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Algérie. découpage administratif

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  • Algérie. découpage administratif

    Bonjour

    Cette confirmation a été donnée, jeudi, par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, en réponse à la question orale qui lui a été posée par un député FLN de Béjaïa. Très attendu, le nouveau découpage administratif de l’Algérie se dessine.

    Les wilayas déléguées dont le projet de loi sera soumis prochainement au conseil du gouvernement, auront à assumer les tâches administratives dignes d’une wilaya, en attendant la mise en place de toutes les commodités et infrastructures administratives nécessaires pour ce transfert.

    Refusant au départ l’idée d’un nouveau découpage administratif, qui a même donné lieu à une polémique au début des années 2000 concernant une nouvelle carte géographique basée sur la régionalisation, cette décision va être ressentie avec beaucoup de soulagement et par les wilayas en place qui allégeront leur administration et par la population qui souffre de la bureaucratie administrative, de l’éloignement et des difficultés d’accès à la première instance administrative.

    De son côté, le ministre de l’Intérieur a reconnu, pour la première fois, l’incapacité des wilayas, dans leur état actuel, à gérer les affaires courantes de l’administration. « Il est clair qu’une wilaya comme Médéa qui compte plus de 60 communes ne peut répondre aux besoins et aux préoccupations de celles-ci », fait remarqué M. Zerhouni en précisant que, selon les normes, la wilaya ne devrait compter que 20 communes.

    A considérer l’évaluation du ministre, plus de la moitié des wilayas existantes pourraient être touchées par le nouveau découpage. L’on se pose la question si Alger, la capitale, qui compte 57 communes et plusieurs walis délégués sera amputée de quelques-unes de ses administrations à l’est ou à l’ouest, pour y installer des wilayas déléguées.

    Les grandes métropoles comme Oran et Constantine ne seront pas non plus écartées d’un tel mouvement. La population de Ouargla sera, en toute certitude agitée, à l’annonce de cette décision, pour connaître le sort réservé à leur circonscription, qui rappelons-le, a été le foyer de la contestation pour dénoncer la marginalisation.

    Le ministre de l’Intérieur a cependant énuméré les quatre principaux critères qui définissent la promotion d’une daïra en wilaya déléguée. Il s’agit de la distance, de la densité de la population, du nombre des communes dans chaque wilaya et enfin le critère lié à la souveraineté nationale. Ce dernier s’applique aux wilayas des frontières, afin de renforcer les relations bilatérales avec les pays voisins et permettre un meilleur échange commercial.

    En plus de l’installation des wilayas déléguées, Yazid Zerhouni a également annoncé l’installation des directeurs délégués, qui auront le même fonctionnement que les directeurs de wilaya. Les wilayas déléguées seront ainsi, à l’épreuve pendant plusieurs mois et même des années peut-être avant de se voir confier les nouvelles prérogatives de wilayas à part entière.

    Rosa Mansouri

    Le soir d’Algérie - 16/9/2006

  • #2
    Tizi, divisée en trois wilayas ?

    Oui et la Wilaya de Tizi sera la premiere concernée par un nouveau decoupage administratif.
    La wilaya de Tizi Ouzou, formée de 67 communes et d’une population dépassant le million de citoyens, située à 100 km de la capitale, serait la première si l’on se base sur les raisons qui motivent ce nouveau projet annoncé par le ministre de l’Intérieur.

