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MAROC: Eau/Electricité: L'ONEE toujours sous perfusion

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  • MAROC: Eau/Electricité: L'ONEE toujours sous perfusion

    L'Office national de l'électricité et de l'eau continue de creuser ses pertes et celles de l'Etat La performance opérationnelle de la fusion tarde toujours

    Seule nouveauté du côté de l'Office national de l'électricité et de l'eau, la première réunion de son conseil d'administration, tenue le 23 septembre à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement.
    Au regard des principaux chiffres sur son activité, l'Office semble bien portant.

    Ainsi, la puissance installée, bien que faible, est en augmentation de 315 MW. Elle atteint désormais 6.692 MW. Ses ventes d'électricité ont enregistré une progression de 7,4% à 27.561 GWh.

    Il en est de la distribution qui lui confère la position de leader, 55% de parts de marché avec un portefeuille clients de 4,7 millions d'abonnés. Cela ne suffit pas pour rassurer sur le véritable état de santé de l'Office. Rappelons que les pertes de l'entreprise ont atteint 3,7 milliards de DH en 2011 (cf. L'Economiste du 1er novembre 2012).

    Peu de certitudes que la situation se soit améliorée depuis. «Il en a toujours été ainsi», regrette un ancien patron de l'Office. «Ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais plutôt absence d'implication forte de l'Etat». Conséquence, les différents plan d'urgence, les mêmes presque pour les différents patrons sont appliqués au minima.

    La fiabilisation du parc existant, en mettant en place un programme de maintenance et d'amélioration de la gestion des ouvrages hydroélectriques, attend toujours. Et pour combler le gap entre le déficit de production annuelle, estimée à plus de 1.000 MW, et la demande en croissance moyenne de 7% depuis plus d'une décennie, les mécanismes pour une gestion plus efficace de la demande tardent à voir le jour.

    Sur ce dernier point, le plan baptisé DSM promettant des effets de rentabilité immédiats n'a pas bougé d'un iota. Pourtant, il agirait sur l'amélioration de la marge de réserve.

    Calcul fait, la puissance écrêtée est de 420 MW, soit l'équivalent de la centrale de Tahadart qui a nécessité plus de trois années de construction et un investissement de 285 millions d'euros. Et puis, on a évoqué en son temps l'imminence d'un contrat-programme et recapitalisation, annoncés comme étape de salut pour l'Office.

    Le ministre de tutelle sortant, Fouad Douiri, comme jouant les suppléants du DG de l'ONEE, Ali Fassi Fihri, multiplie les explications pour combler le vide. Même au plus fort des pénuries d'eau dans certaines régions du pays, c'est Douiri qui a enfilé les bottes de soldat pour aller au front, jurant la main sur le cœur que «oui, le Maroc connaît une situation de stress mais pas de crise de l'eau potable».

    Il renvoie aux investissements de 3,3 milliards de DH, réalisés en 2012 pour renforcer la capacité de production de seulement 2,2 m3/seconde, la portant à 54,6 m3/s. On est encore bien loin des 200 milliards nécessaires et annoncés d'ici à 2030 pour répondre à la demande.

    A partir de là, l'on nous ressasse la stratégie de l'eau qui prévoit de disposer de 5 milliards de mètres cubes supplémentaires par an dont la moitié, soit «2,5 milliards provenant des économies de consommation et de réhabilitation des canaux et réseaux de distribution».


    L'Economiste-Maroc 25 09 2013


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  • #2
    cette fusion a toujours était une connerie la branche eau se porté très bien et je ne vois pas en quoi il faut unir eau et électricité ; normalement chaque organisme gère un secteur c'est mieux et plus visibles .....

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    • #3
      et puis si un secteur va mal il ne contaminera pas l'autre

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