Dès la quarantaine et parfois même bien avant, le cholestérol fait parler de lui et touche au fil des ans de plus en plus de monde. 40% de la population souffre d’hypercholestérolémie (taux élevé de cholestérol dans le sang) dans le monde.
Qu’en est-t-il en Algérie? Bien que ne disposant pas de statistiques fiables, les spécialistes estiment que la moitié des Algériens ont un taux de cholestérol
élevé. Loin d’être anodine, l’hypercholestérolémie peut engendrer des complications cardio-vasculaires. Pour faire connaître cette «maladie insidieuse» qui fait beaucoup de dégâts et informer sur les traitements disponibles dans notre pays, les laboratoires Lad Pharma, en collaboration avec les laboratoires cubains Dalmer ont organisé, jeudi à l’hôtel Aurassi, le 3ème symposium national de cardiologie. Parmi les traitements préconisés, un hypocholestéromiant naturel, à base d’extrait de cire de la canne à sucre. Sans effet secondaire l’Ateromixol, (policosanol) fabriqué et commercialisé en Algérie sous licence des laboratoires Dalmer, est préconisé par les médecins dans la lutte contre le taux élevé de cholestérol. Il faut savoir qu’avec l’âge, le cholestérol, sous forme de plaques ( athérome) se dépose dans nos artères. Cette substance grasse, (lipide), qu’est le cholestérol, bien qu’indispensable à notre organisme peut lui nuire lorsqu’il s’y retrouve en quantité trop élevée, car il constitue alors un facteur de risques pour les maladies cardio-vasculaires», a expliqué le professeur Benabes, chef du service de médecine interne au CHU de Constantine. Mais toutes les formes de cholestérol ne sont pas nuisibles, c’est pourquoi on parle de «bon» et de «mauvais» cholestérol. On peut estimer que la moitié des Algériens ont un taux élevé de cholestérol, indiquera le professeur Benabes, justifiant cela par des changements dans l’hygiène de vie des Algériens (sédentarité, alimentation déséquilibrée….). Ainsi, en conjonction avec d’autres éléments (tabagisme, diabète, hypertension artérielle, obésité, inactivité physique, stress), l’hypercholestérolémie augmente le risque d’être atteint de troubles cardiovasculaires.
Pour lutter contre le cholestérol, il faut surveiller attentivement son alimentation, adopter un mode de vie sain et faire du sport. Les médecins recommandent aussi de faire un check-up annuel.
Parmi les traitements disponibles localement, l’Ateromixol (médicament princeps) réduit le cholestérol et empêche la formation de plaques tout en régulant la fonction sexuelle. Il est sans effet secondaire, contrairement à d’autres médicaments. Ce médicament peut être aussi pris à titre préventif. Le docteur Djebbar, président directeur général des laboratoires LAD Pharm, pose un problème de taille qui n’encourage en rien la production pharmaceutique : le non-remboursement de l’Ateromixol, commercialisé depuis trois ans dans notre pays et vendu au prix de 50 DA (5 mg) et à 700 DA (10 mg) et ce contrairement aux produits importés.
Selon lui, les pouvoirs publics sont appelés à encourager la production locale de médicaments, à travers des décisions en faveur de leur remboursement. «Nous avons fait les démarches nécessaires auprès des autorités concernées et nous espérons que le bon sens l’emporte», dira t-il avant de souligner, que l’Ateromixol coûte au moins 4 fois moins cher que ceux importés, rappelant qu’il n’est pas normal, qu’au moment où l’on parle de la nécessité de réduire la facture de l’importation, les médicaments fabriqués en Algérie ne sont même pas encouragés. Le docteur Bidouche, superviseur, notera enfin que le Policosanol est commercialisé dans une trentaine de pays dans le monde.
- La Tribune
Qu’en est-t-il en Algérie? Bien que ne disposant pas de statistiques fiables, les spécialistes estiment que la moitié des Algériens ont un taux de cholestérol
élevé. Loin d’être anodine, l’hypercholestérolémie peut engendrer des complications cardio-vasculaires. Pour faire connaître cette «maladie insidieuse» qui fait beaucoup de dégâts et informer sur les traitements disponibles dans notre pays, les laboratoires Lad Pharma, en collaboration avec les laboratoires cubains Dalmer ont organisé, jeudi à l’hôtel Aurassi, le 3ème symposium national de cardiologie. Parmi les traitements préconisés, un hypocholestéromiant naturel, à base d’extrait de cire de la canne à sucre. Sans effet secondaire l’Ateromixol, (policosanol) fabriqué et commercialisé en Algérie sous licence des laboratoires Dalmer, est préconisé par les médecins dans la lutte contre le taux élevé de cholestérol. Il faut savoir qu’avec l’âge, le cholestérol, sous forme de plaques ( athérome) se dépose dans nos artères. Cette substance grasse, (lipide), qu’est le cholestérol, bien qu’indispensable à notre organisme peut lui nuire lorsqu’il s’y retrouve en quantité trop élevée, car il constitue alors un facteur de risques pour les maladies cardio-vasculaires», a expliqué le professeur Benabes, chef du service de médecine interne au CHU de Constantine. Mais toutes les formes de cholestérol ne sont pas nuisibles, c’est pourquoi on parle de «bon» et de «mauvais» cholestérol. On peut estimer que la moitié des Algériens ont un taux élevé de cholestérol, indiquera le professeur Benabes, justifiant cela par des changements dans l’hygiène de vie des Algériens (sédentarité, alimentation déséquilibrée….). Ainsi, en conjonction avec d’autres éléments (tabagisme, diabète, hypertension artérielle, obésité, inactivité physique, stress), l’hypercholestérolémie augmente le risque d’être atteint de troubles cardiovasculaires.
Pour lutter contre le cholestérol, il faut surveiller attentivement son alimentation, adopter un mode de vie sain et faire du sport. Les médecins recommandent aussi de faire un check-up annuel.
Parmi les traitements disponibles localement, l’Ateromixol (médicament princeps) réduit le cholestérol et empêche la formation de plaques tout en régulant la fonction sexuelle. Il est sans effet secondaire, contrairement à d’autres médicaments. Ce médicament peut être aussi pris à titre préventif. Le docteur Djebbar, président directeur général des laboratoires LAD Pharm, pose un problème de taille qui n’encourage en rien la production pharmaceutique : le non-remboursement de l’Ateromixol, commercialisé depuis trois ans dans notre pays et vendu au prix de 50 DA (5 mg) et à 700 DA (10 mg) et ce contrairement aux produits importés.
Selon lui, les pouvoirs publics sont appelés à encourager la production locale de médicaments, à travers des décisions en faveur de leur remboursement. «Nous avons fait les démarches nécessaires auprès des autorités concernées et nous espérons que le bon sens l’emporte», dira t-il avant de souligner, que l’Ateromixol coûte au moins 4 fois moins cher que ceux importés, rappelant qu’il n’est pas normal, qu’au moment où l’on parle de la nécessité de réduire la facture de l’importation, les médicaments fabriqués en Algérie ne sont même pas encouragés. Le docteur Bidouche, superviseur, notera enfin que le Policosanol est commercialisé dans une trentaine de pays dans le monde.
- La Tribune
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