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En Algérie, « si tu as le cancer et pas de relations, tu meurs »

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  • En Algérie, « si tu as le cancer et pas de relations, tu meurs »

    Trois centres anticancer pour un pays de 38 millions d’habitants, un secteur médical corrompu : en Algérie, les cancéreux sont abandonnés à leur sort. Reportage.

    (De Blida) Au 79 boulevard Larbi Tebessi, à Blida, la maison qui abrite les locaux de l’association El Badr d’aide aux malades du cancer ne désemplit pas en ce mois de septembre, ni à d’autres périodes de l’année d’ailleurs. Souvent, des malades sont renvoyés vers d’autres associations.

    Au fond du couloir de la maison est accroché le portrait du propriétaire de la bâtisse, le martyr Othman Tolba Mohamed exécuté durant la guerre de libération nationale.

    « Un toit sur la tête »

    Sa famille a fait don de la bâtisse pour l’association afin d’aider les cancéreux qui sont loin de chez eux. Avant d’aller à la rencontre des malades, les responsables de l’association, le docteur Moussaoui, Mohamed Reda et Salima, nous invitent à visiter les différentes salles réservées aux malades :

    « Ce n’est pas le luxe mais les malades ont au moins un toit sur la tête quand ils viennent pour leurs différents examens ou pour la radiothérapie. »

    Salima, la cinquantaine, travaille ici comme bénévole depuis déjà deux ans :

    « Nous avons tout le temps des personnes à héberger. Des femmes, des hommes et des enfants. Pour les rendez-vous en radiothérapie, un contrôle ou un examen médical, les personnes qui viennent de loin n’ont d’autre choix que de s’adresser aux associations. »

    Sans « relations », pas de rendez-vous

    Trouver un rendez-vous pour une opération chirurgicale ou de la radiothérapie sans recourir aux « relations », comme on dit ici, relève de l’impossible aujourd’hui en Algérie. Tout le monde ne peut pas, comme le président Bouteflika, se faire soigner au Val-de-Grâce.

    Les « relations », cela peut être un ami « bien placé » – un haut fonctionnaire de l’Etat, un officier de l’armée, un chef d’entreprise – ou « bien introduit ». Cela va du promoteur immobilier ayant un large répertoire de contacts au professeur d’université « qui a des collègues au ministère ».

    Kamel Ben Saibi, vice-président de l’association El Fejr de Blida, ne mâche pas ses mots lorsqu’il évoque le phénomène :

    « Recourir aux “relations” est devenu une chose banale chez nous. Il faut dire que la maladie du cancer en Algérie est tellement mal prise en charge que le malade se sent dans une situation de désespoir total. La famille cherche tous les moyens pour se procurer le fameux rendez-vous pour l’opération ou pour les séances de la radiothérapie. »

    Son association aide aussi les malades à trouver un rendez-vous, poursuit-il :

    « Notre travail consiste à être aux côtés des cancéreux. Leur trouver un rendez-vous, les placer dans un centre d’accueil et, parfois, financer leurs examens médicaux. »

    Les bénévoles hébergent les familles

    Le rendez-vous pris, il faut ensuite assurer l’hébergement du malade et souvent de son conjoint ou un membre de la famille durant le traitement. Dans beaucoup de cas, les bénévoles n’hésitent pas à héberger les malades chez eux :

    « Que faire lorsque une famille ou des enfants sont contraints de passer la nuit ici alors qu’ils ne connaissent personne dans cette ville ? Il est hors de question de les laisser dehors. »

    « Les nantis – dont les gens du pouvoir et au pouvoir – n’ont aucun problème pour obtenir des soins que ce soit en Algérie ou à l’étranger, principalement en France et en Tunisie », dénonce Djilali Hadjajd, ancien médecin, ancien journaliste et actuel président de Transparency International Algérie :

    « Et pour les plus “chanceux” d’entre eux, c’est la Cnas [Caisse nationale des assurances sociales, ndlr] qui reçoit l’ordre de financer : l’argent des 5 millions d’assurés sociaux sert quelques centaines de privilégiés de la “nomenklatura”. »

    Au siège de l’association El Badr, les patients sont heureux de se confier mais demandent à rester anonymes. Par pudeur ou par peur de représailles des autorités, chacun ses arguments. Il faut dire que ces centres d’accueil n’ont pas l’habitude des visites des gros médias, de la télévision et de la radio nationales qui demeurent sous le contrôle de l’Etat.

