Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Jardin de la Gnose

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Jardin de la Gnose

    Je voudrais boire d’une Eau que nulle souillure n’aurait altérée
    Une Eau qui jaillirait de l’Arbre de Vie et qui seule est capable d’étancher ma soif d’Amour
    Une Eau qui me procurerait l’ivresse sans me priver de la sobriété.

    Dernière modification par absent, 06 novembre 2013, 15h37.

  • #2
    Trés beau, qu'Allah nous fait boire de son amour et de sa connaissance, de sa sagesse et de sa science, tu nous as réchauffé le coeur avec ton message

    Commentaire


    • #3
      Merci d'avoir émis cette prière. Qu'Allah l'exauce !

      Commentaire


      • #4
        Laïla*


        Entendant son appel, je me suis approché
        De la demeure de Laïla.
        Ô puisse cette voix si douce ne se taire jamais !
        Elle m'accorda sa faveur et m'attirant vers elle,
        M'introduit en son domaine, avec des paroles pleines d'intimité.
        Elle me fit asseoir près d'elle, plus près encore s'approcha
        Et retira le vêtement qui la voilait à mes regards,
        Me plongeant dans l'éblouissement, m'émerveillant par sa beauté.
        Je fus ravi, ébloui, au plus secret d'elle-même, abîmé,
        Jusqu'à penser qu'elle était moi ; pour rançon, elle prit ma vie.
        Elle me changea, me transfigura, de son propre sceau me marqua,
        Me pressa contre elle, m'accorda un privilège unique,
        Me nomma de son nom.
        M'ayant tué et réduit en lambeaux, Elle trempa ces restes dans son sang.
        Puis, me ressuscita : mon astre en son firmament brille.
        Où est ma vie, où est mon corps, Où la volonté de mon âme ?
        Leur vérité pour moi rayonne, secrets qui jusqu'alors m'avaient été cachés.
        Mes yeux n'ont jamais vu qu'elle : Ils ne peuvent que d'elle témoigner.
        En elle sont comprises toutes les significations.

        Gloire à Celui qui l'a créée !
        Pour toi qui aimerais décrire la beauté, de son éclat voilà quelque reflet.
        Reçois-le de ma science.
        Ne le tiens pas pour chose vaine.
        Mon cœur n’a pu mentir en révélant le secret de ma rencontre avec elle.
        Même si la proximité s’efface, en sa substance je subsiste toujours.


        Cheikh Ahmad Al ‘Alawi, in Dîwan. Traduit par Martin Lings.

        *Laïla, nom féminin signifiant « nuit », représente l’Essence divine.


        Commentaire


        • #5
          coucou-19 bonjour...

          Laïla*

          Le prénom de ma grand mère
          Et quel hommage a la poésie Arabe

          Merci a toi de ce jolis partage .....

          Commentaire


          • #6
            bonjour

            voila une ces merviel de
            اللَّهُمَّ يَا مَنْ جَعَلْتَ الصَّلاَةَ عَلَى النَّبِيِّ مَنَ القُرُبَاتِ

            Allahumma, Ô celui qui a établi la Prière sur le Prophète parmi les « actions-permettant-un-rapprochement-effectif » (qurubât),
            أَتَقَرَّبُ إلَيْكَ بِكُلِّ صَلاَةٍ صُلِّيَتْ عَلَيْهِ


            je m’approche de Toi (ataqarrubu ilay-Ka)1par toute prière priée sur lui

            مِنْ أَوَّلِ النَّشْأَةِ إلَى مَا لاَنِهَايَةَ لِلْكَمَالاَتِ

            depuis la première Création jusqu’à ce qui n’a pas de fin dans les perfections.
            *


            dz(0000/1111)dz

            Commentaire


            • #7
              Le maître

              LE MAÎTRE

              Traduit par Sidi Abubakr Sirra Juddin (Martin Lings)

              "Un Saint Soufi du XXè siècle"

              ***

              Si celui qui appelle vient à offrir son aide, en faisant allusion

              A la vérité qu'il a réalisée, à la station suprême,

              Garde-toi d'insouciance et considère avec soin ses paroles.

              Interroge-le sur l'union et vois s'il la reflète.

              S'il dit qu'elle est lointaine, il en est lui-même éloigné,

              Mais s'il l'affirme proche, tiens-le pour le plus digne d'être suivis :

              Pour toi, il aplanira le chemin vers la vérité

              Par lequel tu pourras rechercher la face de Dieu.

              Dès la première rencontre, sur le champs , il s'emparera de toi

              Et sur le sentier du seigneur, il placera ton pied.

              Fixe dans l'œil de ton âme les lettres du Nom,

              Par la grâce du Maître, sur les Horizons du verras resplendir

              Ces Lettres qui ne sont ailleurs que dans ton cœur,

              Et le Nom devenu tien, toute distraction s'évanouira
              Alors, agrandis ces lettres autant que tu le pourras,

              Sur toutes choses grandes ou humbles, trace-les.

              En fixant de œil le Nom, tu t'élèveras par Sa Lumière

              Jusqu'au point où les mondes en néant s'évaporent.

              Cela à l'ordre du seul cheikh , non au tien toutefois.

              Il est l'index de Dieu.

