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Initiative politique pour s’opposer à la révision constitutionnelle

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  • Initiative politique pour s’opposer à la révision constitutionnelle

    Le noyau dur de ce front se réunit aujourd’hui

    Initiative politique pour s’opposer à la révision constitutionnelle


    Par : Mohamed Mouloudj


    Les membres de ce front multiplient les contacts pour se constituer en contrepoids aux partis qui soutiennent les projets du président Bouteflika.

    L’idée d’un front contre “la révision de la Constitution” et d’opposition “à une présidence à vie” de Bouteflika était dans l’air depuis quelque temps déjà. Les appels à un quatrième mandat pour l’actuel chef de l’État émanant notamment du FLN version Amar Saïdani, du Taj d’Amar Ghoul et du MPA d’Amara Benyounès n’ont fait, en toute vraisemblance, qu’accélérer la mise sur pied de ce genre de front. Ses initiateurs le veulent comme un “bloc politique ouvert à toutes les sensibilités politiques”.

    Sa mission est de “barrer” la route, d’abord, à la révision de la loi fondamentale et ensuite, exiger l’organisation de l’élection présidentielle dans les temps impartis, soit en avril 2014. Ce front, initié, pour précision, par l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Abdelaziz Rahabi, auquel le Dr Ahmed Benbitour, candidat à la prochaine présidentielle, et Sofiane Djillali, chef de file du parti Jil Jadid, ont adhéré, se réunira aujourd’hui à Alger. La rencontre d’aujourd’hui portera notamment sur les propositions d’action qui seront initiées dans le cadre de cet objectif. Le dénominateur commun des personnalités qui constituent ce noyau initial est sa farouche opposition à la révision constitutionnelle prochaine et à un autre mandat pour Bouteflika.
    Les trois personnalités, pour précision, ont déjà exprimé leur opposition à cette révision décidée par le chef de l’État. Plusieurs autres formations politiques, même si elles n’ont pas encore exprimé leur position vis-à-vis de ce front, convergent toutes, du moins, dans le sens de s’opposer à cette révision. Le RCD avait, dans cette optique, lancé un appel à un rassemblement des forces alternatives. Le MSP a défendu, pour sa part, l’idée d’un candidat unique de l’opposition. Une idée à laquelle adhère aussi Ennahda. Même le PT, dont les responsables se gardent de critiquer le président de la République, veut que la révision de la Constitution intervienne après les législatives du mois d’avril. Ce front s’attend d’ores et déjà à une large adhésion, du fait qu’il transcende “les clivages partisans”.

    Une source proche de ce front explique que le projet de révision de la Constitution engagé par Bouteflika “n’est qu’un autre coup de force pour s’imposer”. Cette source a expliqué qu’à travers le nouveau texte, Bouteflika procédera à une prolongation de son mandat de deux années pour aboutir à un septennat. Ce qui lui permettrait, selon elle, “de briguer la présidence à vie”. La même source a indiqué que dans le cas où Bouteflika déciderait de tenir les élections en avril prochain, le front s’opposera à cette tenue et aussi à un 4e mandat pour le chef de l’État. Toujours à propos de la révision constitutionnelle et selon des indiscrétions, le chef de l’État aurait l’intention de procéder à la prolongation du mandat des députés de la Chambre basse pour le porter à six ans au lieu de cinq et celui des membres du Conseil de la nation à sept ans, soit deux années de plus.

  • #2
    Front anti-boutef : l'opposition monte au créneau

    Ces voix qui s’élèvent contre le quatrième mandat


    A l’heure où le clan présidentiel fourbit ses armes et mène une offensive tous azimuts pour jouer les prolongations et assurer à l’impotent locataire d’El Mouradia un quatrième mandat, ou, à tout le moins, une «prorogation» de sa mandature jusqu’à 2016, des voix s’élèvent afin d’empêcher un tel scénario. Pour dispersées qu’elles soient, ces positions n’en constituent pas moins les prémices d’un éveil de l’opposition et le début d’une contre-campagne pour «arrêter le massacre» et empêcher le triumvirat Boutef-Saïd-Toufik de mettre l’Algérie sur une chaise roulante. Qu’elles soient le fait de formations partisanes ou de personnalités indépendantes, ces (pro)positions méritent d’être capitalisées. Florilège.



