La diffusion du film-documentaire tourné dans les camps de Tindouf, en Algérie mardi dernier par la chaîne de télévision américaine World Channel relance la polémique au sujet des conditions de vie des réfugiés sahraouis. En effet, le film “Stolen”, réalisé par la bolivienne Violeta Ayala et l’australien Dan Fallshaw affirme que certains d’entre eux sont victimes d’”un esclavage moderne” dans les camps de Tindouf. Des témoins interrogés par les deux réalisateurs font état de graves discrimination raciale.
Ils soutiennent dans le film en question que les camps de Tindouf seraient divisés en deux camps, l’un pour les noirs de peau et l’autre pour les blancs de peau. Et les Noirs n’auraient pas les mêmes droits que les blancs qui, eux, dirigeraient les camps.
Selon Violeta Ayala se basant sur les témoignages des réfugiés, “les noirs étaient toujours des esclaves, qu’ils n’avaient pas le droit de décider avec qui ils allaient se marier, que leurs enfants pouvaient être enlevés et qu’ils n’avaient pas non plus de pouvoir sur leur destin”.
Toujours à en croire les deux réalisateurs, “le Polisario qui gère les camps a découvert que nous avions appris pour les pratiques d’esclavage. Nous avons décidé de cacher les images qu’on avait récolté pour protéger les ‘Noirs’, et aussi pour faire notre film.
Les autorités du Polisario nous ont alors placés sous détention. C’est à partir de ce moment là que le Polisario a lancé sa campagne pour nous discréditer”.
Ils ont soutenu que “nous avons été accusés de travailler pour le gouvernement marocain, mais “Stolen” montre également que la partie contrôlée par les autorités marocaines est également concernée par ces pratiques”.
“Le Polisario et le gouvernement marocain voulaient nous empêcher de faire “Stolen” pour la simple raison que le film traite de l’esclavage, une violation des droits de l’Homme qu’ils préfèrent cacher”, déplorent les auteurs du film.
A en croire la mêmes source, “il y a eu des pressions significatives sur Public Broadcasting Service (PBS) (PBS un réseau de télévision public à but non lucratif, ndlr° de la part de lobbyistes aux Etats-Unis, payés par le gouvernement algérien qui soutient le Polisario”.
Parmi ces lobbyistes, figurerait selon Indie Wire le cabinet Foley Hoag. Ce dernier aurait empoché “la plus grande part du million de dollars, dépensé chaque année par le gouvernement algérien auprès des lobbyistes américains”.
Alors que les accusations des deux réalisateurs ont immédiatement été reprises et déformées par l’agence de presse marocaine MAP, selon les deux réalisateurs.
La diffusion de ce film était initialement prévue pour le 5 février dernier mais les pressions de l’Algérie et du Polisario seraient à l’origine de ce report, toujours selon la version de ses réalisateurs.
Par Abbès Zineb
Ils soutiennent dans le film en question que les camps de Tindouf seraient divisés en deux camps, l’un pour les noirs de peau et l’autre pour les blancs de peau. Et les Noirs n’auraient pas les mêmes droits que les blancs qui, eux, dirigeraient les camps.
Selon Violeta Ayala se basant sur les témoignages des réfugiés, “les noirs étaient toujours des esclaves, qu’ils n’avaient pas le droit de décider avec qui ils allaient se marier, que leurs enfants pouvaient être enlevés et qu’ils n’avaient pas non plus de pouvoir sur leur destin”.
Toujours à en croire les deux réalisateurs, “le Polisario qui gère les camps a découvert que nous avions appris pour les pratiques d’esclavage. Nous avons décidé de cacher les images qu’on avait récolté pour protéger les ‘Noirs’, et aussi pour faire notre film.
Les autorités du Polisario nous ont alors placés sous détention. C’est à partir de ce moment là que le Polisario a lancé sa campagne pour nous discréditer”.
Ils ont soutenu que “nous avons été accusés de travailler pour le gouvernement marocain, mais “Stolen” montre également que la partie contrôlée par les autorités marocaines est également concernée par ces pratiques”.
“Le Polisario et le gouvernement marocain voulaient nous empêcher de faire “Stolen” pour la simple raison que le film traite de l’esclavage, une violation des droits de l’Homme qu’ils préfèrent cacher”, déplorent les auteurs du film.
A en croire la mêmes source, “il y a eu des pressions significatives sur Public Broadcasting Service (PBS) (PBS un réseau de télévision public à but non lucratif, ndlr° de la part de lobbyistes aux Etats-Unis, payés par le gouvernement algérien qui soutient le Polisario”.
Parmi ces lobbyistes, figurerait selon Indie Wire le cabinet Foley Hoag. Ce dernier aurait empoché “la plus grande part du million de dollars, dépensé chaque année par le gouvernement algérien auprès des lobbyistes américains”.
Alors que les accusations des deux réalisateurs ont immédiatement été reprises et déformées par l’agence de presse marocaine MAP, selon les deux réalisateurs.
La diffusion de ce film était initialement prévue pour le 5 février dernier mais les pressions de l’Algérie et du Polisario seraient à l’origine de ce report, toujours selon la version de ses réalisateurs.
Par Abbès Zineb
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