              Aussi fais-lui confiance pour t'enlever aux liens qui t'emprisonnent.

              T'emmenant vers la liberté des libertés, vers le premier, vers Celui

              Qui précède tous les commencements

              Dieu seul était et rien d'autre avec Lui

              En l'Essence duquel, comme rien, tu vois l'univers tout entier

              Moins que rien dans l'infinité du Seigneur

              Tu t'évanouis dès que l'infini apparaît,

              Parce que " tu " n'as jamais été, pas même un seul instant.

              Tu subsistes, mais non comme toi-même

              il n'est puissance que de Dieu.

              Après ton extinction, à l'éternité tu dois naître,

              A l'éternité de l'éternité.,

              Au sommet de toute attitude ; et voici que nos cavaliers s'arrêtent

              Face à face avec la vérité.
              dz(0000/1111)dz

              Commentaire


              • #8
                Merci Matrix pour ton passage.

                Katiaret, je te remercie également pour avoir posté ces deux merveilleux poèmes du Cheikh Al 'Alawi.

                Commentaire


                • #9
                  Coucou-19 : le poème "Leila" est une merveille.

                  Sublime manière de décrire l'amour parfait, éternel, l'amour lumière des cieux et des âmes.

                  Merci ce fut un régal de le lire.
                  Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

                  Commentaire


                  • #10
                    je découvre , c'est très beau ! Merci Coucou

                    Commentaire


                    • #11
                      Megane, Aloha. Content de vous revoir et merci pour vos commentaires.

                      Commentaire


                      • #12
                        Dieu a dit à l'un de Ses serviteurs" : "Prétends-tu M'aimer ? Si tel est le cas, sache que ton amour pour Moi est seulement une conséquence de Mon amour pour toi. Tu aimes Celui qui est. Mais Je t'ai aimé, Moi, alors que tu n'étais pas !"

                        Il lui dit ensuite : "Prétends-tu que tu cherches à t'approcher de Moi, et à te perdre en Moi ? Mais Je te cherche, Moi, bien plus que tu ne Me cherches ! Je t'ai cherché afin que tu sois en Ma présence, sans nul intermédiaire, le Jour où J'ai dit "Ne suis-je pas votre Seigneur ?" (Cor. 7 : 172), alors que tu n'étais qu'esprit (rûh). Puis tu M'as oublié, et Je t'ai cherché de nouveau, en envoyant vers toi Mes envoyés, lorsque tu as eu un corps. Tout cela était amour de toi pour toi et non pour Moi."

                        Il lui dit encore : "Que penses-tu que tu ferais si, alors que tu te trouvais dans un état extrême de faim, de soif et d'épuisement, Je t'appelais à Moi tout en t'offrant Mon paradis avec ses houris, ses palais, ses fleuves, ses fruits, ses pages, ses échansons, après t'avoir prévenu qu'auprès de Moi tu ne trouverais rien de cela ?

                        "Le serviteur répondit : "Je me réfugierais en Toi contre Toi"."

                        L'Emir Abdelkader, In Kitab Al Mawaqif (Le Livre des Haltes)


                        Commentaire


                        • #13
                          Bon retour à toi coucou-19

                          Toujours .. cet immense plaisir à te lire .. et relire

                          Commentaire


                          • #14
                            Le plaisir est réciproque Capo, marhaba !

                            Commentaire


                            • #15
                              Le meneur des gens ( Hâdiya'l-Qaum )


                              Ô toi, meneur des Gens, ramène-nous en chantant au bercail
                              Et daigne, au nom de Dieu, laisser tomber sur moi
                              Ton regard ; si de Ta voix tu lances un trait :
                              Il frappera de vigilantes oreilles et percera mon cœur.
                              Ceux qui m'entourent ne savent pas ce qu'est l'Amour.
                              M'en voyant atteint, ils s'écrieraient : " ces malheureux sont fous. "
                              Si c'est folie d'aimer Celui pour qui je brûle,
                              De cette dévorante maladie Dieu veuille ne point me guérir.
                              Si le négateur prêtait l'oreille à mes paroles,
                              Loin de détourner de mon enseignement, Il voudrait devenir mon disciple.
                              Demande-leur, le jour où les visages s'humilient devant le Vivant éternel (1), s'ils étaient avec moi.
                              C'est un jour pareil à celui de ne suis-je pas votre Seigneur ? (2)
                              Alors j'ai répondu oui. Et je n'ai cessé de dire :
                              " Seigneur, je suis à Ton service."
                              J'ai répondu à l'appel de l'appelant de Dieu.
                              A cet appelant ne répondrez-vous pas, ô mes amis ?
                              Sur moi la faveur accordée, détournez-vous de ceux qui en médisent.
                              A qui veut connaître le rang de ceux qui aiment,
                              Voici ma réponse, elle guérira tous les doutes :
                              De ceux qui à Badr combattirent jadis
                              Nous sommes les égaux : ce qui est nôtre est leur, ce qui est leur est nôtre.

                              Cheikh Ahmad Al ‘Alawi, in Dîwan. Traduit par Martin Lings.



                              (1) Coran XX, 111
                              (2) Coran VII, 172


                              Commentaire

                              Chargement...
                              X