et la Sécurité Intérieure, après l’éviction de « Tartag ».
        Ainsi soit-il ! la mythique citadelle DRS, fait donc désormais partie du passé, à compter de ce dimanche 22 Septembre 2013 et le non moins mythique « rabb’dzayer » le général Mohamed Médiène, responsable des massacres et de la ruine du peuple algérien, réduit au statut de réfugié aux Etats-Unis, lui qui ne cessait d’accuser les patriotes sincères, d’en être les agents… Un statut qui semble avoir été l’une des clauses essentielles du deal ; à moins qu’il ne préfère l’Afrique du Sud, l’ex Etat de l’apartheid, dont il a contribué à la création des Services Secrets, sur les fonds de « Chaïb Lakhdim » l’algérien qui portait le même pseudo : Toufik le harki… un choix donc, motivé par les relations étroites qu’il entretient avec les Services de l’Afrique du Sud.
        Pendant ce temps, le clan des Bouteflika aurait – enfin – les mains libres pour diriger le pays pour le compte de la France en ayant ainsi la haute main, à la fois sur la politique du pays et sur ses ressources, au détriment des souffrances d’un peuple algérien qui a comme démissionné de ses fonctions et devoirs nationaux qui consistent à veiller sur sa propre souveraineté, de défendre son territoire et ses ressources contre toute forme de tutelle étrangère.
        Vient ici une interrogation lancinante, pour tous ceux qui ont suivi l’évolution de la guerre entre les deux clans du pouvoir : comment se fait-il que le président Bouteflika, physiquement et psychiquement invalide aurait-il pu réussir aujourd’hui, à démanteler le redoutable organe des Renseignements, alors qu’il s’y était cassé les dents, du temps où il était physiquement et psychiquement fort et entouré d’hommes forts tels que Zerhouni, Larbi Belkheir, Ali Tounsi et tant d’autres ?
        La réponse à cette question, compte tenu des informations succinctes, disponibles en notre possession, comporte deux volets :
        - Le premier volet de la réponse à cette question, tient au fait que le président Bouteflika, après avoir perdu la force de faire front lors de la première bataille contre les Services – DRS – qui a brandi la menace des grands dossiers de corruption touchant le président lui-même et son clan aurait transféré ses pouvoirs effectifs à son frère Saïd qui se serait placé sous la double protection de la France et du lobby israélien – le Mossad – en leur signant un chèque en blanc, permettant en particulier à la France d’exercer une tutelle totale, qu’elle n’a jamais eu de cesse d’exercer sur notre pays, en contrepartie de son appui au clan des Bouteflika, en leur assurant la mainmise sur le pays et en brandissant en direction du général Mohamed Médiène, la menace d’exhumer tous les dossiers criminels qui pourraient le conduire par devant un Tribunal Pénal International, s’il refusait de se soumettre inconditionnellement.

        - Le second volet de la réponse à cette question, tient au fait que lorsque le général Mohamed Médiène a engagé sa campagne anti-corruption contre le clan de Bouteflika, sa griserie l’a conduit à envoyer en même temps des messages en direction de la haute hiérarchie militaire, lui laissant entendre qu’elle ne sera pas épargnée par les dossiers de la grande corruption, si elle s’avisait de se mêler de ce qui ne la concernait pas… Cela s’est concrétisé entre autres, par des fuites sur des dossiers de corruption, touchant le Chef d’Etat-Major lui-même, le général Ahmed Gaïd-Salah. Malheureusement pour Toufik, le chantage a eu un effet contraire, puisque, aussitôt qu’ils ont eu vent du feu vert français donné à Saïd Bouteflika, le Chef d’Etat-Major et la majorité de la haute hiérarchie militaire se sont ralliés à lui en contrepartie du transfert contraignant et officiel par le président à l’Etat-Major, des prérogatives de Police Judiciaire et de Sécurité Militaire. Dans le même temps, Toufik a reçu des instructions on ne peut plus claires, de la part de ses alliés américains, d’avoir à se retirer de la partie.
        Et c’est ainsi que l’armée, après le démantèlement du DRS, est devenue une espèce d’Etat autonome, totalement affranchi de toute tutelle et de toute autre autorité susceptible de lui demander des comptes ou d’ouvrir des dossiers la concernant. Par ailleurs, malgré le fait que l’alliance de la haute hiérarchie de l’armée avec la présidence s’est faite sans intervention étrangère et sous la seule contrainte de protéger les membres de la haute hiérarchie militaire, largement impliqués dans des affaires de corruption, il n’en demeure pas moins que le résultat est le même, à savoir que cet arrangement entre opportunistes aura permis de conforter la tutelle française sur l’Algérie, par le truchement direct de la Présidence de la République, alors que cette tutelle s’exerçait auparavant, par le truchement des relais de la France dans la haute Administration, dans les Renseignements et même dans l’Armée.
        Cela signifie que l’Algérie est entrée d’une manière quasi officielle dans une nouvelle ère de colonisation française par consentement et intermédiation de M. Bouteflika. Quel sens donner alors aux commémorations célébrant le déclenchement de la Révolution libératrice ?