    Ici, pas de traces non plus de hauts fonctionnaires de l’Etat, d’enfants de ministres ou de hauts gradés de l’armée. Chahra, 63 ans, atteinte d’un cancer du sein, témoigne :

    « J’ai fait mes examens médicaux chez un privé á Béjaïa car le CHU de Béjaia ne dispose pas de matériel médical pour ce genre d’examens. Actuellement, je suis les séances de chimiothérapie et de radiothérapie. Bien sûr, j’aurais aimé les suivre chez moi et éviter de me déplacer plus de 400 km, mais le CHU de Béjaia ne dispose pas de centre anticancer. »

    Chahra a cinq enfants à charge, son mari est décédé il y a deux ans et la maladie l’a beaucoup fatiguée physiquement, mais elle garde le sourire. « Ici, il y a ma deuxième famille », continue-t-elle.
    « La maladie m’a fait découvrir mon pays »

    Autour d’une table en plastique placée sur la terrasse de la maison, Djamila, 45 ans, a hâte de prendre la parole. Chez elle, à Bordj Bou Arreridj, à plus de 200 km d’Alger, ses enfants en bas âge attendent son retour avec impatience. Une femme au grand cœur et au rire facile. Elle lâche : « Si tu n’as pas de relations pour trouver un rendez-vous, tu meurs. »

    En juillet, elle découvre qu’elle est atteinte d’un cancer et commence alors le parcours du combattant pour elle et son mari. D’abord, il faut réaliser les examens médicaux. Une cytoponction chez un privé à Bordj Bou Arreridj, une mammographie à Sétif, l’opération chirurgicale au centre Marie Curie de Mustapha Bacha à Alger et la radiothérapie à Blida.

    Dans la tragédie de ces familles, l’humour demeure une échappatoire pour ne pas sombrer dans le désespoir. Djamila plaisante :

    « Cette maladie m’a fait plus de bien que de mal. Elle m’a fait découvrir mon pays, j’ai visité plus de cinq villes pour les besoins des différents examens. Mon mari m’a dit qu’il m’emmènerait en Tunisie l’année prochaine pour un autre examen. Un rêve qui va se réaliser. »

    « Toutes ses économies pour l’opération »

    Elle doit suivre 30 séances de radiothérapie au centre Frantz Fanon de Blida. Aujourd’hui, un appareil est tombé en panne, Djamila en profite pour aller rendre visite à ses enfants. C’est aussi la rentrée des classes dimanche, et elle est aux anges à l’idée de revoir ses enfants :

    « Ils se débrouillent comme ils peuvent à la maison. Leur père leur prépare à manger et lave leurs vêtements. Sans voiture avec une distance pareille, c’est une bénédiction de trouver ce centre d’accueil. »

    Avant de prendre congé, elle ajoute :

    « Vous, les journalistes, devez dénoncer ces responsables qui ne font rien. Cet Etat doit prendre en charge ses citoyens, chaque wilaya doit avoir son centre. Il y a des familles et femmes qui ne trouvent pas de rendez-vous ou d’endroit où loger. C’est une catastrophe, ma meilleure amie n’a encore pas trouvé de rendez-vous pour l’opération, une autre femme que je connais a été obligée d’aller vers le privé et elle a déboursé toutes ses économies pour les besoins de l’opération, avec une séance à 9 000 dinars algériens. »

    « Les gens meurent en silence »

    Plusieurs téléphones portables sonnent en même temps. Ce sont les proches des malades qui demandent des nouvelles :

    « Oui, j’ai dormi, ne t’inquiète pas, je vais bien. »

    « Oui Fatima, je viens aujourd’hui, j’ai pris mes vêtements oui. »

    « Je suis encore à l’association, je viens aujourd’hui. »

    Le téléphone des bénévoles aussi ne cesse de sonner.

