Tweet
Le projet d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), ne date pas d'aujourd'hui. En effet, depuis l'installation du groupe de travail chargé de l'accession à cette institution mondiale en 1995, plusieurs réunions formelles et informelles ont eu lieu.
Mais ces dernières n'ont pas abouti à leur fin. Ainsi, l'Algérie souhaite engager le 12ème round de négociations avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC) avant la fin de l'année en cours. De ce fait, le président du groupe de travail chargé de l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Alberto Dalotto, s'est engagé à programmer le 12e round des négociations multilatérales avant la fin de l'année 2013, a affirmé, dimanche à Alger, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada.
"Je suis en contact permanent avec le président du groupe de travail qui m'a promis de programmer le 12e round avant la fin 2013", a-t-il déclaré en marge d'une rencontre consacrée à l'évaluation du mode de gestion des marchés de gros. Cependant, a-t-il poursuivi, "notre souhait est de tenir cette réunion au mois de novembre, c'est-à-dire, avant la 9e conférence ministérielle de l'organisation" prévue du 3 au 6 décembre à Bali (Indonésie). Selon le ministre, l'Algérie mise sur cette réunion pour convaincre les pays membres de la nécessité d'appuyer son dossier pour intégrer le système du commerce multilatéral. La délégation algérienne a rencontré les 2, 3 et 4 avril derniers les délégations de douze pays membres de l'OMC. Il s'agit des délégations de la Malaisie, de l'Indonésie, de l'Équateur, de l'Argentine, des États-Unis d'Amérique, du Salvador, du Canada, de la Norvège, de la Nouvelle-Zélande, du Japon, de l'Australie et de la Turquie.
Cette rencontre a permis la signature de quatre accords, bilatéraux notamment avec l'Uruguay, Cuba, la Suisse et le Brésil. Ces accords après avoir été signés, ont été déposés au secrétariat de l'OMC, alors que deux autres accords avec le Venezuela et l'Argentine sont en cours de finalisation. L'Algérie a négocié son adhésion à l'organisation depuis le 3 juin 1987, c'est-à-dire depuis 25 ans étant un des pays qui atteint le record mondial. Le régime du commerce en Algérie et divers autres aspects structurels de l'économie comme le système bancaire, la gestion de la monnaie ou le traitement des conflits survenus entre l'Etat et les opérateurs économiques nationaux et étrangers n'arrivent pas toujours à trouver place dans des négociations où la volonté politique de soumettre la vie économique à des règles transparentes fait manifestement défaut. A noter que des tergiversations similaires caractérisent l'accord d'association avec l'Union européenne alors que des pays comme la Tunisie ou le Maroc ont enregistré depuis une dizaine d'années des avancées conséquentes. Par ailleurs, le statut de pays producteur exportateur de pétrole de l'Algérie ne facilite pas son accession à l'OMC, car se pose le problème de l'ouverture des services énergétiques à la concurrence internationale et du double prix de l'énergie entre le marché intérieur et l'International. Les prix intérieurs algériens de l'énergie sont inférieurs aux prix internationaux et l'entreprise publique Sonatrach reste dominante sur le marché des services énergétiques. Ainsi, il faut dire que l'adhésion de l'Algérie à l'OMC traîne en longueur et revêt l'aspect d'un feuilleton dont les véritables tenants et aboutissants sont rarement exposés dans les rencontres consacrées à cet objectif
le maghréb dz
Mais ces dernières n'ont pas abouti à leur fin. Ainsi, l'Algérie souhaite engager le 12ème round de négociations avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC) avant la fin de l'année en cours. De ce fait, le président du groupe de travail chargé de l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Alberto Dalotto, s'est engagé à programmer le 12e round des négociations multilatérales avant la fin de l'année 2013, a affirmé, dimanche à Alger, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada.
"Je suis en contact permanent avec le président du groupe de travail qui m'a promis de programmer le 12e round avant la fin 2013", a-t-il déclaré en marge d'une rencontre consacrée à l'évaluation du mode de gestion des marchés de gros. Cependant, a-t-il poursuivi, "notre souhait est de tenir cette réunion au mois de novembre, c'est-à-dire, avant la 9e conférence ministérielle de l'organisation" prévue du 3 au 6 décembre à Bali (Indonésie). Selon le ministre, l'Algérie mise sur cette réunion pour convaincre les pays membres de la nécessité d'appuyer son dossier pour intégrer le système du commerce multilatéral. La délégation algérienne a rencontré les 2, 3 et 4 avril derniers les délégations de douze pays membres de l'OMC. Il s'agit des délégations de la Malaisie, de l'Indonésie, de l'Équateur, de l'Argentine, des États-Unis d'Amérique, du Salvador, du Canada, de la Norvège, de la Nouvelle-Zélande, du Japon, de l'Australie et de la Turquie.
Cette rencontre a permis la signature de quatre accords, bilatéraux notamment avec l'Uruguay, Cuba, la Suisse et le Brésil. Ces accords après avoir été signés, ont été déposés au secrétariat de l'OMC, alors que deux autres accords avec le Venezuela et l'Argentine sont en cours de finalisation. L'Algérie a négocié son adhésion à l'organisation depuis le 3 juin 1987, c'est-à-dire depuis 25 ans étant un des pays qui atteint le record mondial. Le régime du commerce en Algérie et divers autres aspects structurels de l'économie comme le système bancaire, la gestion de la monnaie ou le traitement des conflits survenus entre l'Etat et les opérateurs économiques nationaux et étrangers n'arrivent pas toujours à trouver place dans des négociations où la volonté politique de soumettre la vie économique à des règles transparentes fait manifestement défaut. A noter que des tergiversations similaires caractérisent l'accord d'association avec l'Union européenne alors que des pays comme la Tunisie ou le Maroc ont enregistré depuis une dizaine d'années des avancées conséquentes. Par ailleurs, le statut de pays producteur exportateur de pétrole de l'Algérie ne facilite pas son accession à l'OMC, car se pose le problème de l'ouverture des services énergétiques à la concurrence internationale et du double prix de l'énergie entre le marché intérieur et l'International. Les prix intérieurs algériens de l'énergie sont inférieurs aux prix internationaux et l'entreprise publique Sonatrach reste dominante sur le marché des services énergétiques. Ainsi, il faut dire que l'adhésion de l'Algérie à l'OMC traîne en longueur et revêt l'aspect d'un feuilleton dont les véritables tenants et aboutissants sont rarement exposés dans les rencontres consacrées à cet objectif
le maghréb dz
Commentaire