    AHMED BENBITOUR : «Changer le système de gouvernance»

    - L’un des rares candidats ouvertement déclarés à la présidentielle de 2014 s’est fendu récemment, rappelons-le, d’une déclaration publique où il a appelé les Algériens à se mobiliser pour «changer le système de gouvernance». «Aujourd’hui, l’Etat algérien répond à tous les critères scientifiques de défaillance. Il est bien installé dans la dérive et la déliquescence», constate l’ancien Premier ministre. «Le pays persistera, alors, dans la situation de non-gouvernance avec la forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale et la violence terroriste. C’est alors la trappe de misère permanente, la porte ouverte à la dislocation de l’unité nationale et le danger sur l’unité du territoire» prévient-il. Benbitour recommande de faire de l’élection de 2014 «la porte ouverte pour le changement du système de gouvernance». Cette dynamique, juge-t-il, ne peut porter ses fruits sans une implication de l’armée, qui est appelée à «jouer un rôle de partenaire avec la société pour avancer ensemble vers la modernité et la sécurité institutionnelle. Sa mission dans cette phase cruciale n’est pas de reproduire le passé et consacrer le statu quo, mais plutôt de ‘démilitariser’ les esprits et contribuer avec d’autres acteurs politiques, économiques, intellectuels ainsi que les médias, à un engagement irréversible du pays dans la voie démocratique qui, à chaque avancée de la société civile, permettra à l’institution militaire de réoccuper ses espaces naturels et constitutionnels». Benbitour appelle, lui aussi, à une forte mobilisation citoyenne pour faire aboutir le projet démocratique : «Toutes les Algériennes et tous les Algériens légitimement inquiets pour l’avenir de notre pays doivent se mobiliser, écrit-il, pour qu’en quelques mois le souhaitable changement du système de gouvernance devienne possible.»



    ABDELAZIZ RAHABI : «Prendre un café avec Sellal ou Gaïd Salah n’est pas une activité»

    - Invité le 16 septembre dernier au forum de Liberté, Abdelaziz Rahabi a su trouver les mots justes pour dire la perfidie du plan qui se mijote dans la marmite présidentielle. L’ancien ministre de la Communication fera d’emblée remarquer que le stratagème en question ne date pas d’aujourd’hui. «Le chef de l’Etat a fait son coup de force lorsqu’il a changé la Constitution, en 2008, pour briguer un troisième mandat. Et la tentation totalitaire n’a pas manqué de suivre», a-t-il souligné (lire le compte-rendu de Saïd Rabia, «Bouteflika va prolonger son mandat de deux ans», in El Watan du 17 septembre 2013).
    Le «patient» d’El Mouradia, touchant dans sa robe de chambre, ne devrait pas nous faire oublier le monstre politique qu’il est, avertit Rahabi. «Celui qui a bénéficié de la compassion en tant que malade ne la mérite plus», assène-t-il. Cependant, la paralysie de l’activité présidentielle et, avec elle, tout l’appareil d’Etat, est un fait avéré, insiste l’invité de Liberté. «Depuis mai 2012, le président Bouteflika n’a pas parlé aux Algériens, le Conseil des ministres n’a pas été tenu depuis très longtemps. 300 décisions attendent toujours dans les tiroirs de la Présidence, 60 projets de loi sont bloqués», détaille le conférencier, avant de lâcher sur une pointe d’ironie : «Prendre un café avec Sellal ou Gaïd Salah n’est pas une activité.»

