Enfin le courant passe entre les professionnels marocains et espagnols des fruits et légumes. Du moins pour ce qui est de la gestion des exportations des tomates sur les marchés de l’Union européenne.
De l’avis du vice-président et porte-parole de la FIFEL (Fédération interprofessionnelle des fruits et légumes), Omar Mounir, «la volonté de coordonner les actions est désormais chose acquise de part et d’autre». Une coordination qui sera basée sur l’échange des données relatives à la production et aux prévisions des sorties. C’est l’un des acquis du dernier Comité mixte maroco-espagnol des fruits et légumes réuni vendredi à Casablanca. Mieux, ce comité qui a été mis en place à Casablanca en mars 2013 doit se réunir deux fois par an et chaque fois que cela s’avère nécessaire. La prochaine réunion étant programmée pour le mois d’avril 2014 à Madrid, mais peut être précédée par une rencontre en octobre prochain. Ceci, s’il y aurait risque de perturbation du marché durant le mois de novembre 2013. Car, c’est durant cette période qu’on assiste généralement à l’effondrement du marché de la tomate, notamment sous l’effet de flux massifs conjugués à la présence encore forte de la production européenne.
«Aujourd’hui, la nécessité de parer à ce genre de situation est clairement énoncée», se félicite Mounir. A ses yeux, la logique négative qui a dominé la première rencontre à Madrid, en décembre 2012, est révolue. Celle-ci avait surtout abondé en griefs, genres non-respect des quotas, utilisation abusive de produits phytosanitaires et pratique de bas prix. Celle tenue jeudi à la veille de la plénière organisée en présence de Aziz Akhannouch et son homologue espagnol, Miguel Arias Canete, est jugée «très positive». Elle a été surtout marquée par la présentation des bilans des deux pays quant à la campagne écoulée et des perspectives pour la saison 2013-2014. Le tout, bien évidemment, centré sur les tomates. Pour la partie marocaine, ce sont les résultats du groupe de travail «Tomates» qui ont été présentés. C’est dire la sensibilité que présente ce fruit pour les opérateurs espagnols. Mais d’ores et déjà, le Comité mixte envisage d’élargir la coopération à d’autres productions notamment la fraise, le poivron et le melon. Il en est de même de la possibilité d’intégrer d’autres activités liées au développement des cultures, en particulier la formation et la R&D.
L’objectif étant de tirer profit de l’accord agricole conclu entre le Maroc et l’Union européenne en ce qui concerne l’instauration de quotas supplémentaires en faveur des petits producteurs.
l'économiste
De l’avis du vice-président et porte-parole de la FIFEL (Fédération interprofessionnelle des fruits et légumes), Omar Mounir, «la volonté de coordonner les actions est désormais chose acquise de part et d’autre». Une coordination qui sera basée sur l’échange des données relatives à la production et aux prévisions des sorties. C’est l’un des acquis du dernier Comité mixte maroco-espagnol des fruits et légumes réuni vendredi à Casablanca. Mieux, ce comité qui a été mis en place à Casablanca en mars 2013 doit se réunir deux fois par an et chaque fois que cela s’avère nécessaire. La prochaine réunion étant programmée pour le mois d’avril 2014 à Madrid, mais peut être précédée par une rencontre en octobre prochain. Ceci, s’il y aurait risque de perturbation du marché durant le mois de novembre 2013. Car, c’est durant cette période qu’on assiste généralement à l’effondrement du marché de la tomate, notamment sous l’effet de flux massifs conjugués à la présence encore forte de la production européenne.
«Aujourd’hui, la nécessité de parer à ce genre de situation est clairement énoncée», se félicite Mounir. A ses yeux, la logique négative qui a dominé la première rencontre à Madrid, en décembre 2012, est révolue. Celle-ci avait surtout abondé en griefs, genres non-respect des quotas, utilisation abusive de produits phytosanitaires et pratique de bas prix. Celle tenue jeudi à la veille de la plénière organisée en présence de Aziz Akhannouch et son homologue espagnol, Miguel Arias Canete, est jugée «très positive». Elle a été surtout marquée par la présentation des bilans des deux pays quant à la campagne écoulée et des perspectives pour la saison 2013-2014. Le tout, bien évidemment, centré sur les tomates. Pour la partie marocaine, ce sont les résultats du groupe de travail «Tomates» qui ont été présentés. C’est dire la sensibilité que présente ce fruit pour les opérateurs espagnols. Mais d’ores et déjà, le Comité mixte envisage d’élargir la coopération à d’autres productions notamment la fraise, le poivron et le melon. Il en est de même de la possibilité d’intégrer d’autres activités liées au développement des cultures, en particulier la formation et la R&D.
L’objectif étant de tirer profit de l’accord agricole conclu entre le Maroc et l’Union européenne en ce qui concerne l’instauration de quotas supplémentaires en faveur des petits producteurs.
Poisson à la sauce tomate
Parallèlement à la réunion des maraîchers, la Commission mixte maroco-espagnole des professionnels de la pêche a tenu également ses assises vendredi dernier à Casablanca. Une rencontre marquée par une affluence massive des opérateurs espagnols. Histoire d’accélérer les démarches visant la mise en œuvre de l’accord de pêche paraphé par le Maroc et l’Union européenne en juillet dernier. Cet accord est en phase d’introduction dans les circuits d’adoption. Avant sa signature définitive, il doit être voté par le Conseil européen et validé par le Parlement de l’Union. Etapes que les opérateurs de l’autre rive veulent raccourcir. D’où la mise à contribution de leur presse accréditée au Maroc. En revanche, la presse écrite marocaine n’y a pas été invitée.
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