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Embuscade à Bagdad, le livre de Giuliana Sgrena réédité en Algér en version française

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  • Embuscade à Bagdad, le livre de Giuliana Sgrena réédité en Algér en version française

    L’auteur de "Embuscade à Bagdad", Giuliana Sgrena est en Algerie pour reediter son livre en Français (en Algerie).

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    Embuscade à Bagdad, raconte, beaucoup plus la barbarie de la guerre et la violence menée contre le peuple irakien. Elle évoque la sauvagerie de l’armée occidentale qui occupe et ravage cette terre. Sgrena rapporte la tristesse exprimée dans les regards des victimes d’Abu Gharib.

    C’est jeudi, dernier que la journaliste et écrivaine italienne, Giuliana Sgrena est arrivée en Algérie pour signer le premier exemplaire, vendu, de son nouveau livre Embuscade à Bagdad. L’auteur témoignera la tragédie de son enlèvement à Bagdad.
    De l’aéroport Houari Boumediene, à 12h, elle se dirige vers la librairie du Tiers Monde, en compagnie d’une délégation de son éditeur, Casbah édition.
    Avant de faire une petite pause-déjeuner et annoncer, par la suite, la sortie de l’ouvrage en Algérie, Sgrena préfère parler d’abord de son vécu, lors les 28 jours de son kidnapping, durant la guerre d’Irak, en 2005.
    Elle s’excusera de ne pas pouvoir consacrer plus de temps à la presse pour parler des détails du drame de sa dernière expérience. Elle informe qu’elle devrait rentrer dans moins de 24h à Rome.
    Sgrena est envoyée spéciale du quotidien italien, Il Manifesto, en 2005. Elle couvre, pour thème, les élections en Irak, du 30 janvier. Le jour-même de son arrivée, le 4 février, elle est kidnappée, à 13h50 (heure de Bagdad), à la sortie de l’Université Nahrain (Ex-Saddam).
    L’enlèvement a été organisé après avoir interviewé des réfugiés de Falluja, à l’intérieur du campus de la faculté, qui se situe près de la mosquée Mustapha.
    Embuscade à Bagdad, raconte, beaucoup plus la barbarie de la guerre et la violence menée contre le peuple irakien. Elle évoque la sauvagerie de l’armée occidentale qui occupe et ravage cette terre. Sgrena rapporte le ton attristant exprimé dans les regards des victimes d’Abu Gharib.
    "Le retour à la barbarie provoqué par la guerre est confirmé par les militaires eux-mêmes, par les images violentes des tortures à Abu Gharib, par les passages à tabac de jeunes de Bassora, par les soldats britanniques, ou par le tir des soldats italiens contre des irakiens sur le pont de Nassirya. A l’Occident, y compris aux Etats-Unis, l’opposition à l’occupation de l’Irak grandit. Au point où certains gouvernements sont obligés d’en tenir compte", écrit-elle.
    La journaliste confie dans ce livre que les meneurs de jeux dans cette guerre visaient de l’assassiner, le jour de sa libération, lorsqu’elle se dirigeait vers l’Aéroport pour se rendre à Rome.
    "A la fin de ce livre, je m’engageai à découvrir la vérité sur ce qui s’est passée le 4 mars 2005, à Bagdad, quand, après ma libération, la voiture dans laquelle j’allais vers l’aéroport avec deux agents des services secrets militaires italiens (sismi), a été ciblée par des rafales de mitrailleuses, et l’agent Nicola Calipari tué", rapporte les témoins.
    Dans le résumé de Embuscade à Bagdad, traduit de l’italien, en langue française par Maria Assunta Mini, un passager, affirme que Sgrena et les agents secrets italiens ont été la cible d’assassinats des soldats américains.
    Cette synthèse note que “la joie de la libération de la journaliste a été violemment interrompue par un tir des troupes américaines qui tuent Nicola, l’agent qui l’a sauvée de ses ravisseurs".
    Sgrena se prononcera par rapport aux agissements inexplicables du gouvernement américain. Ce gouvernement, selon elle, qui "ne permet pas que leurs soldats soient jugés dans un autre pays que le leur pour les crimes qu’ils commettent ici ou là dans le monde". Écœurée par le régime actuel américain elle rapporte, aussi dans ce passage : "Il faut dire que le fondamentalisme n’est pas l’apanage de l’extrémisme islamique. Bien au contraire, le président américain lui-même, George W. Bush, a fait de l’intégrisme religieux la base de son action politique. Les fondamentalistes s’alimentent mutuellement et fournissent souvent les prétextes à ceux qui veulent instrumentaliser la religion à des fins politiques".
    L’auteur raconte dans ce livre, des faits de ses 28 jours détails par détails. Elle notera les dates marquant l’histoire d’une envoyée spéciale, victime, d’une aventure dramatique.
    Sept jours après son enlèvement, le livre rapporte que l’agence de presse Associated Press, basée à Rome, reçoit un enregistrement vidéo dramatique de la journaliste. Elle demande le retrait des troupes italiennes d’Irak et invite les étrangers à ne pas se rendre dans le pays. Sgrena s’adresse, en italien, puis en français, notamment à son compagnon, Pier Scolari.
    La vidéo d’une durée de plusieurs minutes est enregistrée, précise le texte, sur un fond blanc, est signée par une organisation inconnue, "Moudjahidine sans frontières". Quatre jours après, une grande manifestation est organisée à Rome pour demander la libération de la détenue, à laquelle participent 500 000 personnes.
    Le 21 février, tous les journalistes italiens quittent Bagdad.
    Les négociations sont menées pas le Sismi, (Service pour les informations et la sécurité militaire de la République italienne), avec "Les Moudjahiddines" qui ont enlevé la journaliste. Celle-ci est libérée le 28 février de l’année 2005.


    - La Depeche de Kabylie
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