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Les médicaments contrefaits tuent 700.000 personnes par an

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  • Les médicaments contrefaits tuent 700.000 personnes par an

    Selon un rapport paru mercredi, le trafic pesait pour 55 milliards d'euros en 2010. Dans certains pays d'Afrique, plus de la moitié des produits en circulation sont des contrefaçons.




    Il pourrait s'agir du premier commerce illicite mondial devant la prostitution et la vente de haschich. Selon une étude de l'Institut de recherche contre les médicaments contrefaits (IRCAM) publiée mercredi, les ventes de contrefaçons médicamenteuses auraient atteint 55 milliards d'euros en 2010 contre 26 milliards en 2005, soit 10% du marché pharmaceutique légal. Citant l'OCDE, le document affirme que 75% des contrefaçons émaneraient de Chine et d'Inde, la moitié d'entre elles transitant par Dubaï pour empêcher toute traçabilité.
    Toujours selon cette étude, 30% des médicaments sont falsifiés dans certains pays africains, asiatiques ou d'Amérique latine. Au Nigeria et en Guinée, ce rapport grimpe même à 60%. Mais le fléau ne frappe pas uniquement les nations en voie de développement. En 2011, les douanes américaines ont saisi pour près de 17 millions de dollars de marchandises, soit une augmentation de 200% par rapport à l'année précédente. D'autre part, selon un rapport de la Commission européenne paru en 2012, les médicaments contrefaits étaient les premiers produits saisis aux frontières de l'Union européenne via les échanges postaux.
    Antibiotiques, analgésiques, antiparasitaires, antipaludiques, contraceptifs… La gangrène n'épargne aucun produit, pas même les plus bénins. En 2009, un sirop contre la toux contenant de l'antigivre a provoqué la mort de 84 enfants au Nigeria. En tout, plus de 520 types de médicaments étaient touchés en 2012.
    Le rôle croissant d'Internet

    L'expansion rapide du phénomène s'explique en partie par sa rentabilité, 10 à 25 fois supérieure à celle du trafic de stupéfiants. La fabrication illégale d'un «blockbuster», soit un médicament générant sur le marché régulier plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires, peut générer un bénéfice avoisinant les 500.000 dollars pour 1000 dollars investis. En comparaison, la même somme investie dans le trafic de fausse monnaie ou d'héroïne rapporterait 20.000 dollars, et 43.000 dollars en moyenne pour le trafic de cigarettes, d'après la Fédération internationale de l'industrie du médicament.
    En juin 2013, Interpol a saisi près de 30 millions d'euros de contrefaçons lors d'une opération menée simultanément dans 99 pays et ciblant les sites Internet de vente de médicaments. L'Alliance européenne pour l'accès à des médicaments sûrs affirme pour sa part que 62% des comprimés achetés sur Internet en 2011 étaient des contrefaçons.
    Au États-Unis, 36 millions d'Américains se seraient procuré en 2010 des médicaments sans prescription sur des sites de vente illégaux. Plus inquiétant encore, une étude du cabinet Opsec Security publiée en 2009 affirmait que 66% des internautes américains étaient prêts à acheter des contrefaçons en connaissance de cause. Première motivation: le prix, jusqu'à deux fois moins élevé que pour un produit régulier. De quoi remettre en cause le postulat du patient toujours victime.


    le figaro

  • #2
    cértains médicaments contre-faits sont plus scientifiques que ceux proposés par cértains génériques montés par la force des bras ,les conivences , et les pots de vins -< car ils ne vallent rien en réalité << et ceux contre faits plus intelligents .

    c est le malade qui décide qui est bon; en usuel

    exemple du tamoxiféne -cancérigéne chez le rat---
    Le tamoxifène, un médicament triphényléthylène est un carcinogène hépatique forte chez le rat
    20 décembre 2012
    Le tamoxifène, un médicament triphényléthylène est un carcinogène hépatique forte chez le rat
    Williams Gary M 1 ,
    Michael J. Iatropoulos ,
    Mirjana V. Djordjevic et
    Olgierd P. Kaltenberg
    +Affiliations des auteurs

    American Health Foundation, Division de pathologie et de toxicologie Un Dana Road, Valhalla, NY 10595, États-Unis
    1 Pour qui la correspondance doit être adressée
    Reçu Juillet 13, 1992.
    Révision reçue Octobre 1, 1992.
    Accepté Octobre 14, 1992.
    Abstrait
    Tamoxifène (TAM) est utilisé dans le traitement du cancer du sein et est administré aux femmes saines pour inhiber le cancer du sein. La présente étude examine les effets de la TAM chez les rats femelles exposées pendant jusqu’à un an. À partir de 6 semaines d’âge, des groupes de 55 à 57 rats Sprague-Dawley ont reçu par gavage quotidien TAM à 2,8, 11,3 ou 45,2 poids corporel mg / kg / jour, pendant 1 an avec deux segments de récupération, 4 semaines de reprise après 6 mois d’exposition, et 3 mois de reprise après 12 mois d’exposition. Autopsies complètes ont été effectuées et l’histopathologie. Mortalité liée aux drogues était la plus élevée dans le groupe TAM élevée. Dans les deux groupes recevant les doses élevées, des lésions hepatoproliferative étaient présents dans le temps et dose-dépendante l’incidence, la gravité et la multiplicité. Chez les rats recevant la dose élevée, à 6 mois, des adénomes et des carcinomes hépatocellulaires ont été observées chez 71 et 29% des rats, respectivement. Avec 1 mois de récupération, à 7 mois des adénomes et des carcinomes ont augmenté de 75%. À 12 mois, les adénomes étaient présents dans 50% des carcinomes dans 75% des rats des doses élevées.Dans le groupe recevant la dose intermédiaire, des lésions hépatiques n’ont pas été retrouvés jusqu’à 12 mois; à ce moment 50% avaient des adénomes et des carcinomes, 10%. Après une période de récupération de 3 mois, 45% présentaient des adénomes et 45%, des cancers. Ainsi, TAM à 45.2mg/kg/day suscité néoplasie hépatocellulaire quelque part entre 3 et 6 mois d’administration. À 11,3 mg / kg le processus néoplasique était évident à 12 mois. À 2,8 mg / kg, aucun changement hepatoproliferative n’a été trouvé. Le puissant effet hépatocarcinogène de TAM chez les rats soulève des questions portant sur l’administration prophylactique chronique aux femmes en bonne santé.

    © Oxford University Press
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    Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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