Depuis 1991, la cérémonie des IG-Nobel récompense chaque année de vraies découvertes scientifiques qui peuvent apparaitre bizarres voire totalement absurdes. Une distinction remise par des scientifiques à des scientifiques.
Les IG-Nobel sont à la science ce que les Gérard de la Télévision sont au petit écran en France. Une cérémonie qui récompense avec humour les découvertes improbables des chercheurs du monde entier qui consacrent leurs travaux à des sujets abscons. La remise des prix jeudi à l'université de Harvard, aux Etats-Unis, a réservé son lot de fous rires.
Des chercheurs français de l'université grenobloise Pierre Mendès-France ont été distingués. Leur étude prouvant que plus on boit, plus on se trouve beau, a été consacrée par le prix de psychologie. Preuve que "Beauty is in the eye of the beer holder" est une étude sérieuse, sachez qu'elle a été publiée l'an dernier dans le British journal of Psychology.
En médecine, le prix est allé à une équipe sino-japonaise, qui avait étudié les effets de l'opéra sur des souris ayant reçu une transplantation cardiaque. Une étude internationale a reçu le prix de la probabilité, pour avoir montré que plus une vache est restée allongée longtemps, plus il est probable qu'elle se relèvera bientôt. Cette même étude est allée plus loin en découvrant par ailleurs que si une vache se relève, il n'est pas facile de savoir quand elle va se recoucher.
Pourquoi les lanceurs de disque sont atteints de vertige et pas ceux de marteau
Dans la catégorie biologie et astronomie, le prix est allé à une équipe internationale de chercheurs qui a démontré que les scarabées bousiers, quand ils sont perdus, retrouvent leur chemin en regardant la voie lactée.
Et en physique, il a été attribué à des chercheurs italiens qui ont soutenu que certaines personnes seraient physiquement capables de courir sur la surface d'un étang... si celui-ci était sur la lune. Enfin l'anti-Nobel de chimie a lui récompensé une équipe japonaise ayant découvert que le processus qui fait que les oignons font pleurer, est encore plus compliqué que les scientifiques ne le pensaient.
En 2012, les IG-Nobel avaient couronné entre autre, une étude montrant que le fait de se pencher vers la gauche fait apparaître plus petite la tour Eiffel et une autre révélant que les chimpanzés peuvent identifier d'autres chimpanzés individuellement en voyant l'image de leurs postérieurs
L'édition 2011, elle, avait distingué une étude déterminant pourquoi les lanceurs de disque sont atteints de vertige, mais pas les lanceurs de marteau. Cette même année, une étude révélant qu'une espèce de scarabée tentait de s'accoupler avec un certain type de canette de bière australienne avait également été salué, au même titre que cette étude japonaise déterminant la densité idéale de wasabi pour être réveillé en cas d'incendie ou de toute autre urgence.
directmatin.
Les IG-Nobel sont à la science ce que les Gérard de la Télévision sont au petit écran en France. Une cérémonie qui récompense avec humour les découvertes improbables des chercheurs du monde entier qui consacrent leurs travaux à des sujets abscons. La remise des prix jeudi à l'université de Harvard, aux Etats-Unis, a réservé son lot de fous rires.
Des chercheurs français de l'université grenobloise Pierre Mendès-France ont été distingués. Leur étude prouvant que plus on boit, plus on se trouve beau, a été consacrée par le prix de psychologie. Preuve que "Beauty is in the eye of the beer holder" est une étude sérieuse, sachez qu'elle a été publiée l'an dernier dans le British journal of Psychology.
En médecine, le prix est allé à une équipe sino-japonaise, qui avait étudié les effets de l'opéra sur des souris ayant reçu une transplantation cardiaque. Une étude internationale a reçu le prix de la probabilité, pour avoir montré que plus une vache est restée allongée longtemps, plus il est probable qu'elle se relèvera bientôt. Cette même étude est allée plus loin en découvrant par ailleurs que si une vache se relève, il n'est pas facile de savoir quand elle va se recoucher.
Pourquoi les lanceurs de disque sont atteints de vertige et pas ceux de marteau
Dans la catégorie biologie et astronomie, le prix est allé à une équipe internationale de chercheurs qui a démontré que les scarabées bousiers, quand ils sont perdus, retrouvent leur chemin en regardant la voie lactée.
Et en physique, il a été attribué à des chercheurs italiens qui ont soutenu que certaines personnes seraient physiquement capables de courir sur la surface d'un étang... si celui-ci était sur la lune. Enfin l'anti-Nobel de chimie a lui récompensé une équipe japonaise ayant découvert que le processus qui fait que les oignons font pleurer, est encore plus compliqué que les scientifiques ne le pensaient.
En 2012, les IG-Nobel avaient couronné entre autre, une étude montrant que le fait de se pencher vers la gauche fait apparaître plus petite la tour Eiffel et une autre révélant que les chimpanzés peuvent identifier d'autres chimpanzés individuellement en voyant l'image de leurs postérieurs
L'édition 2011, elle, avait distingué une étude déterminant pourquoi les lanceurs de disque sont atteints de vertige, mais pas les lanceurs de marteau. Cette même année, une étude révélant qu'une espèce de scarabée tentait de s'accoupler avec un certain type de canette de bière australienne avait également été salué, au même titre que cette étude japonaise déterminant la densité idéale de wasabi pour être réveillé en cas d'incendie ou de toute autre urgence.
directmatin.
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