    Abdelaziz Rahabi écarte le scénario d’un quatrième mandat et prévoit plutôt une prolongationdu mandat en cours. L’orateur est obligé de constater que l’Algérie vit une terrible régression qui nous ramène, dit-il, à «l’Egypte de Moubarak, à la Tunisie de Ben Ali et à la Libye d’El Gueddafi». Il estime que nous sommes en train de vivre un scénario proprement «bourguibéen», à ceci près que «Saïd a remplacé Saïda», allusion à Saïda Sassi, la nièce de Bourguiba qui, au crépuscule de son règne, était devenue la vraie maîtresse du palais de Carthage. «Le Président a réuni tous les pouvoirs et les a transférés à ses proches. Et le pouvoir réel est, désormais, entre les mains de Saïd Bouteflika, qui n’a même pas besoin de présenter sa candidature», analyse Rahabi.

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    • #3
      ( suite )

      ABDERRAZAK MAKRI : Pour un «candidat du consensus de l’opposition»

      - Abderrazak Makri, figure de proue du MSP, en fait son leitmotiv sur son compte facebook : une «charte de réforme politique» pour laquelle il fait ardemment campagne. C’est la proposition-clé du MSP que le parti islamiste a soumise à l’ensemble de l’opposition et de certains présidentiables putatifs (Hamrouche, Benbitour et Ali Benflis notamment). Le plan Makri prévoit de créer «un large consensus autour d’une candidature unique» à la présidentielle de 2014, une sorte de «candidat du consensus de l’opposition». C’est ce que le chef du MSP s’est évertué à expliquer dans une conférence de presse tenue mercredi dernier. Pour lui, c’est le seul moyen de faire contrepoids à une éventuelle candidature d’Abdelaziz Bouteflika. Après avoir apporté un soutien inconditionnel aux trois premières «ouhdate» du Président, le MSP fait donc mine d’être scandalisé aujourd’hui à l’idée que Boutef puisse briguer un quatrième mandat : «Je ne veux même pas imaginer cette éventualité !», s’émeut Abderrazak Makri (in Liberté du 19 septembre). «On ne veut vraiment pas imaginer que l’Algérie arrive à cette scène ubuesque», a-t-il renchéri. Vous l’aurez compris : le parti islamiste cherche évidemment à se refaire une virginité après avoir joué à fond la carte de l’entrisme.



      SOUFIANE DJILALI : «Annulez carrément les élections !»

      - «Je dis à Bouteflika qu’à ce stade-là, autant prolonger pour 20 ans !», lance le président de Jil Jadid du haut de la tribune de la salle El Feth, à Oran, où il s’est réuni avec des cadres de son parti, ce samedi. Et de poursuivre : «Annulez carrément l’élection présidentielle en Algérie et restez président à l’infini !» «Bouteflika veut son royaume, entouré de ses proches.» (voir Le Soir d’Algérie d’hier). Mais cela fait des mois que Soufiane Djilali bataille pour faire barrage à un quatrième mandat. Dans un communiqué daté du 2 septembre 2013, publié sur le site internet du parti sous le titre «Coup d’Etat», Soufiane Djilali écrit : «Depuis la déclaration de la maladie du président de la République, l’Algérie glisse insensiblement vers un état de chaos et de désordre (…). La maladie du Président pèse de tout son poids sur le pays. Monsieur Bouteflika ayant concentré l’ensemble des pouvoirs, ceux-ci sont désormais annihilés par son lourd handicap. Un homme responsable, un chef d’Etat pensant au bien de son pays et de son peuple, aurait vite fait de déclarer son incapacité en démissionnant humblement et en libérant le pays. Malheureusement, le clan de la prédation, nourri et entretenu depuis plusieurs années, ne l’entend pas ainsi. Manipulant jusqu’au bout l’addiction au pouvoir du Président, son entourage et son clan ont entamé la mise à sac du semblant d’Etat de droit, menant ainsi le pays vers d’autres gravissimes dérapages. Il est clair, aujourd’hui, qu’un coup d’Etat rampant est mis à l’œuvre.» Soufiane Djilali conclut par cette harangue : «L’Algérie est face à elle-même. Elle doit relever la tête, refuser l’iniquité et se remettre en marche. Ses enfants, ceux qui portent encore en eux le sens de l’honneur, n’assisteront pas impuissants à la fin d’un rêve qu’auront porté avant eux les Ben M’hidi, Ben Boulaïd, Abane et tant d’autres (paix à leur âme). Ô hommes de la génération de Novembre, vous les vivants, les anciens compagnons, les braves, allons-nous enfin honorer dignement l’héritage des martyrs de l’Algérie ? Nous ne les laisserons pas faire !»