    D’autres malades nous apostrophent dans le couloir. L’un d’eux insiste sur le cas des cancéreux qui succombent à leur maladie dans le silence :

    « Personne ne sait combien de malades ont succombé à cause des grèves répétées dans les hôpitaux ou à cause du manque de rendez-vous. Je vous dis, c’est une hécatombe. Les gens meurent en silence dans ces centres ou chez eux. Personne ne se soucie d’eux. Si vous n’avez pas de relations, vous êtes foutus. »

    Dans le registre des doléances de l’association, on retrouve des témoignages poignants de patients qui sont passés par ici comme le cas de ces jeunes femmes répudiées ou délaissées par des membres de leurs familles après avoir découvert la maladie. Elles témoignent leur gratitude aux membres de l’association.

    La suite...
    Dernière modification par zek, 27 septembre 2013, 08h59.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    En Kabylie, aucun centre anticancer

    A Tizi Ouzou, en Kabylie, les malades du cancer connaissent aussi la même dure réalité. Avec des centaines de malades de cancers diagnostiqués par an, la région n’est toujours pas dotée de centres anticancer.

    Le cas de ce couple qu’on rencontre à Blida illustre bien la situation dans cette région. Hakim se bat aux côtés de sa femme Nacera foudroyée par un cancer quelques mois après son mariage. La vie du couple a complètement basculé. Ce sont les associations d’El Fejr, El Badr et Anissa qu’ils trouveront à leurs côtés. « Sans ces associations, personne ne peut dire ce qui serait arrivé. On est totalement dépendants d’eux et tellement reconnaissants », avoue Hakim.

    A Béjaia, un service de l’hôpital de la municipalité d’Amizour, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Béjaia, offre depuis quelques années la possibilité de suivre des séances de chimiothérapie. Mais les opérations chirurgicales liées aux maladies du cancer ou encore les séances de radiothérapie ne sont toujours pas prises en charge.

    Envoyé au Japon via Internet

    Les cancéreux seront donc expédiés par centaines chaque année aux centres de Blida et d’Alger. Nombreux sont les malades contraints à lancer des appels de détresse sur Internet pour s’en sortir, comme cet appel partagé par un internaute d’Amizour d’un malade qui a trouvé une prise en charge au Japon :

    « C’est vraiment rare que je publie des annonces pour aider les gens. Mais cette fois-ci, j’ai cédé à l’appel de cet enfant de 14 ans de la région d’Amizour et qui souffre d’un cancer (ostéosarcome)... Ses parents venaient de déposer un dossier de demande d’aide pour des soins à l’étranger (Japon) pour un montant total de 60 000 dollars. Si chacun de nous met sa main dans la poche, on aura souhaité ensemble que cet enfant vive aussi longtemps. »

    Selon le docteur Medjdoub, chirurgien depuis 1995 au centre anticancer de l’hôpital Frantz Fanon de Blida, il est difficile aujourd’hui de ne pas admettre la faillite du système de santé quand il s’agit de la prise en charge du cancer. Il confie :

    « Tout Algérien a un droit élémentaire à la santé. S’il tombe malade, normalement il doit être pris en charge entièrement par les organismes étatiques. Notre centre peut traiter de 2 000 à 3 000 cas par an mais là, on se retrouve avec des nombres beaucoup plus importants. Au moins 10% des cancers traités sont des cancers de l’enfant, ensuite il y a le cancer du sein et du rectum. »

    Le budget de la santé grevé par la corruption

    Djilali Hadjajd, le président de Transparency International Algérie, est sans concession :

    « Dans le secteur des soins médicaux, la corruption est malheureusement florissante à l’image de tous les autres secteurs. Non pas que le ministère de la Santé n’ait pas suffisamment d’argent pour assurer des prestations de qualité pour tous – bien au contraire, les budgets alloués sont faramineux.

