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Le goût du fleuve....

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  • Le goût du fleuve....

    Ce matin-là, Paris éprouve une profonde douleur,
    Reproche au ciel sa mauvaise humeur.
    La bruine se réjouit en piquant le ventre du fleuve,
    Prédit déjà de terribles épreuves.
    L’être manipulé par les rêves,
    Le ridicule, l’absurde et le glaive,
    Capturé par le pouvoir, la gloire et l’argent,
    Au détriment de la dignité et du sang.
    La Seine se tortille, s’emporte, s’arrache les cheveux,
    Déplore profondément le spectacle désastreux,
    Son abdomen se gonfle, se déchaîne,
    Provoquant l’entaille de ses veines.
    L’âme immuable, impalpable et suprême,
    Victime injustement du géant Polyphème.
    Sur le pont de la mort, le souffle s’évertue,
    Flotte par-dessus les flots en crue.
    Sur les quais l’ombre d’un enfant
    Se démène ans les bras de sa maman,
    Son écharpe rouge à l’abandon,
    Balayée par la tristesse et la désolation.
    L’écume au goût triste et amer s’évapore,
    Le frimas l’étreint et déplore.
    Au petit matin, Paris succombe au chagrin,
    Noyée dans un mutisme sans fin.
    La muse brise le doigt de la plume,
    Refuse de méditer l’insupportable écume.
    Je vous en prie, messieurs les gentlemen,
    Priez! Grâce et miséricorde, dîtes Amen…


    Écrit par Nacéra Tolba
    dz(0000/1111)dz
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