      MOHCINE BELABBAS : «Un large rassemblement pour un consensus républicain»

      - Bien avant l’évacuation du président de la République au Val-de-Grâce en avril dernier pour un AVC aigu, le RCD avait appelé à la destitution du chef de l’Etat. «Son état de santé, qui n’est pas pour l’excuser, le rend incapable de gouverner et sa destitution, en vertu de l’article 88 de la Constitution, est une urgence si on veut freiner la précipitation et l’aggravation de la crise institutionnelle et politique», martelait Mohcine Belabbas lors d’une réunion du conseil national du RCD en décembre dernier (Voir Liberté du 20 décembre 2012). Le président du RCD est revenu à la charge ce week-end, à l’occasion de la tenue d’un autre conseil national du parti, en accablant avec véhémence les manigances du clan présidentiel : «L’Algérie, Etat, nation et société, est maintenant en péril. La faillite structurelle de l’État se dévoile dans des comportements tribaux grotesques, voraces et opaques depuis une année. Autant de réactions qui déshonorent la nation, insultent le sacrifice de notre peuple et hypothèquent l’avenir du pays», entonne Mohcine Belabbas (in Liberté du 21 septembre 2013). Et de proposer un large rassemblement pour faire échec à la dérive autoritaire qui se trame : «Si on veut faire de l’élection présidentielle d’avril 2014 une solution politique au désastre algérien, le rassemblement le plus large possible doit être organisé pour parvenir à un consensus républicain qui garantisse la paix civile et les libertés du citoyen». Estimant que «la fraude électorale en Algérie a un caractère systémique», le RCD préconise de dessaisir le ministère de l’Intérieur de l’aspect organisationnel du scrutin et de confier cette mission à deux entités indépendantes : une commission nationale chargée de la gestion des élections (CNCGE) et un observatoire national des élections (ONE).

      Mustapha Benfodil

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      • #4
        Très bonnes initiatives, il faut bouger, mettre nos divergences à coté et travailler sur les points communs et urgent. Aujourd'hui il est plus qu'urgent de se réunir et faire front unis contre les dérives de ce régime .

        islamistes, laics, nationalistes, démocrates, gauchistes, syndicats, avocats, journalistes, écrivains, intellos, ancien moujahid, Oulamas, toute la société civile doit exiger un changement et dire STOP à la mascarade que nous prépare le régime de Bouteflika.

        Tous contre le 4 ème mandat,
        Tous contre le prolongement,
        Tous contre la révision de la constitution,
        Tous pour le respect des élections présidentielle dans les délais prévu, en exigeant la transparence totale .
        Tous pour la démocratie, l'état de droit .

        Unissons nous, l'union fait la force.
        Dernière modification par votrefrere, 25 septembre 2013, 03h52.

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        • #5
          Si, comme le pense Benchenouf et d'autres observateurs, il y a eu un deal entre Saïd B, S. Gaïd et Toufik, et vu que la société civile est complètement tétanisée, je crains que toutes ces initiatives, aussi louables soient-elles, sont vouées à l'échec, du moins à court terme.

          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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          • #6
            À L’INITIATIVE DE RAHABI, FERRAD ET ADIMI

            Un front anti-révision constitutionnelle est né


            Parce que l’option de la prolongation du mandat de l’actuel président de la République que l’on mijoterait en haut lieu achèverait, à leurs yeux, le peu de l’Etat de droit qui reste encore indemne, un trio de personnalités nationales propose une initiative politique a contrario des desseins du pouvoir portés à bras-le-corps par ses relais.