        Dans un mois et dix jours, In-Châ’Allah, nous aurons la réponse par le 1er Novembre lui-même, à travers l’interminable liste des martyrs et des sacrifices des hommes et des femmes libres… Ce sera à ce moment-là peut-être, que le Peuple algérien prendra toute la mesure du danger que représente pour lui, d’avoir failli à son devoir de défendre sa souveraineté et décidera alors de rejeter la tutelle française, quels qu’en soient les circonstances.
        Traduction par Abdelkader Dehbi.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          CHANGEMENTS AU DRS ET À L’ANP:La nouvelle stratégie de défense se met en place

          Les changements au sein de la communauté du Renseignement se poursuivent avec le départ de deux officiers supérieurs de renom que sont les généraux-majors Bachir Tartag et Rachid Lallali, rendant, chaque jour, plus lisible la nouvelle architecture de la Défense nationale voulue par le président Bouteflika et son chef des services secrets, le général de corps d’armée, Mohamed Mediene.

          Certains peuvent appeler cela “l’onde de choc de Tiguentourine”, répliques inévitables de l’affaire d’In Amenas où le Haut commandement de l’armée a dû refonder sa réflexion stratégique sur les menaces multiformes contre l’Algérie et ses frontières. D’autres appelleront cela “l’encerclement positif” du fait qu’aucune frontière terrestre de l’Algérie, excepté un peu avec la Mauritanie, n’est actuellement sécurisée, et l’Algérie se doit de jouer son rôle de puissance militaire régionale.
          Car, plus fort que les hommes, c’est la stratégie déployée qui compte. La Tunisie est infestée de groupes radicaux qui se sont surarmés et dont le contingent le plus dur est de retour de Syrie. La Libye est devenue dans sa partie sud-ouest et autour de Benghazi le centre de gravité du terrorisme avec des camps d’entraînement des djihadistes de tous bords. Le Mali, convalescent après une guerre éclair des Français, va indéniablement renouer avec le retour en force du trio Al-Qaïda-Mujao-groupe Belmokhtar et l’éternelle hostilité militaire de notre voisin marocain qui est dans une course aux armements effrénée et qui ne pense qu’à profiter de l’instabilité pour renforcer son mouvement de colonisation du Sahara occidental. C’est tout l’écosystème sécuritaire qui est en proie à des tensions.

          Nouveaux hommes pour de nouveaux défis
          Ainsi, deux des plus importants départements du DRS voient leurs patrons remplacés. Pour le général-major Bachir Tartag, chef de la DSI (Direction de la sécurité intérieure), connue comme étant la DCE, la Direction de contre-espionnage, la période de fonction aura été courte. Seulement 21 mois depuis qu’il a remplacé au pied levé le général Ahmed Kherfi, ce qui présage davantage d’une affectation à une autre responsabilité. Le travail abattu par le général-major Tartag et son prestige intact au sein du DRS, notamment dans la prise en charge de la lutte contre des réseaux d’espionnage, de subversion et de terrorisme, font de lui un haut cadre de grand mérite. D’ailleurs, certains l’envoient déjà au niveau de l’état-major de l’armée où il occuperait un poste de conseiller aux affaires sécuritaires auprès du nouvel homme fort de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, en attendant que l’édifice de défense soit complété par un nouveau chef d’état-major. Son remplaçant est par contre une surprise qui étonne les spécialistes. En effet, la DSI sera dirigée par le général Ali Bendaoud, un des plus jeunes généraux du DRS, connu pour être d’une intelligence vive, homme de dossiers et spécialisé dans les affaires… extérieures. Longtemps, le général Ali Bendaoud était promis à succéder au légendaire général-major Rachid Lallali, plus connu sous le nom de Attafi à la DDSE (Direction de la documentation et de la sécurité extérieure), qui, selon nos informations, aurait demandé à partir depuis un moment pour des raisons de santé.
          Le général Bendaoud avait occupé des postes sensibles, notamment au bureau de sécurité à l’ambassade d’Algérie à Paris, et avait, dès son retour en Algérie en 2008, été chargé de superviser les relations extérieures de la DDSE. C’est-à-dire la coopération avec les services de renseignements étrangers qui voulaient renforcer la coordination sécuritaire avec le DRS. Il a excellé à ce poste difficile, qui nécessite du doigté et de la diplomatie dans un milieu où les agences étrangères telles que la CIA, le MI-6, la DGSE ou autres peuvent se révéler autant des partenaires indispensables que des services concurrents.
          De ce fait, sa venue à la tête d’un service intérieur, qui peut paraître illogique, est tout de même fondée sur une nouvelle réflexion stratégique. C’est probablement dû à cette connaissance intime des rouages des services étrangers amis/ennemis. Que de fois la presse algérienne n’a-t-elle pas disserté sur les ramifications extérieures de groupes de subversion en Algérie et de liens plus ou moins avérés entre ces services d’espionnage étrangers et des relais algériens, qu’ils soient des recrues de la pénétration et de l’influence étrangères. Des ONG et autres mouvements associatifs manipulés de l’étranger qui activent depuis un moment pour déclencher un “Printemps arabe” en Algérie comme le prouvent des départs de feu comme à Ouargla ou Bordj Badji-Mokhtar. Le général Ali Bendaoud, qui maîtrise également les dossiers sahéliens et celui du Sahara occidental, reflète ce profil polyvalent du cadre du renseignement ouvert sur l’extérieur, mais connaissant parfaitement les implications intérieures des menaces subversives.

