Tweet
Le procès de l’affaire Naftal prévu hier, au niveau du tribunal correctionnel de Sidi M’hamed, a été ajourné sous huitaine, a décidé le magistrat en charge de cette affaire.
A l’origine de ce report, l’absence de certains avocats de la défense ainsi que quelques témoins.
Au total, ils sont vingt-quatre mis en cause dans cette affaire, tous employés au sein de l'entreprise Naftal, poursuivis selon l’arrêt de renvoi, pour constitution de bande spécialisée dans le «détournement de carburant».
Les mis en cause, dont dix-sept d’entre eux se trouvent actuellement en détention préventive, sont poursuivis pour «constitution d'une association de malfaiteurs dans le but de commettre des crimes, dilapidation de deniers publics et abus de fonction».
Les faits de cette affaire remontent à l’année 2012, lorsque les services de sécurité ont reçu des informations concernant la «sortie suspecte» de camions-citernes de nuit de la station du Caroubier vers une destination inconnue.
L'enquête a révélé que les responsables de la station du Caroubier avaient «détourné, en complicité avec les travailleurs de l'administration, de grandes quantités de carburant de la station pour les vendre au marché noir en contre-partie de grandes sommes d'argent». Il est à préciser que les services techniques de Naftal ont, à plusieurs reprises, vérifié minutieusement les réservoirs où sont stockées d'importantes quantités de combustible, afin de procéder au colmatage d’éventuelles fuites.
Les avocats de la défense se sont interrogés sur le fait que l’accusation n’ait pas jugé utile d’établir une expertise à travers laquelle il sera établi avec exactitude le préjudice causé à la partie civile.
A. Bettache
le soire dalgerie
Jeudi 26 septembre 2013
A l’origine de ce report, l’absence de certains avocats de la défense ainsi que quelques témoins.
Au total, ils sont vingt-quatre mis en cause dans cette affaire, tous employés au sein de l'entreprise Naftal, poursuivis selon l’arrêt de renvoi, pour constitution de bande spécialisée dans le «détournement de carburant».
Les mis en cause, dont dix-sept d’entre eux se trouvent actuellement en détention préventive, sont poursuivis pour «constitution d'une association de malfaiteurs dans le but de commettre des crimes, dilapidation de deniers publics et abus de fonction».
Les faits de cette affaire remontent à l’année 2012, lorsque les services de sécurité ont reçu des informations concernant la «sortie suspecte» de camions-citernes de nuit de la station du Caroubier vers une destination inconnue.
L'enquête a révélé que les responsables de la station du Caroubier avaient «détourné, en complicité avec les travailleurs de l'administration, de grandes quantités de carburant de la station pour les vendre au marché noir en contre-partie de grandes sommes d'argent». Il est à préciser que les services techniques de Naftal ont, à plusieurs reprises, vérifié minutieusement les réservoirs où sont stockées d'importantes quantités de combustible, afin de procéder au colmatage d’éventuelles fuites.
Les avocats de la défense se sont interrogés sur le fait que l’accusation n’ait pas jugé utile d’établir une expertise à travers laquelle il sera établi avec exactitude le préjudice causé à la partie civile.
A. Bettache
le soire dalgerie
Jeudi 26 septembre 2013