    Tout le monde se sert au passage pour le plus grand “bonheur” de quelques importateurs corrupteurs et des grandes firmes internationales qui déversent toutes sortes de matériel sur le marché algérien. Très souvent, on utilise le prétexte de l’urgence pour avoir recours systématiquement au “gré à gré” dans la gestion des marchés publics du secteur. »

    Selon lui, des dizaines et des dizaines de centres anticancéreux auraient pu être construits avec l’argent dérobé aux caisses de l’Etat. Plus grave selon lui : l’Algérie ne dispose pas à ce jour d’un plan national anticancer sur le moyen et le long terme. Pour les médicaments, ça serait encore pire : la facture à l’importation ne cesse de grossir, et les inégalités face à l’accès aux médicaments pour tous ne cesse de prendre de l’ampleur.

    « Val-de-Grâce pour tous »

    Pourtant, l’article 54 de la constitution algérienne est claire sur la prise en charge médicale : « Tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé. »

    Depuis quelques mois, et suite à l’hospitalisation du président Bouteflika au Val-de-Grâce en France et plusieurs autres hauts responsables de l’Etat envoyés aux frais du contribuable dans des hôpitaux européens, des médecins et des intellectuels algériens en Algérie et en France, scandalisés par la situation de la prise en charge médicale en Algérie, ont lancé sur les réseaux sociaux une initiative intitulée « Val-de-Grâce pour tous » afin de mobiliser la société autour de la question de la prise en charge médicale en Algérie.

    Dans cette situation tragique, les autorités multiplient les promesses pour calmer la contestation mais sur le terrain, les choses ne s’améliorent pas.


    Farid Ikken | Journaliste
    24/09/2013
    Rue89
    Dernière modification par zek, 27 septembre 2013, 08h58.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      important de ne pas sombrer dans la propagande Francaise gratuite

      Ouverture d’un centre anticancer régional à l’est du pays

      Dix autres centres seront réceptionnés en 2014


      Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
      hospitalière, Djamel Ould Abbes, a présidé jeudi après-midi
      à Batna à l’ouverture d’un centre régional anti-cancer (CAC)
      destiné à couvrir la région des Aurès et du sud-est du pays.



      Rappelant que dans le plan national de lutte contre le cancer, dix
      centres doivent être réceptionnés d’ici à 2014. Selon des sources
      ministérielles, l’acquisition des accélérateurs bloque l’achèvement
      de ces centres à Sétif, Constantine et au Sud.
      Lors de l'inspection de
      cette structure qui sera dotée de trois accélérateurs de molécules et qui
      sera réalisée selon les normes américaines, M. Ould Abbès a indiqué
      que ce centre sera «unique en son genre en Afrique» du fait de la
      modernité de ses équipements et de l’épaisseur du mur de sa salle de
      radiothérapie qui est de 2,8 m. Le ministre a souligné que le centre,
      dont le coût de réalisation et d’équipement est de cinq milliards de
      dinars, sera équipé d’une imagerie par résonance magnétique (IRM)
      et d’un système de tomographie par émission de positons (TEP), ou
      PET scan. M. Ould Abbès a également inauguré au CAC de Batna

      un nouveau service de cancérologie, un service de transplantation de
      moelle épinière, ainsi qu’un service de médecine nucléaire. Affirmant
      que d’ici à 2014, l’Algérie comptera 22 centres anti-cancer, le ministre
      a relevé que le programme national de lutte contre le cancer est aussi
      un modèle à suivre, avant de mettre l'accent sur la formation intensive
      continue. Le CAC de Batna recevra les malades du cancer issus des
      wilayas de Batna, Khenchela, Oum El Bouaghi, Tébessa, Biskra et
      d’autres régions du sud-est du pays.