    ===
    Si l’on s’appuie sur la toute récente déclaration du ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni, Tizi Ouzou sera divisée en trois wilayas. Le département du ministre de l’intérieur, qui vient d’arrêter un nouveau projet de découpage administratif, verra le nombre de wilayas à l’échelle nationale subir une augmentation sensible, pour donner des postes de walis “pleins” et de walis délégués. Aussi le nombre de daïrate subira une importante hausse en nombre. Dans ladite réforme administrative et territoriale, selon les propos du ministre de l’Intérieur, la wilaya désormais ne devra pas dépasser une densité de population dont la barre fixée serait de 400 000 à 500 000 habitants, de plus le nombre de communes qui définiront l’espace géographique d’une wilaya n’ira pas au delà de 25. Le nouveau projet aussi tiendra compte des wilayas à proximité de la capitale, qui seront plus concernées par la réforme en cours, cela induira une décentralisation des pouvoirs exécutifs et atténuera un tant soit peu la machine bureaucratique, qui retarde et paralyse dans certains cas les options de développement.
    Il s’agit en fait d’un vieux shéma, concocté il y a de cela des mois, qui est remis sur le bureau du ministre de l’Intérieur, dont la mise en application n’est pas encore prononcée en termes d’échéance. Une chose est sûre, c’est que l’on s’achemine vers une profonde réforme, qui en perspective toucherait peut-être même la nature de l’Etat, qui passerait de sa forme jacobine et centralisée à celle démocratisée et ouverte. C’est dans tout ce sillage qu’aussi, les codes communaux et de wilayas connaîtront de nouveaux textes, qui donneraient plus de prérogatives aux élus, du fait que l’expérience des mandatures de P/APC, P/APW, a montré les limites des artifices juridiques qui les régissaient, soumettant les élus au diktat de l’impuissance politique et constitutionnelle à agir en coudées franches dans l’inscription des projets, en dépit dans certains cas, d’enveloppes budgétaires et financières conséquentes pour la régie communale. Il y a fort à croire qu’avec ces nouveaux projets, les futurs élus aux assemblées locales, qui seront dégagés des élections d’octobre 2007, bénéficieront de plus de pouvoirs pour un travail de proximité avec les populations et ainsi, régler les problèmes quotidiens avec la possibilité d’envisager des options de développements durables. Pour le cas de Tizi Ouzou, qui ces dernières années souffre d’une panne de développement multisectorielle, la réforme qui sera mise en place pourrait être l’aubaine à un véritable plan de sauvetage et de rattrapage. La wilaya de Tizi Ouzou, formée de 67 communes et d’une population dépassant aisément le million de citoyens, située à 100 km de la capitale, serait la première à livrer toutes les raison d’un découpage nouveau, si l’on se base sur les raisons qui motivent ce nouveau projet annoncé par le ministre de l’Intérieur.
    En termes d’importance économique, commerciale, industrielle, la wilaya de Tizi Ouzou compte deux importants pôles en dehors du chef lieu de wilaya. La daïra de Boghni et celle d’Azazga pourraient se voir promues au rang de wilayas avec des walis délégués. Du côté de la Kabylie du sud, Boghni-Draâ El Mizan - Tizi Ghenif - M’kira, Ouadhia et la gare Aomar, situées sur une même tangeante géographique, en mesure de répondre aux recommandations des nouveaux textes, ce qui sera aussi valable pour Azazga - Azeffoun - Fréha - Yakourèn - Bouzeguène - Illoula, en triant vers Akbou, wilaya de Béjaïa. Azazga et Boghni s’ajouteraient à l’actuel chef-lieu, Tizi Ouzou, pour faire trois wilayas en tout. La prévision de la nouvelle réforme, verrait la wilaya de Tizi Ouzou subdivisée en trois pôles importants, ou chaque pôle serait maître de ses visées de développement et des options adéquates, pour la relance économique, la création des richesses, de l’emploi, le libre choix dans les perspectives de développement. Cela peut s’apparenter à première vue comme une espèce d’emiettement et de déchirement, la balance des avantages et des inconvénients, milite, soit à soustraire la région à la régression et au sous-développement, soit à travailler son enlisement au nom d’une pseudo cohésion, qui a montré ses limites. De plus, cette démocratisation à la base de l’Etat au niveau de la matrice-mère, prélude d’une perspective stratégique moderne de l’entité de l’Etat-nation, ce qui figure pratiquement dans les programmes des partis modernes algériens, qui se battent pour la modernisation des institutions, pierre angulaire à tout développement.


    - La depeche de Kabylie

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