            Mohamed Kebci - Alger (Le Soir)

            Le trio, constitué d’Ahmed Adimi, colonel à la retraite et enseignant en sciences politiques à l’Université Alger III, Mohand-Arezki Ferrad, ancien député du FFS avant qu’il n’en soit éjecté en compagnie de sept de ses camarades, et l’ex-ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, a, au bout de contacts et de changements de points de vue, adopté un texte qui se veut le fil d'Ariane de leur initiative à proposer à la classe politique et aux personnalités nationales. Et l’ancien ministre de la Communication, qui avait éventé la semaine dernière la velléité du pouvoir de prolonger le mandat présidentiel de deux ans et de faire l’impasse sur l’élection présidentielle prévue en avril prochain, nous déclinait, hier, la philosophie de cette initiative qui vise principalement trois objectifs.

            En tout premier, alerter l’opinion publique nationale et internationale sur la gravité de la situation actuelle du pays empreinte d’un vide constitutionnel que le trio dénonce avec, argumente Rahabi, l’entourage du Président qui tient les véritables rênes du pouvoir. Ce qui constitue, ajoutera-t-il, une grave menace pour la stabilité du pays, surtout qu’il est actuellement confronté à des tensions extrêmes à nos frontières.

            Second «pilier» de ce texte fondateur d’un front du refus du fait accompli que le pouvoir veut à tout prix imposer : le respect de l’ordre constitutionnel qui suppose et le rejet de toute «révision de la Constitution» et d’opposition «à une présidence à vie» de Bouteflika et le respect du calendrier électoral qui prévoit une élection présidentielle en avril prochain. Voilà qui doit bien animer une scène politique dominée jusque-là par les voix de ceux qui appellent à un quatrième mandat de suite pour Bouteflika, émanant principalement du FLN et du RND, remaniés, mais aussi du MPA et du TAJ.
            Et avant même qu’il ne soit rendu public, ledit document susciterait l’intérêt, selon Rahabi, aussi bien auprès des partis politiques que de personnalités, dont Djilali Sofiane, porte-parole de Jjil Jadid, qui affirme avoir adopté l’initiative une fois imprégné de son contenu.

            Car, pour lui, il ne s’agit pas de tergiverser, l’objectif principal était, dira-t-il, «de parer au plus urgent : barrer la route, d’abord, à la révision de la loi fondamentale et, ensuite, exiger l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais, soit en avril prochain».

            M. K.

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            • #7
              @ Lombardia

              Pourquoi vous êtes négatif ? c'est pas possible comment l'algérien est devenu pessimiste et négatif !

              On s'en fou de ce que pense Benchenouf, il faut bouger, sensibiliser, militer, faire des initiatives, faire des alliances avec toutes les sensibilités et personnalité politique et idéologique, il faut mobiliser les gens, marre de ce pessimisme .

              C'est cette passivité qui fait la force de ce régime médiocre .
              Dernière modification par votrefrere, 25 septembre 2013, 04h32.

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              • #8
                Salut votrefrere,

                Il ne s'agit pas d'être négatif, mais d'être réaliste et tenir compte des données réelles sur le terrain. Aujourd'hui, l'armée est quasiment acquise au clan présidentiel : il faut songer aux dizaines de généraux que Boutef a promus à des postes clés, à commencer par les commandants de certaines régions militaires (notamment la première).

                Les partis d'opposition sont totalement laminés, quand ils ne sont pas sous la botte du pouvoir. Ceci est une réalité, ce n'est pas un avis négatif.

                Le DRS vient d'être amputé de ses outils de propagande et de pression. C'est une réalité aussi.

                Toutes les institutions qui peuvent jouer un rôle de contrepoids à l'exécutif sont entièrement verrouillées par les pions des Boutef. C'est une réalité, ça n'a rien à voir avec le pessimisme.

                Maintenant, il y a quelques personnalités qui crient au loup, et c'est tout à leur honneur. Mais quel est leur poids dans la réalité ? Quelle est leur influence sur la société ? C'est cela qu'il faut voir, froidement, et en toute lucidité.
                كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                Commentaire


                • #9
                  Salut votrefrere,

                  Il ne s'agit pas d'être négatif, mais d'être réaliste et tenir compte des données réelles sur le terrain. Aujourd'hui, l'armée est quasiment acquise au clan présidentiel : il faut songer aux dizaines de généraux que Boutef a promus à des postes clés, à commencer par les commandants de certaines régions militaires (notamment la première).
                  Ca change quoi que l'armée soit acquise ou non à Bouteflika ?!
                  comptes tu sur l'armée pour changer quoi que se soit ?! drôle de manière pour espérer un changement .