      40 milliards de dinars pour l’acquisition de médicaments anti-
      cancer


      Le montant consacré par l’Etat à l’acquisition de médicaments contre
      le cancer sera porté à 40 milliards de dinars, a indiqué M. Ould
      Abbès , qui a précisé que 130 millions de dinars ont été consacrés
      aux traitements médicamenteux des malades atteints de cancer, du
      8 mai à ce jour, contre 600 millions de dinars durant toute l’année
      2011. M. Ould Abbès a profité de l’occasion pour démentir «tout
      problème de manque de médicaments», lequel problème, s’il était
      malgré tout avéré, ne peut être lié qu’à une «mauvaise organisation
      et à une distribution défaillante» de la part des parties chargées de
      cette tâche.

      «L’argent et la volonté existent pour répondre aux besoins
      des malades et nous en voulons pour preuve le fait que le budget de
      notre ministère, qui était de 60 milliards de dinars en 2007, a atteint,
      cette année 459 milliards de dinars», a encore souligné le ministre.


      Devisant avec un des malades en traitement dans ce centre, M. Ould
      Abbès a fait part de «la détermination de son département à ne pas
      relâcher sa lutte contre la mafia du médicament», avant de rassurer
      les patients quant à la disponibilité des médicaments.




      Algérie - Mise en service d'un Centre anti-cancer à Draa Ben Khedda
      Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a procédé mardi, à la mise en service d’un centre anti-cancer (CAC), dans la ville de Draa Ben Khedda, banlieue ouest de Tizi-Ouzou.


      Réalisée pour une enveloppe de 3,875 milliards de Da, cette structure de santé, dotée d’un plateau technique de pointe, est investie d’une vocation régionale, pour la prise en charge des cancéreux des wilayas de Tizi-Ouzou, de Bejaia, Bouira et Boumerdès.

      Les personnes souffrant de cette pathologie lourde dont certaines se présentent à un stade avancé de la maladie, sont contraintes d’effectuer de longs déplacements pour rallier les centres anti-cancer des CHU Mustapha Pacha d’Alger, de Blida, voire de Constantine, a fait savoir un responsable de la DSP.

      Ce CAC, d’une capacité de 140 lits, a été réalisé par une entreprise portugaise qui a réalisé, également, sur un site mitoyen un établissement hospitalier spécialisé dans la cardiologie pédiatrique.

      Sur le site, M. Sellal a insisté sur une bonne prise en charges de tous les malades atteints d’affections tumorales.

      Maghreb emergent
      “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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      • #4
        En Algérie, « si tu as le cancer et pas de relations, tu meurs »
        C'est la faute au peuple
        L'Etat, et encore moins, Monsieur le Président de la République Démocratique et Populaire que Dieu le guérisse et nous le laisse en poste jusqu'au jugement dernier, n'est responsable en RIEN !!!

        Ces malades font dans la propagande, c'est des traitres à la nation, ils veulent que le pays sombre dans l'anarchie et la violence comme en Syrie
        Ils devraient crever en silence au lieu de faire chier notre très cher Président, hafidhahou Allah

        Commentaire


        • #5
          Ils devraient crever en silence au lieu de faire chier notre très cher Président, hafidhahou Allah
          Les autres présidents : 3 centres anticancer en 30 ans ?
          Combien en a lancé Bouteflika ?

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          • #6
            En Kabylie, aucun centre anticancer

            A Tizi Ouzou, en Kabylie, les malades du cancer connaissent aussi la même dure réalité. Avec des centaines de malades de cancers diagnostiqués par an, la région n’est toujours pas dotée de centres anticancer.
            La propagande dans tout son misérable art!

            Algérie - Mise en service d'un Centre anti-cancer à Draa Ben Khedda
            Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a procédé mardi, à la mise en service d’un centre anti-cancer (CAC), dans la ville de Draa Ben Khedda, banlieue ouest de Tizi-Ouzou.

