«L’adoption, le 8 septembre dernier, par l’ONU d’une stratégie internationale contre le terrorisme prend toute sa pertinence dans ce contexte.» Le contexte qu’a évoqué le porte-parole du Quai d’Orsay au point de presse de jeudi est celui créé en France par la dernière déclaration de Ayman Al-Zawahiri, dans laquelle le bras droit de Oussama Ben Laden informe du ralliement officiel du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, le GSPC algérien, qui va, annonce ce même individu, «devenir une épine dans la gorge des croisés américains et français et de leurs alliés».
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Si certains doutaient encore de l’alliance terroriste internationale, en donnant officiellement le label de la terreur aux sanguinaires et responsables de la barbarie dans notre pays, ce dernier communiqué devrait lever tout doute. El-Qaïda trouve son soutien dans les terroristes algériens, et cela ne devrait étonner que ceux qui s’entêtaient à s’interroger sur le «qui-tue- qui ?». Même si elle n’est pas nouvelle (le GSPC avait déclaré déjà en 2003 que la France était l’ennemi public numéro 1 de l’islam), la situation créée par ce dernier communiqué fait, sans aucun jeu de mots, l’effet d’une bombe.
En affichant publiquement ses intentions et ses cibles, El-Qaïda et son bras armé en Europe le GSPC s’invitent dans une conjoncture française dominée par les élections présidentielles et les présentations des programmes politiques. Il va bien falloir, en effet, que les candidats répondent aux questions des citoyens français, qui commencent à s’interroger sur les attitudes pour le moins complaisantes des autorités françaises à l’égard de terroristes qui sont embrigadés dans les prisons françaises et recrutés à leur sortie. Autre volet de questions provoquées par ce communiqué : continuera- t-on encore longtemps à refuser massivement des visas, au nom du contrôle plus sévère de l’immigration, aux citoyens algériens qui souhaitent se rendre en France pour y étudier, visiter leurs familles ou répondre à des invitations à caractère culturel et accorder ces mêmes visas avec une facilité déconcertante aux barbus de tous poils, que l’on a eu l’occasion d’ailleurs de retrouver dans les box des accusés à plusieurs reprises lors des procès ?
Autre interrogation, mais sûrement pas la dernière, que font actuellement les autorités françaises pour empêcher ceux que l’on appelle chez nous «les repentis» et qui ne semblent se repentir de rien, les blanchis du crime, pour les empêcher de venir en France répondre aux ordres que leur donne Ben Laden, leur mentor ? Selon certaines déclarations, les services français auraient saisi leurs homologues algériens pour leur fournir une liste des 2300 terroristes libérés afin d’éviter qu’ils ne viennent en France, mais que pour l’heure cette demande n’a pas reçu l’aval algérien. Autant de questions et d’autres encore qui viennent perturber un climat électoral électrique et secouer les dirigeants français, même si, par leurs déclarations qui se veulent apaisantes, ils ne veulent pas, apparemment participer à renforcer le climat de terreur qu’a créé cette dernière sortie des hommes de Ben Laden. Si le plan Vigipirate, au rouge depuis les tentatives d’attentats déjoués en G-B, n’a pas monté d’un cran, c’est précisément pour empêcher que la panique ne gagne les citoyens français. Ces derniers savent cependant maintenant, grâce aux éléments fournis pas l’Unité de coordination de lutte contre le terrorisme (Uclat), qu’une quarantaine de cellules «pouvant être qualifiées de proches du GSPC» activent en France et reçoivent le soutien de sympathisants dans tout le territoire français.
source: le Soir d'Algérie
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Si certains doutaient encore de l’alliance terroriste internationale, en donnant officiellement le label de la terreur aux sanguinaires et responsables de la barbarie dans notre pays, ce dernier communiqué devrait lever tout doute. El-Qaïda trouve son soutien dans les terroristes algériens, et cela ne devrait étonner que ceux qui s’entêtaient à s’interroger sur le «qui-tue- qui ?». Même si elle n’est pas nouvelle (le GSPC avait déclaré déjà en 2003 que la France était l’ennemi public numéro 1 de l’islam), la situation créée par ce dernier communiqué fait, sans aucun jeu de mots, l’effet d’une bombe.
En affichant publiquement ses intentions et ses cibles, El-Qaïda et son bras armé en Europe le GSPC s’invitent dans une conjoncture française dominée par les élections présidentielles et les présentations des programmes politiques. Il va bien falloir, en effet, que les candidats répondent aux questions des citoyens français, qui commencent à s’interroger sur les attitudes pour le moins complaisantes des autorités françaises à l’égard de terroristes qui sont embrigadés dans les prisons françaises et recrutés à leur sortie. Autre volet de questions provoquées par ce communiqué : continuera- t-on encore longtemps à refuser massivement des visas, au nom du contrôle plus sévère de l’immigration, aux citoyens algériens qui souhaitent se rendre en France pour y étudier, visiter leurs familles ou répondre à des invitations à caractère culturel et accorder ces mêmes visas avec une facilité déconcertante aux barbus de tous poils, que l’on a eu l’occasion d’ailleurs de retrouver dans les box des accusés à plusieurs reprises lors des procès ?
Autre interrogation, mais sûrement pas la dernière, que font actuellement les autorités françaises pour empêcher ceux que l’on appelle chez nous «les repentis» et qui ne semblent se repentir de rien, les blanchis du crime, pour les empêcher de venir en France répondre aux ordres que leur donne Ben Laden, leur mentor ? Selon certaines déclarations, les services français auraient saisi leurs homologues algériens pour leur fournir une liste des 2300 terroristes libérés afin d’éviter qu’ils ne viennent en France, mais que pour l’heure cette demande n’a pas reçu l’aval algérien. Autant de questions et d’autres encore qui viennent perturber un climat électoral électrique et secouer les dirigeants français, même si, par leurs déclarations qui se veulent apaisantes, ils ne veulent pas, apparemment participer à renforcer le climat de terreur qu’a créé cette dernière sortie des hommes de Ben Laden. Si le plan Vigipirate, au rouge depuis les tentatives d’attentats déjoués en G-B, n’a pas monté d’un cran, c’est précisément pour empêcher que la panique ne gagne les citoyens français. Ces derniers savent cependant maintenant, grâce aux éléments fournis pas l’Unité de coordination de lutte contre le terrorisme (Uclat), qu’une quarantaine de cellules «pouvant être qualifiées de proches du GSPC» activent en France et reçoivent le soutien de sympathisants dans tout le territoire français.
source: le Soir d'Algérie
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