Mohammed VI au Mali vu et lu par un journal algérien
Dans un commentaire sur la portée de la cérémonie d’investiture du président malien, le quotidien « El Watan », plus gros tirage en Algérie, a dressé un sévère réquisitoire contre la diplomatie de son pays, « coiffée au poteau » par son homologue marocaine qui, sous l’impulsion du roi Mohammed VI, tente « de peser sur les événements dans la région ».
« Profitant de l’absence de Bouteflika et de la présence à Bamako du président français et d’une vingtaine de chefs d’Etat africains, le souverain marocain, bien inspiré, a fait l’événement et la une de l’actualité malienne en couplant sa participation aux festivités officielles d’investiture d’IBK avec une visite d’Etat de trois jours au Mali », souligne le journal.
En revanche, l’auteur de l’article épingle une « diplomatie algérienne qui contemple du balcon la restructuration des relations internationales et les alliances géopolitiques se faire et se défaire sans elle, et parfois contre ses intérêts stratégiques », ce qui fait qu’elle se trouve » réduite à subir les événements ».
« Connaissant les habitudes protocolaires de Mohammed VI qui ne passe pas particulièrement pour un monarque féru de ce genre d’événements, il apparaît clairement que le timing de cette escale malienne obéit à des considérations de politique intérieure en relation avec l’évolution du dossier du conflit du Sahara occidental », fait-il remarquer.
Selon lui, « le Maroc est de plus en plus isolé et mis à l’index pour ses violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. La quête de nouveaux soutiens africains aura été incontestablement au cœur de son voyage malien. La diplomatie marocaine tente de reprendre la main et de peser sur les événements dans la région, pendant que l’Algérie cherche son Président ».
« Notre pays, qui aurait pu et dû être la vedette naturelle et l’invité d’honneur à l’occasion des festivités officielles organisées le 19 septembre à Bamako, dans le cadre de la cérémonie d’investiture du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, n’a eu droit qu’à un strapontin », a regretté le quotidien.
Le journal digère mal comment le Maroc, « qui, prétend le journal, n’a été mêlé ni de près ni de loin à l’effort de reconquête de la souveraineté malienne et de la reconstruction de l’Etat malien, trône et se fait inviter à la table des hôtes de marque du gouvernement malien ». Pour le commentateur, « c’est la diplomatie algérienne qui est interpellée et coiffée au poteau »
Quid.ma
Dans un commentaire sur la portée de la cérémonie d’investiture du président malien, le quotidien « El Watan », plus gros tirage en Algérie, a dressé un sévère réquisitoire contre la diplomatie de son pays, « coiffée au poteau » par son homologue marocaine qui, sous l’impulsion du roi Mohammed VI, tente « de peser sur les événements dans la région ».
« Profitant de l’absence de Bouteflika et de la présence à Bamako du président français et d’une vingtaine de chefs d’Etat africains, le souverain marocain, bien inspiré, a fait l’événement et la une de l’actualité malienne en couplant sa participation aux festivités officielles d’investiture d’IBK avec une visite d’Etat de trois jours au Mali », souligne le journal.
En revanche, l’auteur de l’article épingle une « diplomatie algérienne qui contemple du balcon la restructuration des relations internationales et les alliances géopolitiques se faire et se défaire sans elle, et parfois contre ses intérêts stratégiques », ce qui fait qu’elle se trouve » réduite à subir les événements ».
« Connaissant les habitudes protocolaires de Mohammed VI qui ne passe pas particulièrement pour un monarque féru de ce genre d’événements, il apparaît clairement que le timing de cette escale malienne obéit à des considérations de politique intérieure en relation avec l’évolution du dossier du conflit du Sahara occidental », fait-il remarquer.
Selon lui, « le Maroc est de plus en plus isolé et mis à l’index pour ses violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. La quête de nouveaux soutiens africains aura été incontestablement au cœur de son voyage malien. La diplomatie marocaine tente de reprendre la main et de peser sur les événements dans la région, pendant que l’Algérie cherche son Président ».
« Notre pays, qui aurait pu et dû être la vedette naturelle et l’invité d’honneur à l’occasion des festivités officielles organisées le 19 septembre à Bamako, dans le cadre de la cérémonie d’investiture du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, n’a eu droit qu’à un strapontin », a regretté le quotidien.
Le journal digère mal comment le Maroc, « qui, prétend le journal, n’a été mêlé ni de près ni de loin à l’effort de reconquête de la souveraineté malienne et de la reconstruction de l’Etat malien, trône et se fait inviter à la table des hôtes de marque du gouvernement malien ». Pour le commentateur, « c’est la diplomatie algérienne qui est interpellée et coiffée au poteau »
Quid.ma
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