          Bouteflika en chef de guerre !

          Maintenant, il s’agit de savoir à quoi obéissent ces changements d’hommes au sein des structures vitales à la sécurité nationale ? Rajeunissement ? Reprofilage des postes ? Adaptations aux nouvelles menaces ? Sanctions ?
          D’abord, il serait maladroit de penser que le président Bouteflika agit de manière intempestive en bougeant l’ensemble de l’échiquier sécuritaire algérien. Cela serait prendre le président de la République pour un fou dangereux ou un instable chronique. La dimension et l’envergure de ces changements ne résistent pas à la simple analyse politicienne qui consiste à évoquer la perspective de l’élection présidentielle de 2014. Si le message de Bouteflika était “le boss, c’est moi”, ce message est bien passé la dernière fois lorsqu’il a été question de changements au sein de la SPJ/DRS, de la DCIO et de la DCSA. Mais surtout, vous ne trouverez pas un officier au DRS qui ne sache pas, depuis longtemps, que sa mission principale est de protéger les institutions algériennes, la Présidence en tête. Changer des hauts cadres du DRS de cette trempe ne s’improvise pas. Il faut peser le pour et le contre et préparer le terrain, ce qui est impossible à faire dans les délais constatés actuellement. Donc, la thèse de l’improvisation tombe d’elle-même.
          Ensuite, le fait que ces changements interviennent dans un contexte sécuritaire à flux tendu implique de nouveaux hommes pour de nouveaux challenges. À la faveur du Président, le fait qu’il est un des seuls à avoir doté l’ANP/DRS de moyens financiers et matériels qui l’ont hissé au niveau d’une puissance militaire régionale, voire méditerranéenne, avec juste, en 2012, un budget de 9 milliards de dollars qui a grimpé au fur et à mesure des déploiements terrestres et aériens de nos forces sur l’ensemble des frontières menacées, voire menaçantes. La facture étant salée pour l’Algérie, qui, comme d’habitude, va devoir se débattre seule pour affronter le terrorisme international, quand on voit que la France a accéléré son retrait du Mali pour des questions budgétaires et que l’Africom est en proie à des coupes budgétaires du Congrès US quant à ses opérations en Afrique.
          Enfin, pour ceux qui réduisent l’Algérie a un fonctionnement d’une République bananière où à des querelles de personnes, cette réorganisation de l’architecture de défense prouve qu’au sein de l’armée et ses corolaires que sont le DRS, la GN ou la DGSN, on applique, probablement avant les autres institutions, les concepts de bonne gouvernance, de rajeunissement des cadres, de modernisation des effectifs, de professionnalisation du cadre et, surtout, de mutualisation des efforts. Aucune structure de sécurité n’est dissociée de l’autre, avec davantage de coordination, qui implique une prise en charge des menaces exogènes ayant tendance à devenir endogènes. L’armée et ses services sont en train de faire leur mue, afin que le ministère de la Défense ne se transforme pas rapidement en ministère de la guerre.

          liberte 23/09/13 Par : Mounir B.
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            L’armée, Bouteflika et la présidentielle : La grande inconnue
            Rien ne sert de courir, tout vient à point a qui sait attendre!
            Toujours autant au ras des pâquerettes la presse caniveau za3ma d'opposition!
            “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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            • #7
              TLEMCANI journaliste avertie semble près de la réalité en pensant qu’entre le clan BOUTEF et MEDIENE il ya un deal. Aucune partie ne contestera le terrain de l’autre. Si la famille du Président avait vraiment voulu démanteler le DRS c’est MEDIENE qu’elle aurait mis à la retraite.
              Du côté des Officiers opposants, ce que CHOUCHENE affirme, rapprochement de Saïd B des services français en vue d’obtenir leur aide pour rester au pouvoir et neutraliser MEDIENE parait clair. Pendant le long séjour du Président dans les hôpitaux gaulois, son frère qui était le patron par intérim, menacé par les enquêtes contre la corruption placées sous le contrôle du DRS n’a pas craint de « s’allier avec le diable » De retour, il a mis en place le scénario qui allait permettre à son frère invalide de solliciter malgré la loi une prolongation de son mandat, tout en mettant au pied du mur les militaires qui sont contre. Ce sera BOUTEFLIKA pour une quatrième ou la Cour Pénale pour les assassins.
              A moins d’un chamboulement grave de la situation internationale, ou de la mort de BOUTEFLIKA, nous allons donc vers la réélection de ce dernier avec un MEDIENE toujours patron du DRS.

