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Après un tremblement de terre au Pakistan
Une «île» émerge dans la mer d’Arabie
le 26.09.13 | 10h00
Le puissant séisme au Pakistan a donné naissance à une créature pour le moins étrange : une «île» sortie subitement à la surface de la mer d’Arabie, à des centaines de kilomètres de l’épicentre, qui étonne badauds et scientifiques.
«Ce n’est pas une petite chose, mais un truc immense qui est sorti de sous les eaux», se frotte encore les yeux Muhammad Rustam, un habitant de Gwadar, port stratégique pakistanais situé à quelque 400 km au sud de l’épicentre du séisme de magnitude 7,7 ayant secoué mardi la province du Baloutchistan et fait plus de 200 morts. Après le tremblement de terre, les habitants de Gwadar ont vu apparaître à quelques centaines de mètres au large de la côte un gigantesque monticule d’une vingtaine de mètres de hauteur, d’une quarantaine de mètres de longueur et d’une centaine de largeur. «C’est vraiment très étrange et aussi un peu effrayant de voir subitement une chose de la sorte sortir de l’eau», confie encore, médusé, M. Rustam.
Des pêcheurs intrigués s’étaient approchés, mardi, de cette protubérance maritime qui aimante les flashes des photographes amateurs locaux.
Effets inattendus ou surprenants, le séisme de magnitude 9 à l’origine du tsunami dévastateur au Japon en 2011 avait été d’une puissance telle qu’il avait déplacé d’environ 17 centimètres l’axe de la Terre et donc raccourci cette journée de 1,8 microseconde, selon les calculs de la Nasa.
Et de nombreux autres séismes ont des effets inattendus ou surprenants pour le néophyte.
Derrière la fascination de la «nouvelle île de Gwadar» se cache aussi une explication scientifique liée au mouvement des plaques tectoniques et aux «volcans de boue».
Une équipe de l’Institut pakistanais d’océanographie s’est rendue sur cette île et y a trouvé de fortes concentrations de méthane. «Notre équipe a découvert des bulles qui remontaient à la surface de l’île qui prenaient feu à proximité d’une allumette», a déclaré à l’AFP Mohammad Danish, chercheur dans cet institut public.
El Watan
Une «île» émerge dans la mer d’Arabie
le 26.09.13 | 10h00
Le puissant séisme au Pakistan a donné naissance à une créature pour le moins étrange : une «île» sortie subitement à la surface de la mer d’Arabie, à des centaines de kilomètres de l’épicentre, qui étonne badauds et scientifiques.
«Ce n’est pas une petite chose, mais un truc immense qui est sorti de sous les eaux», se frotte encore les yeux Muhammad Rustam, un habitant de Gwadar, port stratégique pakistanais situé à quelque 400 km au sud de l’épicentre du séisme de magnitude 7,7 ayant secoué mardi la province du Baloutchistan et fait plus de 200 morts. Après le tremblement de terre, les habitants de Gwadar ont vu apparaître à quelques centaines de mètres au large de la côte un gigantesque monticule d’une vingtaine de mètres de hauteur, d’une quarantaine de mètres de longueur et d’une centaine de largeur. «C’est vraiment très étrange et aussi un peu effrayant de voir subitement une chose de la sorte sortir de l’eau», confie encore, médusé, M. Rustam.
Des pêcheurs intrigués s’étaient approchés, mardi, de cette protubérance maritime qui aimante les flashes des photographes amateurs locaux.
Effets inattendus ou surprenants, le séisme de magnitude 9 à l’origine du tsunami dévastateur au Japon en 2011 avait été d’une puissance telle qu’il avait déplacé d’environ 17 centimètres l’axe de la Terre et donc raccourci cette journée de 1,8 microseconde, selon les calculs de la Nasa.
Et de nombreux autres séismes ont des effets inattendus ou surprenants pour le néophyte.
Derrière la fascination de la «nouvelle île de Gwadar» se cache aussi une explication scientifique liée au mouvement des plaques tectoniques et aux «volcans de boue».
Une équipe de l’Institut pakistanais d’océanographie s’est rendue sur cette île et y a trouvé de fortes concentrations de méthane. «Notre équipe a découvert des bulles qui remontaient à la surface de l’île qui prenaient feu à proximité d’une allumette», a déclaré à l’AFP Mohammad Danish, chercheur dans cet institut public.
El Watan