Le Maroc au service du sionisme

[Elghifari]

Dès l'indépendance en 1956, le Mossad a pris ses aises au Maroc. La monarchie marocaine a même vendu la moitié de ses juifs à l'entité sioniste, contre des espèces sonnantes versées en Suisse.

Depuis le Mossad est devenu le conseiller en sécurité de la monarchie pour briser toutes les tentatives d'évolution socialiste.

Le Maroc reçoit régulièrement le gratin israélien, sous prétexte de faciliter le dialogue, pendant que le peuple palestinien subit le joug implacable des sionistes.

Dernier exemple en date de cette complicité:
L'Union des étudiants juifs de France, qui ne se réunit jamais sans le drapeau sioniste, qui défend l'état sioniste contre vents et marées, va organiser un congrès à Marrakech.

Nul doute que les forces de sécurité chérifienne sauront protéger ces jeunes pousses sionistes. Il ne faut pas qu'il leur arrive malheur.

Par Jacob Cohen

Publié par Dé-Manipulations le 19/05/2011

[Elghifari]

(Commentaire d'un Marocain, Rachid):

Bien sûr qu'il ne faut qu'il leur arrive malheur ! Ils auront droit à la crème des flics pour leur sécurité. En ce qui concerne la vente des juifs marocains à "Israël", les marocains ayant été payés à l'époque pour cette opération ne considéraient pas cet argent comme le fruit d'une vente. Je crois qu'Israël avait payé 50 dollars par juif. Cette somme correspondrait, aux dires des responsables de l'époque, aux frais des dossiers de rapatriement. En vérité cet argent n'est jamais rentré dans les caisses de l'État. Trois ou quatre personnes, que je ne voudrais pas nommer, avaient reçu leur pactole à l'étranger. Il n' y a qu'Oufkir qui avait refusé les 300 millions que le Mossad lui avait ramené à Rabat, arguant par là qu'il n'avait jamais eu l'intention de vendre à "Israël" des sujets marocains. Oufkir voyait loin. Ironie du sort, c'est bien le Mossad qui avait averti Hassan II du plan de coup d'État d'Oufkir et avait de même collaboré dans l'affaire Ben Barka. A signaler également que le gouvernement israélien de l'époque avait refusé de payer après avoir rapatrié les juifs mrocains ; mais encore une fois, c'est le Mossade qui avait conseillé le chef d'État d'Israël de l'époque "peut être Bengourion" de ne pas commettre l'irréparable et de payer les personnalités marocaines mêlées à ce transfert de nos compatriotes de confession juive.