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Enjeu de la présidentielle : Aït Ahmed aujourd’hui à Alger ?

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    Enjeu de la présidentielle
    Aït Ahmed aujourd’hui à Alger ?




    Quel rôle pour le Front des forces socialistes (FFS) dans le micmac politique actuel ? Alors que d’aucuns n’ont pas fini de s’interroger sur son silence peu coutumier, une assertion, insérée hier en bonne place dans un journal, suggère son association dans des tractations en sourdine. Des tractations qui auraient recommandé à Aït Ahmed une virée au bled, comme on dit.
    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) du 25/09/2013

    Le désormais ex-président du Front des forces socialistes est annoncé débarquant au pays aujourd’hui. Le papier, publié en Une du Jeune indépendant, impute le come-back de l’exilé volontaire en Suisse à des motivations hautement politiques, la nostalgie du pays ne lui ayant jamais inspiré des retours fréquents.
    Il n’y a, en effet, qu’une affaire (politique) de haute importance qui déciderait Aït Ahmed à se soustraire à ses promenades paisibles au bord du lac Léman pour se précipiter à Alger, plutôt de manière discrète, puisque des sources proches de la direction du parti infirment son débarquement annoncé.
    L’annonce de sa venue participerait-elle de «l’intox» ? Mais alors à quoi obéirait-elle, distillée notamment en ce moment précis de la vie politique nationale qui voit le chef de l’Etat et son clan s’employer à garder le pouvoir et, de l’autre côté, les opposés à ce coup de force s’affairer à gêner ce dessein ?
    Depuis le dernier congrès du parti, auquel Aït Ahmed n’avait d’ailleurs pas pris part, pour cause de fatigue, le FFS s’est introverti, zappant toutes les opportunités d’expression politique à lui offertes.
    Ainsi, il s’est retenu de commenter le remaniement ministériel opéré au courant du mois. Il s’est aussi gardé de s’exprimer sur les changements au sein du DRS. On comprendrait peut-être que le FFS se soit résigné au silence, suite au changement du gouvernement, par dépit assurément puisqu’il devait y faire son entrée.
    Cependant, on l’imagine mal, lui qui, tout au long de son parcours, a fait du démantèlement de ce qu’il appelait la police politique son leitmotiv, rester insensible au démembrement du puissant service de renseignement. Faut-il mettre cette attitude sur le compte de l’hésitation du présidium qui coiffe le parti depuis le retrait organique de Hocine Aït Ahmed ? Une hésitation qui serait alors dictée par le souci de ne pas saborder un processus de tractations en cours et dans lequel le parti se trouverait engagé.
    Des tractations assez rudes qui auraient nécessité le déplacement d’Aït Ahmed en personne. Elles n’intéresseraient non point l’intégration du FFS dans le gouvernement mais l’élection présidentielle prochaine, laquelle reste l’enjeu majeur de l’agitation politico-médiatique actuelle.
    S. A. I.
    Othmane BENZAGHOU
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