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Le FMI révise à la hausse la croissance et les risques

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  • Le FMI révise à la hausse la croissance et les risques

    L’activité mondiale devrait rester soutenue en 2007, estime le FMI.

    Jamais l’économie mondiale n’aura connu depuis le début de la décennie 1970 quatre années consécutives d’expansion aussi rapide que celles que nous vivons actuellement (2004-2007).

    Le Fonds monétaire international, qui présente ce matin ses prévisions 2006 et 2007, en fait la remarque dans sa nouvelle édition du World Economic Outlook. La croissance devrait ainsi s’établir à 5,1 % cette année et 4,9 % l’an prochain. L’inflexion est minime. Elle touchera essentiellement les pays avancés (voir tableau ci-dessus), alors que les marchés émergents et les économies en développement se maintiendront sur une orbite de croissance quasi inchangée ( 7,3 % en 2006 et 7,2 % en 2006). Par rapport au scénario d’avril 2006, les nouveaux chiffres de la croissance mondiale marquent une révision à la hausse d’un quart de point, tant pour 2006 que pour 2007.

    Mais paradoxalement les économistes du FMI tiennent à souligner que « les risques sont aujourd’hui plus forts » qu’ils ne l’étaient il y a six mois. Ils considèrent qu’il y a « une chance sur six pour que la croissance mondiale tombe à 3,25 % ou moins en 2007, soit un ralentissement significatif ».

    Ce chiffrage alternatif par rapport à la prévision de base (4,9 %) exprime toute une gamme de risques, que les experts du FMI passent en revue. Alors qu’ils prennent pour hypothèse de base un cours du pétrole à 75 dollars en moyenne l’an prochain, ils n’excluent pas des tensions supplémentaires sur les prix pétroliers et des métaux, compte tenu des capacités de production utilisées à leur maximum. Ils notent par ailleurs que « dans un certain nombre de pays avancés l’inflation globale se situe depuis quelque temps au-dessus de la zone que les banques centrales jugent raisonnables ». Notamment aux États-Unis, insistent-ils. Déséquilibres commerciaux

    Autre incertitude, « le ralentissement des marchés immobiliers » engagé aux États-Unis, mais aussi en Irlande, en Espagne et au RoyaumeUni, selon le World Economic Outlook, va peser sur le dynamisme de ces pays. Si le mouvement de baisse des prix de la pierre s’accentuait, il faudrait alors retirer un point de croissance globale au scénario de référence.

    Pour l’Europe continentale le durcissement des politiques budgétaires est présenté comme une bonne chose, mais on ne saurait non plus en éliminer l’effet de refroidissement à court terme. Le FMI considère que le relèvement de la TVA en Allemagne à compter du 1er janvier conduira à amputer la croissance allemande d’un demi-point de PIB.

    Les pays émergents ne sont pas à l’abri des incertitudes et les économistes rappellent leur vulnérabilité traditionnelle aux hausses de taux d’intérêt sur les marchés mondiaux. Quant aux déséquilibres commerciaux, autre épée de Damoclès, ils « restent prononcés » ; le FMI chiffre à 7 % du PIB américain, le déficit des transactions courantes des États- Unis en 2007, et également à 7 % de son PIB, l’excédent commercial de la Chine.

    Par le figaro
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