            Réalisée pour une enveloppe de 3,875 milliards de Da, cette structure de santé, dotée d’un plateau technique de pointe, est investie d’une vocation régionale, pour la prise en charge des cancéreux des wilayas de Tizi-Ouzou, de Bejaia, Bouira et Boumerdès.
            “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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            • #7
              Les autres présidents : 3 centres anticancer en 30 ans ?
              Combien en a lancé Bouteflika ?
              C'est ce que je leur dis, Bouteflika par-ci Bouteflika par-là ... ils ont fait quoi les autres présidents hein ? RIEN ! Zeroual a été président 4-5 longues et interminables années pendant lesquelles il n'a absolument rien fait, pas parce que les caisses étaient vides et l'Algérie endettée jusqu'au cou, pas parce qu'il a tenu le pays au coeur des années de sang, non... parce qu'il est nul, contrairement à notre cher Bouteflika qui pendant 15 petites et misérables années, et avec des broutilles, quelques centaines de milliards de $, des génies Algériens un peu partout dans le monde, a accompli l'impossible, l'inimaginable, des miracles (comme la grande mosquée d'Alger un chef d'oeuvre de bon sens) dans tous les domaines et surtout surtout, la santé (oui oui).. chez nous les cancéreux n'attendent qu'une microscopique petite année d'attente pour avoir un RDV !! Qui peut faire mieux ? Personne !!! Entre temps ils souffrent et meurent ? Bah on souffre tous et on mourra tous un jour de toutes façons.. à un moment faut arrêter de se plaindre quoi !
              Comme l'a si bien dit Louny (dont je salue la perspicacité et l'objectivité) : les Algériens sont des pleurnichards ... les cancéreux j'en parle même pas !

              Vive Bouteflika, et one two three viva l'Algérie

              A bas la propagande des malades qui crèvent

              Allez j'y go à la mosquée prier fort et chialer toutes les larmes de mon corps pour qu'on crève tous sauf notre sauveur et bien aimée Bouteflika radiya Allahou 3anh

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              • #8
                Combien en a lancé Bouteflika ?
                Il te suffit de lire mes deux articles, qui au passage montre encore les propagandes mensongères de l'article du thread!
                “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

                Commentaire


                • #9
                  Pourquoi c'est pas objectif ?

                  C'est vous qui voulez tellement descendre tout ce qu'à fait Bouteflika, vous voulez tellement qu'il soit responsable de tous les maux en Algérie, que quand je dis ça vous le voyez comme un soutien à Bouteflika.

                  Si tout était parfait avant, alors pourquoi toujours ces soulèvements ? Pourquoi il n'y a pas tout ???
                  Pourquoi il y a tout à faire ?

                  Vous, vous aimez que quand il y a des gros problèmes en Algérie et vous aimez toujours les absents. Vous avez l'esprit français.
                  Christine Lagarde femme politique préférée des Français. Pourquoi ? Parce que qu'elle est loin de la France.
                  Dernière modification par Louny, 27 septembre 2013, 13h02.

                  Commentaire


                  • #10
                    Pourquoi c'est pas objectif ?
                    Ah si si, on ne peut faire plus objectif

                    C'est vous qui voulez tellement descendre tout ce qu'à fait Bouteflika, vous voulez tellement qu'il soit responsable de tous les maux en Algérie, que quand je dis ça vous le voyez comme un soutien à Bouteflika.
                    Ce n'est pas parce que tu ne critiques jamais Boutef, et que tu le défends tout le temps, que ça voudrait dire que tu le soutiens ... ça ne m'a même pas effleuré l'esprit

                    Si tout était parfait avant, alors pourquoi toujours ces soulèvements ? Pourquoi il n'y a pas tout ???
                    Pourquoi il y a tout à faire ?
                    Crois le ou pas, je me pose aussi les même questions ! Surtout que la situation avant boutef et après boutef, est exactement la même à tous les niveaux et dans tous les domaines , même le temps s'est arrêté , nous vivons toujours en 1999

