En dehors du Japon, très peu de pays se sont mis au manga. Depuis 2008, l’Algérie s’est lancée dans l’aventure avec le DZ manga, entièrement conçu et fabriqué localement. Ce manga remporte un succès phénoménal et son éditeur souhaite voir d’ici 20-30 ans, tous les petits Algériens posséder des mangas et BD dans leur bibliothèque ».
« Le manga algérien est notre marque de fabrique. C’est ce que l’on appelle le DZ manga (DZ symbolisant l’Algérie sur les plaques d’immatriculation ou dans les noms de domaine) », unique dans le monde arabe, explique fièrement Salim Brahimi, fondateur de Z-Link, la première maison d’édition de ce type d’oeuvre en Algérie. Le DZ manga est 100% algérien (dessin, scénario, fabrication…). Il est diffusé en français, en arable dialectal et prochainement en berbère.
Z-link tire à 3.000 exemplaires par titre. En 2008, 40% du tirage était écoulé contre 70% aujourd’hui, selon M. Bahloul. Actuellement, la maison d’édition possède un catalogue d’une dizaine de titres, emploie près de 30 salariés et réalise chaque année 5% de croissance en moyenne.
Pour encourager les jeunes mangakas, Z-link publie des extraits de leurs œuvres dans le mensuel Laabstore. De 2.000 exemplaires lors de son lancement en 2008, la publication est passée à 10.000 en 2013.
Si le DZ manga est relativement similaire aux mangas japonais (découpage, graphisme, noir et blanc, sens de lecture), il se différencie dans ses scénarios. « Les histoires que l’on traite sont des scènes typiquement algériennes« , précise Sid Ali Oudjiane, auteur de Victory Road qui lui a déjà permis, à 28 ans, de remporter trois prix nationaux.
Une reconnaissance internationale
Le DZ manga a été invité au festival international de la BD d’Angoulême en janvier 2013, puis à la Comédie du Livre de Montpellier en juin 2013.
Le musée international du manga de Kyoto a présenté des oeuvres algériennes au Japon « non seulement pour les exposer mais aussi pour les étudier« , explique Salim Brahimi. Aux États-Unis, l’analyse de l’influence du manga en Algérie fait l’objet d’une thèse de l’université de Philadelphie.
Ce succès attire les convoitises face au formidable pouvoir de communication du manga. « Des entreprises, comme Sonelgaz ou Panasonic, font appel à nous pour des illustrations publicitaires« , affirme Kamal Bahloul.
DozoModo
« Le manga algérien est notre marque de fabrique. C’est ce que l’on appelle le DZ manga (DZ symbolisant l’Algérie sur les plaques d’immatriculation ou dans les noms de domaine) », unique dans le monde arabe, explique fièrement Salim Brahimi, fondateur de Z-Link, la première maison d’édition de ce type d’oeuvre en Algérie. Le DZ manga est 100% algérien (dessin, scénario, fabrication…). Il est diffusé en français, en arable dialectal et prochainement en berbère.
Z-link tire à 3.000 exemplaires par titre. En 2008, 40% du tirage était écoulé contre 70% aujourd’hui, selon M. Bahloul. Actuellement, la maison d’édition possède un catalogue d’une dizaine de titres, emploie près de 30 salariés et réalise chaque année 5% de croissance en moyenne.
Pour encourager les jeunes mangakas, Z-link publie des extraits de leurs œuvres dans le mensuel Laabstore. De 2.000 exemplaires lors de son lancement en 2008, la publication est passée à 10.000 en 2013.
Si le DZ manga est relativement similaire aux mangas japonais (découpage, graphisme, noir et blanc, sens de lecture), il se différencie dans ses scénarios. « Les histoires que l’on traite sont des scènes typiquement algériennes« , précise Sid Ali Oudjiane, auteur de Victory Road qui lui a déjà permis, à 28 ans, de remporter trois prix nationaux.
Une reconnaissance internationale
Le DZ manga a été invité au festival international de la BD d’Angoulême en janvier 2013, puis à la Comédie du Livre de Montpellier en juin 2013.
Le musée international du manga de Kyoto a présenté des oeuvres algériennes au Japon « non seulement pour les exposer mais aussi pour les étudier« , explique Salim Brahimi. Aux États-Unis, l’analyse de l’influence du manga en Algérie fait l’objet d’une thèse de l’université de Philadelphie.
Ce succès attire les convoitises face au formidable pouvoir de communication du manga. « Des entreprises, comme Sonelgaz ou Panasonic, font appel à nous pour des illustrations publicitaires« , affirme Kamal Bahloul.
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