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« Le tourisme et l’eau : protéger notre avenir commun », c’est le thème choisi pour la Journée mondiale du tourisme, célébrée chaque année le 27 septembre, en droite ligne de l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau proclamée par les Nations unies pour 2013. Le but est de faire ressortir la responsabilité et l’implication du tourisme dans la préservation de l’eau, une ressource partagée avec d’autres utilisateurs et dont la rareté constitue une menace pour toute l’économie et la vie quotidienne des populations. Mais, comme l’a souligné le Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme, Taleb Rifai, « géré sur un mode durable, le tourisme peut contribuer à préserver les ressources en eau ». Chez nous, trois ministres se sont associés pour donner à cette journée tout son éclat : Mohamed Amine Hadj Saïd, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Dalila
Boudjemaâ, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, et Hocine Necib, ministre des Ressources en eau.
L’Algérie n’est pas encore une destination touristique de premier plan, surtout dans le bassin méditerranéen fortement concurrentiel, mais elle connaît, selon Mohamed Amine Hadj Saïd, une affluence sans précédent vers les investissements touristiques qui une fois réalisés solliciteront les ressources en eau marquées plutôt par la rareté dans notre pays. Le ministre n’a pas manqué d’appeler les promoteurs à « adopter un plan en adéquation avec le tourisme durable concernant l’utilisation rationnelle de l’eau » sur la base de critères, en quelque sorte des normes, qui permettent de mesurer l’exploitation des ressources en eau pour la rendre optimale et éviter le gaspillage. Un programme de sensibilisation à cette question devra appuyer les efforts attendus des gestionnaires d’infrastructures touristiques. Le ministre a fait remarquer que le potentiel « hydrique » du tourisme algérien n’est pas négligeable : plus de 200 sources d’eau chaude de très bonne qualité, un nombre important de zones humides, lacs ou autres, et de rivières et surtout la dimension balnéaire faite de 1200 kilomètres de littoral. Mais l’approvisionnement continu en eau des établissements qui reçoivent les touristes n’est pas encore assuré partout, même si de grands efforts ont été déployés pour sortir le pays de la situation de pénurie d’eau qu’il avait connue à la fin des années 1980 puis dans les années 1990 jusqu’au milieu des années 2000. Pour sa part, la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemaâ, a annoncé la mise en place, en partenariat avec le secteur du tourisme, d’un programme d’action relatif au tourisme environnemental. Le tourisme constitue, a-t-elle fait observer, une industrie forte qui contribue à l’économie et à la création d’emplois. A ce propos, il est utile de citer Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, qui a fait constater, dans son message à l’occasion de cette journée, que le tourisme aujourd’hui est un secteur qui pèse mille milliards de dollars. « Plus d’un milliard de touristes par an voyagent de par le monde et cinq à six milliards d’autres voyagent à l’intérieur de leur propre pays », a-t-il fait savoir. Le tourisme consomme de l’eau, mais en même temps peut contribuer à une exploitation durable de cette ressource.
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, est venu avec une bonne nouvelle qui concerne directement le thème de la Journée mondiale du tourisme. Il a promis que bientôt la grande station de dessalement de l’eau de mer d’Oran - 500 000 mètres cubes d’eau par jour - sera opérationnelle. Elle commencera par alimenter Oran, puis les wilayas voisines, comme Mascara, Relizane et Tiaret. Les besoins de l’alimentation en eau potable et ceux de l’industrie et du tourisme seront satisfaits, moyennant une bonne politique d’économie de l’eau, sachant que les cultures agricoles seront irriguées à partir de l’eau prise des barrages.
Écrit par M’hamed Rebah
LE REPORTERS DZ
29/13
Boudjemaâ, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, et Hocine Necib, ministre des Ressources en eau.
L’Algérie n’est pas encore une destination touristique de premier plan, surtout dans le bassin méditerranéen fortement concurrentiel, mais elle connaît, selon Mohamed Amine Hadj Saïd, une affluence sans précédent vers les investissements touristiques qui une fois réalisés solliciteront les ressources en eau marquées plutôt par la rareté dans notre pays. Le ministre n’a pas manqué d’appeler les promoteurs à « adopter un plan en adéquation avec le tourisme durable concernant l’utilisation rationnelle de l’eau » sur la base de critères, en quelque sorte des normes, qui permettent de mesurer l’exploitation des ressources en eau pour la rendre optimale et éviter le gaspillage. Un programme de sensibilisation à cette question devra appuyer les efforts attendus des gestionnaires d’infrastructures touristiques. Le ministre a fait remarquer que le potentiel « hydrique » du tourisme algérien n’est pas négligeable : plus de 200 sources d’eau chaude de très bonne qualité, un nombre important de zones humides, lacs ou autres, et de rivières et surtout la dimension balnéaire faite de 1200 kilomètres de littoral. Mais l’approvisionnement continu en eau des établissements qui reçoivent les touristes n’est pas encore assuré partout, même si de grands efforts ont été déployés pour sortir le pays de la situation de pénurie d’eau qu’il avait connue à la fin des années 1980 puis dans les années 1990 jusqu’au milieu des années 2000. Pour sa part, la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemaâ, a annoncé la mise en place, en partenariat avec le secteur du tourisme, d’un programme d’action relatif au tourisme environnemental. Le tourisme constitue, a-t-elle fait observer, une industrie forte qui contribue à l’économie et à la création d’emplois. A ce propos, il est utile de citer Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, qui a fait constater, dans son message à l’occasion de cette journée, que le tourisme aujourd’hui est un secteur qui pèse mille milliards de dollars. « Plus d’un milliard de touristes par an voyagent de par le monde et cinq à six milliards d’autres voyagent à l’intérieur de leur propre pays », a-t-il fait savoir. Le tourisme consomme de l’eau, mais en même temps peut contribuer à une exploitation durable de cette ressource.
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, est venu avec une bonne nouvelle qui concerne directement le thème de la Journée mondiale du tourisme. Il a promis que bientôt la grande station de dessalement de l’eau de mer d’Oran - 500 000 mètres cubes d’eau par jour - sera opérationnelle. Elle commencera par alimenter Oran, puis les wilayas voisines, comme Mascara, Relizane et Tiaret. Les besoins de l’alimentation en eau potable et ceux de l’industrie et du tourisme seront satisfaits, moyennant une bonne politique d’économie de l’eau, sachant que les cultures agricoles seront irriguées à partir de l’eau prise des barrages.
Écrit par M’hamed Rebah
LE REPORTERS DZ
29/13