                    Vous, vous aimez que quand il y a des gros problèmes en Algérie et vous aimez toujours les absents. Vous avez l'esprit français.
                    Christine Lagarde femme politique préférée des Français. Pourquoi ? Parce que qu'elle est loin de la France.
                    Il y a des gros problèmes en Algérie ?! Je ne le savais pas. Tout va bien ici pourtant ! C'est vrai qu'on aime les absents.. comme boutef
                    Oui nous avons l'esprit français, Allah ghaleb, on essaie de se soigner mais c'est pas évident ... comment tu fais toi pour avoir l'esprit Algé... pardon, les Algériens sont des pleurnichards ... comment tu fais toi pour avoir l'esprit parfait, objectif, pertinent, intelligent et sage ?
                    Il parait qu'en Suède, les cons suédois ont poussé une ministre à démissionner parce qu'elle avait acheté quelques barres chocolatées avec l'argent publique ... malgré qu'elle ait rendu l'argent le lendemain ! Quels stupides ingrats ces Suédois franchement, de vrais pleurnichards

                    Commentaire


                    • #11
                      La mort par le cancer de la soeur de Lotfi

                      Bled Mickey:

                      My will is strong,it's my won't that is weak.

                      Commentaire


                      • #12
                        Santé Mag : Sur une échelle de 10 où peut ont classer l’Algérie en matière de couverture et de prise en charge du cancer ?

                        Pr Djillali Louafi : L’Algérie est classée à la 5 ème position par rapport aux pays européens en matière de couverture. Il y a beaucoup de choses qui ont été faites et beaucoup de choses qui restent à faire. Nous avons le potentiel humain. Ils sont bien formés. Mais Il y a beaucoup de jeunes oncologues formés ici à Oran que nous perdons. Ils partent en France où ils sont recrutés. Il y a beaucoup de spécialités que les français ne font pas. La radiothérapie, l’oncologie, la génécologie et la médecine nucléaire que les français ne font pas. Pour former un oncologue, il faut 12 ans. Il est payé pendant 8 ans pour faire la médecine. Quatre ans pour faire la spécialité. Il arrive frais dans un service où il n y a pas d’oncologue, il est pris tout de suite avec une résidence de 10 ans plus la nationalité française plus un salaire, une voiture et un logement. On perd donc ces jeunes oncologues. Le résident ici, il touche le malade. En France, il ne touche pas le malade. Donc moins sur le plan pratique. Il a une formation pratique plus évidente que l’européen. Le résident opère quand il est en chirurgie, ici en Algérie.
                        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                        • #13
                          Merci AARROU pour cette apport qui va à l'encontre, comme je le soulignais du thread qui n'est qu'un tissu de mensonges!

                          Il arrive frais dans un service où il n y a pas d’oncologue, il est pris tout de suite avec une résidence de 10 ans plus la nationalité française plus un salaire, une voiture et un logement.
                          Triste de constater cela et de voir que des médecins formés et payés par l'état Algérien n'ont plus vocation du bien être du malade, mais la recherche de l’opulence financière et surtout la quête de la carte de résidence!

                          Pour former un oncologue, il faut 12 ans. Il est payé pendant 8 ans pour faire la médecine. Quatre ans pour faire la spécialité
                          L'état devrait leur imposer de rembourser l'Algérie, sous peine d'interdiction de territoire!
                          “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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                          • #14

                            Santé Mag : Sur une échelle de 10 où peut ont classer l’Algérie en matière de couverture et de prise en charge du cancer ?