                  Le changement s'imposera quand il y a aura un déséquilibre dans les rapport de forces, quand il y a aura une majorité dans le peuple et la société civile qui dira non et STOP.


                  Les partis d'opposition sont totalement laminés, quand ils ne sont pas sous la botte du pouvoir. Ceci est une réalité, ce n'est pas un avis négatif.
                  Ce n'est pas vraie, il y a des partis politique qui veulent un réel changement..ce n'est pas un constat, tu es entrain de casser toute initiative avec un pessimisme et une attitude négative.

                  Le DRS vient d'être amputé de ses outils de propagande et de pression. C'est une réalité aussi.
                  Et après ?!
                  l'espoir c'est le peuple et non l'armée et le DRS .

                  Toutes les institutions qui peuvent jouer un rôle de contrepoids à l'exécutif sont entièrement verrouillées par les pions des Boutef. C'est une réalité, ça n'a rien à voir avec le pessimisme.
                  C'était pire au temps de Moubarak, de Ben Ali .

                  Maintenant, il y a quelques personnalités qui crient au loup, et c'est tout à leur honneur. Mais quel est leur poids dans la réalité ? Quelle est leur influence sur la société ? C'est cela qu'il faut voir, froidement, et en toute lucidité.
                  Il faut convaincre les gens des dérives, les gens sont attentifs aux revendications politique et autres, il faut mobiliser, s'unir, créer un contre poids...sérieusement il faut arrêter de casser les initiative avec ce genre de réflexion négative .

                  Commentaire


                  • #10
                    Pièce de théâtre Algérie mon Amour : acte n° 2

                    le peuple n'a aucun pouvoir



                    Il ne faut pas confondre désir et réalité

                    Personne ne connait ces personnes certes les arguments sont évidement recevables ...

                    le peuple sait qu'il ne sait pas tout et le pays vie dans le secret des manœuvres de la corruption du douarisme tribalisme en 2013

                    Vous imaginez un Sahraoui enseigner à Tiziouzou Batna ou ailleurs que son oasis

                    Bon vent à cette pièce de théâtre qui a toujours autant d'admirateurs même s'ils connaissent la fin de chaque acte

                    Là le réalisateur a choisi une version improvisation à la dernière minute

                    ils ont atteint le summum !

                    Commentaire


                    • #11
                      Le peuple a été mobilisé une fois malheureusement par des malades mentaux des frustrés qui confondaient pouvoir avec religion il a payé le prix

                      Il y a avait une occasion Boudiaf mais mais mais depuis c'est le secret total

                      That's it !

                      Le peuple ne peut pas se faire avoir deux fois tant qu'il n'aura pas compris comment et qui a tué son président Boudiaf et que ceux qui entretiennent la corruption qui détruit le pays ne s'arrêtent pas par eux même par Algérie mon amour et non parce que l'autre les a dénoncé

                      Commentaire


                      • #12
                        Il y a un gout d'amateurisme dans cette démarche, digne d'une opposition inconsistante et manipulée. Quel sens à lier la révision d'une constitution que cette même opposition a critiqué, la jugeant liberticide, allant jusqu'à proposer des projets alternatifs (RCD, MSP), avec un quatrième mandat, qui semble bien improbable, pouvant attirer l'adhésion de divers horizons. Ce genre d'amalgame, montre les limites d'une opposition stérile sans envergure, et manipulée par d'autres forces...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          Ce Benchenouf qui critique ses collègues coupables à ses yeux de ne se baser que sur le vide, fait exactement la même chose. C'est tellement gros comme démarche, lui même avouant qu'il spécule, que je m'interroge sur certaines facultés intellectuelles...
                          Othmane BENZAGHOU

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