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              • #8
                Ce sera BOUTEFLIKA pour une quatrième ou la Cour Pénale pour les assassins.
                A moins d’un chamboulement grave de la situation internationale, ou de la mort de BOUTEFLIKA, nous allons donc vers la réélection de ce dernier avec un MEDIENE toujours patron du DRS.
                Il me fait marrer le clan présidentiel lorsqu'il brandit la menace contre les généraux ( TPI ), a t il oublié que c'est bien ces généraux qui l'ont ramené au pouvoir ! qui s'assemble se ressemble, le clan présidentiel est criminel au même niveau que ceux qui l'ont ramené , ils prennent vraiment les gens pour des débiles . Le sang des algériens prend de la valeur aux yeux des hypocrites du clan présidentiel que lorsque leur pouvoir est menacé ! quels crapules .

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                • #9
                  Salam Bonjour

                  politiquement, il est certain que les évènements "terroristes" récents, tout autant que les importantes mutations qui s'opèrent juste à côte et dans le monde arabo-musulman en général, peuvent être remarquable et ne peuvent à la fois que faire distinguer les principes démocratiques, d'un État à l'Autre, quoi de plus normal et quoi de moins raisonnable vis à vis somme toute d'un Peuple toujours en quête ou en attente d'estime, interne d'abord cela va de soit, ou d'être, externe ensuite, mais cela va déjà bon train, ou bon sens, donc tant mieux pour chaque chose à venir......

                  l'armée, le militaire, et, la politique, le citoyen, voilà une grande et belle question, peut être "en fin de chantier", qui n'oppose en rien et qui rassemble en tout, n'est-ce pas...mais, il est bien satisfaisant lorsque chacun, chacune, se rend à son "rôle", donc à ses respects, à sa dignité, donc à son Peuple, lesquels et lesquelles s'interrogent uniquement lorsqu'il y a lieu commun et matière commune d'un "péril", soit-il préventif eu égard certaines actualités......

                  et l'Algérie dans tout ça, l'Algérien, l'Algérienne, pas le moindre renoncement pas la moindre inespérance, une liberté chèrement mais vivement rescapée ne peut-elle s'effondrer de sa propre et digne indépendance, et puis l'histoire montre qu'il est un peu partout dans le monde des liens des regards des espoirs, d'abord humain(e) car l'Algérie l'est du sol aux raisons, ensuite fraternelle car l'Algérie l'estime comme toujours pour chacun, chacune, et puis universelle car l'Algérie s'éveille comme une seconde et nouvelle......

                  l'Europe, et la France bien entendu, juste en face, peu de place au hasard, peu d'espace en géographie, mais à ce jour est-il plus difficile des dialogues et des relativités en temps comme en termes de Paix, chacun, chacune sait qu'il ne l'est pas, qu'il ne l'est plus, comme de battre les cœurs se sont poursuivis, manque naturellement et logiquement peut être quelques consciences désunies encore en mal d'hier...Un Peuple uni libre et démocratique comme porté de ses enfants(à nouveau) réunis nés et à naître sera toujours au gré de leurs vies, de leurs sourires, l'avenir d'un bien à construire, d'une histoire à soutenir, en Paix(*pas si inconnue que cela d'ailleurs*)......

                  Salam, merci...
                  Dernière modification par nedjmala, 24 septembre 2013, 07h59.
                  ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

                  Commentaire


                  • #10
                    Néanmoins, le choix des officiers supérieurs appelés à assurer la relève n’est pas fortuit. Ils n’ont pas été imposés, mais choisis parmi les plus fidèles au patron du DRS.
                    à quoi bon tous ces changements si le choix de la relève se fait parmi les plus fidèles au patron?

                    et pourquoi ce besoin de préciser, comme pour rassuer, "choisis parmi les plus fidèles du patron du DRS"? si ce n'est qu'on a quelque chose à se reprocher.

                    seuls les traîtres éprouvent le besoin de se justifier.
                    Dernière modification par Hyde, 26 septembre 2013, 10h02.
                    le DRS contrôle toute la Galaxie

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