                            Pr Djillali Louafi : L’Algérie est classée à la 5 ème position par rapport aux pays européens en matière de couverture. Il y a beaucoup de choses qui ont été faites et beaucoup de choses qui restent à faire. Nous avons le potentiel humain. Ils sont bien formés. Mais Il y a beaucoup de jeunes oncologues formés ici à Oran que nous perdons. Ils partent en France où ils sont recrutés. Il y a beaucoup de spécialités que les français ne font pas. La radiothérapie, l’oncologie, la génécologie et la médecine nucléaire que les français ne font pas. Pour former un oncologue, il faut 12 ans. Il est payé pendant 8 ans pour faire la médecine. Quatre ans pour faire la spécialité. Il arrive frais dans un service où il n y a pas d’oncologue, il est pris tout de suite avec une résidence de 10 ans plus la nationalité française plus un salaire, une voiture et un logement. On perd donc ces jeunes oncologues. Le résident ici, il touche le malade. En France, il ne touche pas le malade. Donc moins sur le plan pratique. Il a une formation pratique plus évidente que l’européen. Le résident opère quand il est en chirurgie, ici en Algérie.
                            le Professeur cité , oncologue connu dans le monde arabe et homme sérieux ne peut avoir tenu les propos ahurissants rapportés par Santé Mag.

                            La médecine française très réglementée n'admet pour exercer aucun étranger qui ne réponde pas aux pré requis énoncés par la loi. Un spécialiste algérien qui débarque en France ne peut arriver que dans le cadre de touriste pour une période précise. Passé le délai il est chartérisable.




                            lien vers le forum du CHU d'ORAN

                            http://forum.**********/v-1853851362.htm



                            Le 28 Mai 2010 à 21:48 GMT+1,
                            Otto KHOR a écrit :

                            felicitations [IMG]http://forum.**********/a1.gif[/IMG]Le Professeur Louafi Djilali primé


                            Repris sur la presse l’article suivant :

                            Pour ses efforts consentis en matière de cancérologie, en général, le professeur Djillali Louafi, doyen des cancérologues algériens et chef du service Oncologie médicale du Centre hospitalo-universitaire (CHU) d'Oran, a été honoré par l'Association médicale arabe de cancérologie (AMAAC : Arab Medical Association Against Cancer), à l'issue du 10e Congrès panarabe d'oncologie médicale, qui s'est tenu à Alger, du 30 avril au 2 mai.

                            Lors d'une cérémonie grandiose, organisée à la clôture des travaux du congrès, en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, le Pr Djillali Louafi, également président du Comité pédagogique national de la spécialité Oncologie médicale, a été primé pour son activité et sa contribution dans la lutte contre le cancer, tant au plan purement médical qu'aux plans de la pédagogie et de la recherche.
                            Joint hier par téléphone, Dr Louafi, tout en se réjouissant de ce titre honorifique, a déclaré, avec modestie, que «l'honneur et le mérite en reviennent au CHU d'Oran». Le 10e Congrès panarabe d'oncologie médicale s'est tenu en présence de près de huit cents spécialistes nationaux et étrangers. Initié par l'Association médicale arabe contre le cancer en collaboration avec la Société algérienne d'oncologie médicale, ce congrès a coïncidé avec la mise en place par les autorités publiques algériennes, d'un Plan national de lutte contre le cancer.

                            Cette rencontre a été, par ailleurs, une occasion pour les spécialistes algériens d'échanger les expériences et d'acquérir les dernières avancées dans le domaine de la lutte contre le cancer.


                            Houari Saaïdia

                            Elève du regretté Professeur Amine ZIROUT,
                            pneumophtisiologue, le Professeur DJILALI s'est ensuite spécialisé en ancologie médicale. Modeste, il dit qu'il doit tout à notre CHUO. Le contraire est vrai.

                            note : le lien ne marchant pas, lixium disparait et est masqué par des étoiles , j'ai recopié l'article
                            Dernière modification par KHORE, 28 septembre 2013, 12h38.

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                            • #15
                              le Professeur cité , oncologue connu dans le monde arabe et homme sérieux ne peut avoir tenu les propos ahurissants rapportés par Santé Mag.

                              La médecine française très réglementée n'admet pour exercer aucun étranger qui ne réponde pas aux pré requis énoncés par la loi. Un spécialiste algérien qui débarque en France ne peut arriver que dans le cadre de touriste pour une période précise. Passé le délai il est chartérisable.
                              N'importe quoi vraiment, c'est fou ce que l'on peut lire!

                              C'est pour cela que les hopitaux Francais sont pleins d'Algériens!
                              “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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