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CONFLIT PRESIDENCE- DRS : les médias, terrain d'une guerre larvée
L'express Algérie - Publié le mardi 24 septembre 2013 15:55
Écrit par Ali Graïchi
C'est par les médias que le DRS essaie péniblement de remonter la pente. Des titres importants avaient été rapidement investis pour minimiser les portées de l'attaque surprise menée par Bouteflika contre les services spéciaux, histoire de ne pas nourrir la panique dans les structures médianes et subalternes des renseignements, saisies de stupeur par la première salve du chef de l'Etat.
Des rédactions ont invité spécialistes et officiers en retraite pour donner une interprétation spécieuse mais détendue du coup de boutoir de Bouteflika.
La mixture n'ayant visiblement pas suffi, d'autant que la reprise en main s'est accélérée, le DRS monte d'un cran en lâchant ses ouailles attitrées dans la presse à l'instar d'un Mounir Boudjemaa ( Liberté ) ou d'un Ahmed Fattani ( l'Expression ). Il s'agit de conditionner l'opinion par une campagne massive et soutenue de débriefing qui rassure les clientèles en assurant qu'entre le chef de l'Etat et le responsable du DRS les relations n'ont jamais été aussi stables et chaleureuses. La subtilité de l'opération consiste à faire endosser cette volonté d'apaisement comme une initiative de la présidence. ce qui revient à donner implicitement une autorité de parité au général Toufik.
C'est d'ailleurs dans la villa de l'éternel Mohamed Mgueddem que les orientations ont été données à Fattani et la direction d'un journal comme Chourouk clame à qui veut l'entendre que les instructions prônant l'apaisement entre les deux hommes viennent de la présidence...qui du coup fulmine. Inutiles de dire que le double jeu de Mgueddem agace au plus haut point les proches du chef de l'Etat.
Ali Graïchi
L'express Algérie - Publié le mardi 24 septembre 2013 15:55
Écrit par Ali Graïchi
C'est par les médias que le DRS essaie péniblement de remonter la pente. Des titres importants avaient été rapidement investis pour minimiser les portées de l'attaque surprise menée par Bouteflika contre les services spéciaux, histoire de ne pas nourrir la panique dans les structures médianes et subalternes des renseignements, saisies de stupeur par la première salve du chef de l'Etat.
Des rédactions ont invité spécialistes et officiers en retraite pour donner une interprétation spécieuse mais détendue du coup de boutoir de Bouteflika.
La mixture n'ayant visiblement pas suffi, d'autant que la reprise en main s'est accélérée, le DRS monte d'un cran en lâchant ses ouailles attitrées dans la presse à l'instar d'un Mounir Boudjemaa ( Liberté ) ou d'un Ahmed Fattani ( l'Expression ). Il s'agit de conditionner l'opinion par une campagne massive et soutenue de débriefing qui rassure les clientèles en assurant qu'entre le chef de l'Etat et le responsable du DRS les relations n'ont jamais été aussi stables et chaleureuses. La subtilité de l'opération consiste à faire endosser cette volonté d'apaisement comme une initiative de la présidence. ce qui revient à donner implicitement une autorité de parité au général Toufik.
C'est d'ailleurs dans la villa de l'éternel Mohamed Mgueddem que les orientations ont été données à Fattani et la direction d'un journal comme Chourouk clame à qui veut l'entendre que les instructions prônant l'apaisement entre les deux hommes viennent de la présidence...qui du coup fulmine. Inutiles de dire que le double jeu de Mgueddem agace au plus haut point les proches du chef de l'Etat.
Ali Graïchi