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Polémique autour des propos de Benoît XVI sur l'islam
Le monde musulman est choqué par un récent discours du pape. Durant son voyage en Allemagne, Benoît XVI a semblé critiquer l'islam et l'idée de guerre sainte pour diffuser la foi. Des responsables musulmans demandent des excuses ou des clarifications.
15 sep 2006 09:18
Le pape Benoît XVI est un théologien chevronné. Parmi les nombreux discours prononcés en Bavière, il s'est livré à une dissertation sur les rapports entre foi et raison. Ce fut l'occasion pour lui d'interpeller l'islam sur ses rapports à la violence, et au jihad (guerre sainte), et son manque de lien avec la raison, à l'opposé selon lui du christianisme.. Il a cité un empereur byzantin du XIVe siècle qui accusait le prophète Mahomet de n'avoir apporté "que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait".
Ces propos ont provoqué un tollé dans le monde musulman. En Arabie, l'Organisation de la conférence islamique demande au Vatican de clarifier sa position. En Egypte, les Frères musulmans réclament des excuses. En Europe, des leaders musulmans veulent des explications. Et la Turquie remet en cause la visite du pape prévue en novembre. Selon un responsable religieux turc, "Benoît XVI devrait d'abord se débarrasser de ses sentiments de haine".
Du coup, le porte-parole du Vatican a dû préciser que Benoît XVI respecte l'islam, mais qu'il a voulu rejeter les motivations religieuses de la violence. Le débat n'est certainement pas clos.
L'Expresse
Le monde musulman est choqué par un récent discours du pape. Durant son voyage en Allemagne, Benoît XVI a semblé critiquer l'islam et l'idée de guerre sainte pour diffuser la foi. Des responsables musulmans demandent des excuses ou des clarifications.
15 sep 2006 09:18
Le pape Benoît XVI est un théologien chevronné. Parmi les nombreux discours prononcés en Bavière, il s'est livré à une dissertation sur les rapports entre foi et raison. Ce fut l'occasion pour lui d'interpeller l'islam sur ses rapports à la violence, et au jihad (guerre sainte), et son manque de lien avec la raison, à l'opposé selon lui du christianisme.. Il a cité un empereur byzantin du XIVe siècle qui accusait le prophète Mahomet de n'avoir apporté "que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait".
Ces propos ont provoqué un tollé dans le monde musulman. En Arabie, l'Organisation de la conférence islamique demande au Vatican de clarifier sa position. En Egypte, les Frères musulmans réclament des excuses. En Europe, des leaders musulmans veulent des explications. Et la Turquie remet en cause la visite du pape prévue en novembre. Selon un responsable religieux turc, "Benoît XVI devrait d'abord se débarrasser de ses sentiments de haine".
Du coup, le porte-parole du Vatican a dû préciser que Benoît XVI respecte l'islam, mais qu'il a voulu rejeter les motivations religieuses de la violence. Le débat n'est certainement pas clos.
L'Expresse